Butterfly in the air
La mère de ZHONG Xiaohui (Petit Sceau), est gravement malade. Pour la sauver, sa fille doit réunir une fortune qu'elle n'a pas.
Les petits éditeurs indépendants Manhua Xiaopan
La mère de ZHONG Xiaohui (Petit Sceau), est gravement malade. Pour la sauver, sa fille doit réunir une fortune qu'elle n'a pas. Heureusement, le jeune et riche directeur de l'hôpital, LAN Dongcheng (Matin d'hiver) lui offre un moyen de gagner l'argent nécessaire. Pourquoi une telle faveur ? Aurait-il une arrière-pensée ? Et que signifie ce papillon tatoué sur la cheville de Xiaoyin ? Il ressemble étrangement à celui brodé sur les mouchoirs de Dongcheng... Amours et trahisons dans cette nouvelle saga chinoise à découvrir absolument.
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Date de parution | Juin 2006 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Boudiou que ce manhua est beau... on est à mille lieux des mangas "industriels" si souvent décriés. J’ai été bluffé par la finesse extraordinaire des personnages. Leurs yeux ne paraissent pas être plus grands que la tête... ça change. En fait les personnages sont si beaux que ce manga chinois n'a pas à rougir de la comparaison avec les plus belles BD franco-belges. La magnifique colorisation n'y est pas pour rien. Les couleurs ressemblent à une aquarelle très précise et très réussie. Les couleurs sont assez vives d'une façon générale et parfaitement adaptées à cette histoire. Et puis un manga totalement colorisé c'est assez rare pour être souligné et encouragé. J'ajoute que le découpage des cases et vraiment très réussi. On apprécie également au passage le sens de lecture du manhua : le sens occidental. Certains apprécieront. Seul point faible de l'œuvre graphiquement : les décors. Ils sont souvent vides ou remplacés par des images informatisés. Cette utilisation abusive de photos est d'autant plus criante dans les tomes 2 et 3. Même si un fond en dégradé d'aquarelles pastelles laisse une moins grande impression de néant qu'une case blanche, cela reste un décor vide. Bon d'habitude je parle à peine des graphismes et là je me suis épanché car c'est vraiment ce que j'ai le plus retenu de cette œuvre. J'exagère un peu car l'héroïne et son mécène sont suffisamment crédibles et complexes pour les rendre intéressants. Mais l'histoire est horriblement lente, notamment dans le premier et le troisième tome. Même moi qui aime les shôjos, je me suis un peu ennuyé. Le scénario est digne de la collection Arlequin et il n'y a guère que les lectrices de cette collection qui apprécieront le scénario de cette œuvre. Même si le second tome est un peu plus rythmé, l'ensemble est poussif. La faute en incombe en partie aux seconds couteaux vides de sens. Les derniers tomes jouent exagérément sur la sensiblerie facile et les "rebondissements" sont totalement cousus de fils blanc. A tel point que le dénouement de l'histoire est distinctement perceptible dans les synopsis des tomes 1 et 2 (!). Quel dommage, avec des décors à la hauteur et un scénario un peu moins plan-plan, nous aurions pu avoir là un manhua culte.
Shojo à la chinoise, les amateurs (et amatrices) de téléfilms fleur bleue seront ravis de cette lecture. Nous sommes ici vraiment dans une intrigue à la Pretty Woman où vont bientôt s'ajouter, je pense, des histoires de famille. Le dessin est clairement typé fleur bleue, violette pour être plus précis car c'est la dominante de couleur de toutes les planches. Les personnages sont dessinés dans un style manga assez réaliste, le dessinateur ne s'accordant des déformations comiques ou expressives que très rarement. Les décors, quand il y en a, sont le plus souvent de simples photos retouchées à l'informatique. L'ensemble est colorisée de manière assez sympathique, tout en teintes pastels, majoritairement du violet. L'ensemble donne un aspect plaisant à l'album qui a la particularité d'être totalement en couleurs et sur du papier de qualité. Quant à l'histoire, elle est très basique. Une jeune fille se voit forcée de travailler dans un hotel pour rembourser le prêt que le jeune directeur lui a fait pour sauver sa mère malade. Tout n'est bien sûr que prétexte à mettre en relation la jolie héroïne et ce fils-à-papa directeur tout jeune d'un grand hotel (et semble-t-il mais j'ai un peu de mal à m'y retrouver d'un hopital également). Comme l'héroïne est très jolie, un autre jeune riche va tomber amoureux d'elle, elle va plaire à la mère du jeune directeur, et elle va également attirer la haine et la jalousie de sa chef au travail. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre pourquoi mais tout ce petit monde semble se connaître, être membres de la même famille. Amours et trahisons sont donc au programme. Je déplore un grand nombre de facilités scénaristiques. Le jeune premier est très riche et se retrouve grand directeur de plusieurs établissements, ce qui semble consister simplement à s'asseoir dnas un beau fauteuil et se faire appeler M. le Directeur par toutes les femmes à ses pieds. Tous les hommes tombent amoureux de l'héroïne sauf bien sûr le jeune directeur avec qui elle s'engueule dès la première rencontre, mais en fait c'est évidemment parce qu'ils se cachent leur amour mutuel. L'image de la femme moderne est assez mise à mal d'ailleurs puisque ce n'est que parce que l'héroïne et jolie et bien élevée qu'elle va attirer tous les amours sur elle, tant pis pour celles qui sont intelligentes et débrouillardes autour d'elle. Et, on le sent venir gros comme une maison, il est probable que l'héroïne ait finalement beaucoup à voir avec la famille du jeune homme riche au final. Bref, histoire gnan-gan à tous les niveaux. Mais les personnages sont relativement sympathiques et l'histoire suffisamment prenante pour intéresser même le lecteur mâle allergique au shojo. Par contre, je ferais le reproche de deux ou trois erreurs de narration qui rendent les évènements difficilement compréhensibles par moment : la scène d'action où l'héroïne bloque la voiture d'un autre gars est assez incompréhensible, comment se fait-il aussi qu'elle se retrouve du jour au lendemain invitée à un dîner de famille du jeune directeur riche, pourquoi accepte-t-elle sans sciller les ordres du directeur quand il lui ordonne de passer la nuit seule avec lui dans sa maison loin de tout voisinnage, etc... ? Cette série est donc véritablement à réserver aux jeunes filles en fleur amatrices d'histoires à l'eau de rose, mais pour celles-là c'est une BD qui n'est pas mauvaise si elle passe outre les petits défauts de narration et les facilités scénaristiques.
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