Servitude
Les Puissances sont les premières à avoir peuplé la Terre. Lorsque l’Homme apparut, il suscita parmi elles passion et division. Toutes choisirent alors de prendre forme physique : Dragons, Géants, Anges, Sirènes et Fées. Vint alors le temps des combats, des guerres intestines…
Les prix lecteurs BDTheque 2006 Soleil
Aujourd’hui, mille ans ont passé, les Géants ont disparu, les Dragons ont survécu, les Sirènes se sont retirées dans les profondeurs des océans, les Anges et les Fées ne sont plus que des mythes. Mille ans ont passé, et les Fils de la terre ont fini par fonder le plus grand des royaumes. Pour eux, les Puissances ne sont plus que des légendes… Mais les Dragons sont sortis de leur repère… Un nouvel âge s’annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ?
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Date de parution | 24 Mai 2006 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Un vrai (très) bon classique de Medieval Fantasy. Et comme j'aime beaucoup ce genre, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Dès les premières pages, on sent une forte ambition, tant graphique que narrative. Éric Bourgier offre un dessin d’une richesse remarquable, où chaque case est travaillée comme un tableau. Les détails sont omniprésents, que ce soit dans les visages, les décors ou les costumes, et le choix des teintes sépia et ocres renforce ce sentiment de plonger dans une chronique ancienne. J'ai eu peur au début que cette palette uniforme manque de contraste, mais je m'y suis très bien fait et elle donne une patine qui fonctionne très bien avec le récit. L’univers en lui-même est foisonnant. Fabrice David et Éric Bourgier ont manifestement puisé dans une multitude de références historiques et mythologiques pour construire un monde crédible et complexe. On y retrouve des échos de civilisations antiques, de grands sièges médiévaux et de légendes anciennes. Les annexes en fin de volume, avec leurs cartes et leur lexique, témoignent du travail de fond impressionnant qui soutient le récit. Cet effort de cohérence est appréciable, même s’il peut parfois sembler très dense : la profusion de personnages, de royaumes et de factions demande une lecture assez concentrée. Les enjeux se dévoilent par couches successives, avec une mise en place qui prend son temps pour poser les bases d’une fresque complexe. Ce n’est pas une lecture légère ou immédiate : il faut s’installer, revenir parfois en arrière pour saisir toutes les nuances, mais l’effort est largement récompensé. Des paysages grandioses, des intrigues tissées avec minutie et ce sentiment d’avoir entre les mains une œuvre pensée sur le long terme. Une proposition qui élève clairement la barre dans le domaine du médiéval-fantastique et qui mérite qu’on s’y attarde.
On a là une excellente bd médiéval-fantasy à la fois au niveau du dessin que du scénario. Ce premier tome pose les bases complexes d’un monde imaginaire passionnant (mise en place de personnages charismatiques et des lieux avec un grand souci de réalisme et de crédibilité) avec une carte des royaumes, une mythologie, une chanson de geste qui ouvre l'album... L’intrigue est d'emblée structurée et complexe. C’est l’élaboration d’un tel univers un peu au détriment de l’action qui m’a littéralement envoûté. Cette grande saga héroïque est prévue en 5 tomes. Il est question d'un univers où des Dieux, les fameuses Puissances, ont existé réellement et ont interagi avec l'homme tant pour son bien que pour leur propres aspirations. L'époque charnière mise en scène dans "Servitude" est celle où l'humanité devenue adulte est sur le point de se séparer définitivement de cette tutelle divine. Un nouvel âge s'annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ? Bref, Servitude est une excellente surprise car somptueux et passionnant. :) Que dire du dessin également ? Une qualité du graphisme extraordinaire réalisée par des couleurs directes monochromiques. On observera une parfaite sobriété des effets, une mise en couleur sépia inventive ainsi qu'une recherche esthétique permanente. Au final, nous avons une réussite esthétique des planches et de magnifiques couvertures également. La grande classe ! Le second tome va encore plus loin que le premier dans une approche totalement différente car le lecteur est véritablement infiltré dans le camp des ennemis à savoir celui des Drekkars. C'est un véritable coup de génie car on va au-delà de l'aspect bien contre le mal. On se rend compte que la réalité est bien plus complexe qu'il n'y paraît ... Le troisième tome va revenir sur l'intrigue laissée en suspend à la fin du premier tome. Le roi Garantiel doit mener une bataille décisive aux portes d'une cité affranchie. Le coup de génie est de voir les différents protagonistes rencontrés dans les deux précédents tomes qui vont s'affronter. On devine également qu'un mystérieux ennemi tire les ficelles de toutes ces intrigues. On commence enfin à percevoir les tenants. Je suis complètement abasourdi par tant de virtuosité au niveau du scénario et dans la complexité de l'univers ainsi crée. La qualité est réellement au rendez-vous même sur un plan graphique. On se met à se passionner par cette véritable mythologie digne des plus grandes légendes féodales. C'est tout simplement somptueux car intelligemment rythmé et impeccablement maîtrisé. La lecture du 4ème tome m'a fait légèrement changer d'avis (passage de 5 à 4 étoiles). Déjà, l'attente a été bien longue. On n'arrive plus à s'y retrouver tant l'univers de cette série semble complexe mais très riche. Je sais qu'il faut s'accrocher pour bien saisir tous les enjeux. Cependant, cela devrait se faire sans effort. Or, en l'occurrence, il faut en faire ce qui témoigne d'une lecture plutôt difficile. Le facteur plaisir en prend un coup. Cependant, cela reste une série d'une excellente qualité. La note culte est réservée à l'excellence absolue qui comprend certains critères. La fluidité du récit et l'harmonie en font partie. Il a fallu encore attendre des années pour la parution du 5ème tome. On pensait que c'était le dernier. Que nenni ! Les auteurs s'excusent d'ailleurs de ce contretemps pour produire un ultime volume. L'attente valait-elle le coup ? Cette lecture m'a légèrement déçue au vu du résultat. Où est passé mon enthousiasme sur les premiers volumes qui étaient alors révolutionnaires ? Elle s'est envolée. Il ne se passera pas grand chose dans cette longue bataille au milieu du désert. Reste le dessin qui est toujours aussi magnifique. Cependant, on se perd un peu à l'évocation des différents noms cités par les personnages qui reviennent sur les actions passées. C'est un scénario complexe et un peu frustrant. Espérons que le dernier tome nous délivre enfin de cette servitude. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.25/5
Lors de ma lecture du premier tome, j'avais été fortement impressionné par cette nouvelle série. Il est difficile de trier le bon grain de l'ivraie en termes de fantasy dessinée, a fortiori chez Soleil. "Servitude" va à contre-courant de la production actuelle, avec une couverture en tons sépia, à la fois figée et puissante, alors que la tendance était au dynamisme qui fait mal aux yeux. La lecture de l'album ne dément pas cette impression. Le dessin de Bourgier est léché, puissant, je le répète, et ne possède presque pas de fautes de perspective ou d'anatomie, éléments auxquels je suis sensible pour une BD de ce type. Tout juste chipoterai-je en disant que la repro me semble un peu faiblarde par moments, avec des cases floues. Mais c'est anecdotique. Concernant l'histoire, là encore c'est de l'inédit, puisque les auteurs semblent avoir pris beaucoup de temps pour élaborer leur univers. Celui-ci est très complexe (mais un univers simpliste serait-il crédible ?). Et le résultat est à la hauteur : une intrigue touffue et un peu difficile à suivre au début, mais c'est normal, c'est un premier tome. Et puis lors de la (re)lecture des 4 premiers tomes, et au fil de l'avancée, j'ai pu explorer plus en profondeur. Et me rendre compte que la bande dessinée n'est finalement pas le bon support pour cette série. En cause, un univers fouillé, trop peut-être, qui est à l'étroit sur ce support. En témoignent d'ailleurs les nombreux bonus écrits qui l'émaillent, dont la densité fera peur à nombre de lecteurs potentiels. Certes, l'univers posé par David et Bourgier a besoin de temps, de patience pour être digéré, mais je pense qu'il aurait mieux valu un cycle de romans illustrés, comme peut le faire par ailleurs Olivier Péru avec certains de ses univers. Ne reste donc que le dessin d'Eric Bourgier, mais cela ne suffit pas à maintenir mon intérêt, qui a fléchi au cours du tome 4. La suite et fin se fera sans moi.
Avec Servitude, on est servi. Les dessins de Bourgier sont impressionnants de réalisme tant il se soucie du détail. A la manière d'un Game of Thrones avec une pléiade de personnages tout le monde y trouvera son compte et son/ses favori(s). De l'heroic fantasy pour adultes, bien loin des blagues à 2 balles de Krän ou encore des histoires pathétiques pour ados boutonneux de Lanfeust. Non, ici il s'agit de nous faire croire à un monde imaginaire en restant réaliste. Le scénariste contrôle son histoire et nous emmène petit à petit là où il veut. Tout en prenant des risques de perdre quelques lecteurs en route. Son découpage particulier peut surprendre et frustrer. Après un premier tome d'introduction avec certains personnages, le tome 2, lui, part dans une autre direction en occultant 90% de ce que racontait le premier album. Mais cette manière de raconter nous immerge encore plus dans l'histoire et donne de la crédibilité au récit et notamment au monde qu'il dépeint. Le tome 3 lui, réunit les acteurs des 2 précédents tout en augmentant le rythme et en introduisant de nouveaux protagonistes. Les dessins sont nerveux, les chevaliers sont sales, les combats brutaux, le découpage lisible, mouvements crédibles et proportions respectés. Petit bémol toutefois, il y a tellement de personnages qu'il est possible de les confondre et Bourgier n'utilise pas beaucoup de couleurs... mais est-ce réellement un reproche ? Oserait-on dire que Servitude dépasse la bande dessinée traditionnelle? Servitude n'est pas seulement des cases qui s'enchaînent avec des dialogues justes. Non, c'est aussi des lettres manuscrites d'un certain Ulfas, le testament de Bregor ou encore le chant d'Anoroer complété par des dossiers expliquant le mode de vie Drekkar, présentant les principaux protagonistes ou résumant la bataille d'Al Astan à la manière d'un compte rendu militaire. Une ombre au tableau peut-être? Oui, le temps d'attente entre chaque album. Publiée en 2006, la série ne compte à ce jour que trois albums. Mais si c'est le prix à payer pour obtenir la qualité, alors l'attente sera bien vite pardonnée. Messieurs David et Bourgier, sommes-nous servis ou servants ?
En voilà de la bonne fantasy !! La fantasy est le genre de Bd que j'affectionne le plus, et de loin. C'est Thorgal qui m'a vraiment fait tomber dans la BD. J'ai beaucoup apprécié les Lanfeust De Troy et consort mais là on est vraiment dans un autre monde. Déjà on sait dès le départ qu'il n'y a que 5 tomes et ça évite les surprises, voire les abandons. Le monde et l'histoire sont déjà tracés, maîtrisés. J'ai eu la chance de rencontrer Bourgier, et voir quelques planches originales, quel régal ! Chaque personnage, uniforme, matériel, tout est matière à travail et recherche. Le scénario est ainsi bien calé et cohérent. Le ton sépia m'a séduit de suite pour son originalité qui tranche avec les séries flashy de chez Soleil. Seul petit bémol : Bourgier le concède d'ailleurs lui même au grand dam de son éditeur - il travaille doucement, très doucement ! Il faut donc patienter plus de 2 ans entre chaque album, la qualité est sûrement à ce prix là... NB : sans la rencontre avec Bourgier j'aurai sûrement mis seulement 4/5 en attendant la suite, mais la cohérence et le travail présenté ce jour là m'ont confirmé que l'on se dirige (sauf incident) vers une série culte !
**soupir de contentement**, qu'il est bon de trouver enfin une série d'Héroïc fantasy qui ne donne pas dans le caricatural, aux couleurs flashy et à l'humour gros, gras et facile... Venant de chez Soleil, ce n'en est que d'autant plus étonnant. Pourtant, dès la couverture, on sent la différence. Les couleurs sont surprenantes, dans ces tons sépias, la simplicité et la sobriété rendent ces couvertures empreintes d'émotion et il s'en dégage vraiment quelque chose. Enfin, le détail et la composition de ces personnages sont extraordinaires. On sent un travail derrière qui a dû prendre des heures. Le talent ne vient jamais aussi facilement. Le meilleur, c'est surement encore que ces couvertures ne sont pas que de vulgaires appâts pour lecteur naïf ; en feuilletant rapidement les pages, on s'aperçoit que le même soin a été apporté à chaque page, à chaque case, à chaque personnage. Le trait d'un classicisme élégant et d'une finesse rare est incroyablement mis en couleur uniquement en sépia ! Cela donne une atmosphère forte et bien que les premières secondes de lecture soient étranges, on s'y habitue très, très rapidement pour plonger dans cette histoire. Avec juste cette palette surprenante, mais incroyablement maîtrisée, le dessinateur réussi à jouer avec la lumière de fort belle manière donnant des images vivantes. Le trait est toujours d'une finesse rare et la qualité des décors, des vêtements des personnages nous montre un travail de recherche, si ce n'est dans des livres, au moins sur le papier. Éric Bourgier a travaillé son sujet afin de nous livrer des pages aussi riches que le scénario de Fabrice David. Car il n'y a pas qu'un dessin magnifique, il y a aussi une histoire prenante. Mettons court à toute critique dès le début. Oui, le premier tome présente de fortes similitudes avec de nombreux ouvrages et autres œuvres ayant déjà été publiées au cours du dernier siècle, que ce soit du J.R.R. Tolkien, du David Eddings côté roman ou "Le règne du feu" côté films. Des références, chacun en verra où il voudra. Mais avouez tout de même qu'aujourd'hui il est difficile de ne pas subir la comparaison tant certains grands ont déjà raflé toutes les idées. Le but aujourd'hui n'est donc plus forcément d'innover, mais de prendre certains morceaux et de réussir à les agencer différemment. Ici, ce pari est relevé haut la main. Les auteurs ont travaillé leur univers. On sent et on découvre au fil des pages un monde qui ne vit pas qu'au présent, mais qui dispose d'une véritable Histoire remontant sur de nombreux millénaires. IL y a un passé un background fort et riche. Le présent n'est pas mal pour autant, car les personnages ont du caractère, et le scénario mélange habilement action et politique. Oui, chose rare, les albums ici disposent d'un riche bagage politique. Ce ne sont pas que des guerres de pouvoir et de terres, il s'en échappe quelque chose de plus fort, de plus profond. Comme je l'ai aussi mentionné, nous ne sommes pas non plus dans un scénario fleur bleue et pétales de roses. Ici, ça tue, les personnages sont sacrifiés sur l'autel de la crédibilité et du dramatique. Le ton est donné, rien ne nous sera épargné. Il y a un allant de grande Geste à l'ancienne. Et puis j'aime bien le fait de commencer par une carte du monde et un poème, là encore à l'ancienne. Moi, un "vieux" lecteur maintenant ça me ramène dans ma jeunesse. Les plus jeunes trouveront peut-être ceci inopportun voir désuet, moi j'apprécie. Le premier tome est un excellent tome d'intro qui joue habilement entre explication de texte, découverte du passé, de l'Histoire, action présente et jeu politique. Nous nous focalisons sur un groupe ‘’d’humains’’ descendants des géants qui à première vue semblent être les ‘’gentils’’. Et le deuxième tome m’a tout d’abord décontenancé car disparus les héros du tome 1. Du coup, on perd pratiquement tous nos repères. Je m'étais raccroché à un héros et ici il n'apparaît pas ! Alors, il faut replonger dans ce monde riche afin de se rattraper à nouveau à une branche. Et finalement, c'est assez facile tant le scénario est prenant. Beaucoup de mystères nous embarquent rapidement dans un flot de questions dont les réponses trouvent naturellement leurs réponses au fil des pages. Un découpage du scénario intelligent simplifie encore notre approche et augmente d'autant plus notre intérêt. Du coup, après la vision naturellement plus ou moins faussée et déformée de leurs adversaires, nous les découvrons finalement en vrai en sans déformation ces hommes-dragons. Nous entrons dans leurs secrets, eux qui semblaient si lointains et mystérieux. Et puis, nous comprenons que la série va suivre les deux clans séparément et que finalement on imagine que progressivement les deux trames vont se rejoindre afin de clore cette série. Et puis, justement, cette série est prévue en 5 tomes. Les titres sont mêmes déjà trouvés. On devine aisément que le scénariste sait déjà d'où il est parti et où il veut arriver. On devine qu'il maîtrise déjà toute la trame de son scénario et qu'il ne conduit pas à vue imaginant à la dernière seconde ce qu'il va advenir de ces personnages afin de garder à la va comme je te pousse, les lecteurs en haleine. Non ça sent bon le sérieux et la qualité.
Bon je vois cette BD, la couverture et le graphisme soigné attire l'oeil, aïe de l'Heroïc Fantasy, pas vraiment ma tasse de thé... Tant pis je feuillète... et je dois avouer que le graphisme m'aspire littéralement dans la BD, je la referme pour éviter une découverte malheureuse d'un point important du scénario et me dirige vers le vendeur (mon revendeur habituel ;) ). Vif conseil de sa part d'acheter la BD, certes il y a des Dragons mais pas de magie partout et le genre de truc qui ne me plait guère, j'achète les 2 tomes. Et je ne l'ai pas regretté !! Quelle BD, je mets 4 parce qu'on ne met pas 5 (que je réserverais aux 2 premiers Albums du cycle de cyan mais je m'égare...). Malgré ma méfiance face à l'Heroic Fantasy j'ai beaucoup aimé le seigneur des anneaux, je parle du film de Peter Jackson et le cinéma est proche de la BD. L'influence de Tolkien transpire de façon évidente, dès la vision de la carte au début du premier tome. Et alors ? Quoi de plus normal que d'avoir des références, surtout quand on sait les dépasser, et là c'est fait avec brio, qu'un regret il va falloir attendre les autres tomes. Le graphisme ? Magnifique, extraordinairement immersif, c'est ce que j'ai adoré, j'ai été dans les lieux de Servitude, si, si, sans drogue, juste un excellent graphisme. Le scénario ? Il passe par le monde créé et ses codes, d'une grande richesse, et nécessitant la lecture des légendes du début des 2 tomes déjà parus. Par la suite, le scénario et le déroulement de l'histoire nous entraine un peu plus profondément dans ce monde dans lequel le graphisme nous avait déjà bien immergé sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Les personnages ont des personnalités marquées, on s'y attache très facilement. On plonge dans un monde imaginaire qui tient la route et pourrait sans difficulté être une légende issue d'une culture humaine bien réelle. En 1 mot, vive la suite, et dernier point positif, le nombre de tomes est déjà fixe, j'aime ça, le scénariste a créé son histoire, il a son synopsis, un tout. Parfait, pas de rallonges qui finissent par ne plus avoir de sens.
Cela faisait longtemps (depuis Légendes des Contrées Oubliées) que je n'avais pas lu de bd d'héroic fantasy recréant tout un univers (géographie, peuples, coutumes, guerres, intrigues politiques...) de façon aussi réussie. Le choix des teintes marrons (faisant presque penser à du sépia par moments) confèrent réalisme, profondeur et beauté au récit. Quant au dessin, il est superbe de précision et de détail. Chacun des deux premiers tomes permet de découvrir une contrée particulière et un peuple de l'univers de "Servitude". En outre, ces tomes ne sont pas simplement des introductions : l'intrigue est présente et prenante dès le début de la série. Pourvu que la série conserve cette qualité. Pour ma part, la meilleure série heroic fantasy du moment avec Siegfried.
Cette série est une merveille. Des dessins qu'on se surprend à contempler pendant des minutes, un scénario riche et dense. Des tomes qu'on lit et re-lit pour saisir toutes les subtilités. Les auteurs de cette BD, que je qualifie d'artistes, nous préparent une série culte. Ils ont réussi à créer un autre monde avec ses codes, son histoire et sa culture propre. J'ai un message pour eux : prenez votre temps pour chaque tome à venir, votre force est dans les détails. Rien ne sert de courir... J'aime cette ambiance politico-médiévale et je peux vous dire que j'attends avec patience la suite. " Tout est prêt majesté", "Très bien, en route pour la guerre..."
Très bon premier tome à la fois scénaristiquement parlant mais aussi au niveau du dessin. Cette BD sort un peu, selon moi, des sempiternels BDs d'héroic fantasy mélangeant humour pas toujours très fin et scénario assez creux. J'ai impatience de voir la suite en espérant que le scénario ne s'essoufflera pas.
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