Démonax
Démonax le célèbre bandit terrorise le Paris des années folles...
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Les petits éditeurs indépendants Paris
Démonax, le plus grand bandit de l'univers, fait trembler Paris. Mais son dernier exploit en date va le mener à sa perte... Agressé et dépouillé par deux malfrats, Démonax se retrouve prisonnier d'un savant fou. Pendant ce temps, le terrible gangster Ivanovitch va tenter d'en profiter pour devenir le nouvel ennemi public n°1. Chargé d'arrêter Démonax, le commissaire Lepitre enchaîne les échecs et décide de s'adjoindre les services de Martin, le célèbre reporter belge. En toile de fond, un terrible complot contre la République se trame...
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Date de parution | 01 Mars 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le sous-titre, « histoire du plus grand bandit de l’univers » est une vaste escroquerie. Non seulement parce que ce n’est pas le plus grand bandit, mais surtout parce que Démonax est un loser, qui va se faire piquer le premier rôle rapidement, et ne plus faire que de rares apparitions, qui d’ailleurs le mettent peu en valeur. L’histoire elle-même est assez foutraque, avec un scénario assez frêle et élastique, qui fait des clins d’œil plus ou moins appuyés aux romans feuilletons du début du XXème siècle (et en particulier au « Fantômas » d’Allain et Souvestre). Mais un personnage parodie aussi Tintin, et Franquin est aussi évoqué par une voiture (la turbo Rhino). C’est foutraque donc, mais Erre réussit à nous faire tourner les pages pour découvrir les mésaventures de ces branquignoles de la police ou de la pègre. Une histoire qui se laisse lire donc, pour peu qu’on soit réceptif à ce type de traitement, et au dessin, outranciers et parodiques. Pour le dessin donc, c’est du Fabrice Erre. C’est donc spécial, on aime ou pas, moi je le trouve raccord avec ses univers flirtant avec l’absurde et/ou le déjanté. Amusant.
Une petite BD marrante et sans prétention qui m'a un peu rappelé Smokmiit ! en moins trash. Son plus gros gag, étiré sur tout l'album, est relativement original : le personnage-titre, terrrrrrible bandit, le plus grand bandit de l'univers dont le livre est supposé nous faire la biographie et autour duquel toute les différentes intrigues imbriquées les unes dans les autres sont construites, n'apparaît presque pas et passe la quasi-totalité de l'histoire ligoté à une table d'opération après s'être avoir comme un bleu. Résultat, l'"histoire du plus grand bandit de l'univers" finit par parler de tout sauf de lui. Oui je sais, c'est pas à hurler de rire, mais moi je trouve ça assez marrant. A côté de ça il y a évidemment des gags plus évidents, parfois sans grande originalité (le personnage du commissaire Lepitre fait un peu déjà-vu, par exemple), parfois plus innattendus (comme quand on voit les bandits parler de littérature). L'intrigue, entre Tintin et Fantomas, part un peu dans tous les sens mais l'auteur parvient à renouer tous les fils à la fin. Sans être super folichonne, elle tient la route pour une BD d'humour. Au final, ce n'est pas à se tordre de rire, mais c'est une lecture agréable. Ca se lit vite et bien et on passe un bon moment. Dommage que ce soit un peu cher pour un petit format noir et blanc.
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