Mysteries - Seule contre la loi
London 1875. Le jour où Valéria épouse Eustace Woodville, brillant jeune homme et très beau parti, elle est à mille lieues d'imaginer qu'elle va devoir mener une enquête sur le mystérieux passé de son mari.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Londres
La jeune et jolie Valeria Brinton vient d’épouser Eustace Woodville, un homme séduisant et secret rencontré quelques semaines auparavant. Un coup de foudre mutuel. Les époux sont très épris et tout semble sourire au couple fraîchement marié. Mais assez vite, la jeune femme s’inquiète de voir leur union entachée par des zones d’ombre pour le moins gênantes. Pourquoi aucun des membres de la famille de son mari n’a-t-il assisté à leur mariage ? Et surtout pourquoi Eustace ainsi qu’elle le découvre fortuitement, ne lui a-t-il pas révélé son véritable nom ?
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Date de parution | 12 Mai 2006 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Le dessin est plutôt moyen avec des couleurs peu nuancées, peut-être pour donner une impression de mystère, c'est raté à mon goût. Le scénario est encore pire que le dessin. Si l'histoire commence assez bien avec un bon suspens cela ne dure pas longtemps, c'est un peu du Agatha Christie quelques crans en-dessous. Un nouveau personnage arrive dans le récit qui pourrait être l'assassin, puis un autre qui pourrait l'être aussi, et puis en fait non ça ne peut pas être eux, au suivant ! Ajoutez quelques secrets de famille. On ne s'attache même pas aux personnages, ils deviennent agaçants. A la fin du premier tome j'ai vu l'issue du récit poindre son nez, et comme le deuxième tome est encore plus bavard que le premier et que cela devient carrément soporifique, je suis allée directement à la fin de l'histoire pour confirmer mes intuitions et j'avais vu juste. Du même auteur lisez plutôt Fog.
Rarement déçu par la collection Ligne Rouge de Casterman, j’ai tenté la lecture de cette adaptation d’un roman de Wilkie Collins, malgré le peu d’avis la concernant. J’avoue que le début de l’histoire m’a un peu refroidi, et j’ai eu beaucoup de mal à y entrer. Dans un cadre bourgeois de la société britannique du XIXème siècle, nous allons découvrir le personnage de Valéria Brinton qui vient d’épouser Eustace Woodville. Cette partie d’introduction m’a paru un peu longue et un peu lourde, même si elle est nécessaire pour poser les bases du récit et principalement la psychologie un peu en « marge » de Valéria. La suite va être toujours aussi dense, mais va nous emmener au cœur d’une intrigue particulièrement bien ficelée. Entièrement basée sur la réflexion, la narration apporte beaucoup dans l’intérêt de l’enquête car l’action y est complètement absente. Du début à la fin du récit, et ce malgré quelques raccourcis dans l’enquête, on ne sera pas déçu par son évolution et son dénouement. Dans le pur style des romans policiers britanniques, tout ceci nous fait penser aux meilleures Agatha Christie qui sont apparus bien après. Graphiquement, je n’ai pas trop accroché, mais cela ne m’a pas vraiment gêné, puisque, comme je l’ai indiqué ci-dessus, la narration est tellement dense qu’on ne s’attarde pas trop sur les dessins. Le principal reproche se fait au niveau des visages que j’ai trouvé trop anguleux avec des rendus sur les vues de ¾ déformés. Ils sont quand même très expressifs et ceci ne gâche les émotions des personnages. Pour les décors, ils ne sont pas vraiment détaillés mais représentent parfaitement l’époque traitée. Malgré un début un peu fastidieux, quelques raccourcis dans l’avancement de l’intrigue, et une lecture très dense, il s’agit d’une enquête très bien ficelée que l’on suit avec plaisir.
Avec « Mysteries », Roger Seiter nous livre une adaptation d'un roman éponyme de Wilkie Collins, un auteur anglais de la fin du 19ème siècle. Comme pour la série Fog, l'action se situe au sein de la bonne société britannique durant la période victorienne. Une bonne moitié de l'album consiste à planter le décors en livrant les divers éléments qui serviront de base à l'intrigue. Roger Seiter se livre également à une description des mœurs de l'époque avec lesquelles son héroïne, Valéria, ne semble pas en harmonie. Ceci étant posé commence alors le volet enquête policière de cette histoire. A ce propos, Valéria m'a étrangement fait penser au personnage de Miss Marple avec une cinquantaine d'années en moins. Une bonne mise en bouche pour préparer le second tome. Coté dessins, le style de Vincent Wagner me rappelle celui de Cyril Bonin (Fog) dont il fut le camarade aux Arts Décos. Les personnages sont donc là aussi plutôt anguleux, ce qui n'empêche pas l'artiste de faire passer les émotions dont sont animés les personnages. Pour les décors, Vincent Wagner a certainement du travailler à partir de photographiques d'époque car de nombreux détails rendent les illustrations assez réalistes. Passer donc la petite réticence du début et laissez-vous emporter. "Seule contre la loi" constitue un bon premier tome pour ce diptyque.
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