Chansons cochonnes

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Recueil de chansons estudiantines et traditionnelles adaptées en BD.


Chansons en BD Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Le sexe (pour de rire) Les petits éditeurs indépendants Musique

Recueil de chansons estudiantines et traditionnelles adaptées en BD. C'est joyeusement gaillard, paillard, bref c'est cochon. Au dessin, ce sont D. Kox, Jidehem, L-M Carpentier, Laurent et Malik qui se partagent la tâche.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1990
Statut histoire Histoires courtes 4 tomes parus

Couverture de la série Chansons cochonnes © Top Game 1990
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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11/06/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Eric2Vzoul

Tout a fait d'accord avec Mac Arthur ! Je n'en suis pas particulièrement fier, mais étant étudiant, les paillardes me faisaient franchement marrer quand j'avais 4 grammes dans le sang et une bande de potes pour accompagner mes vociférations nocturnes. Sans doutes n'ont-elles rien de reluisant, mais elles font partie d'un folklore que j'ai pris plaisir à perpétuer. De là à en apprécier l'adaptation en BD… D'une manière générale, je trouve que les adaptations de chansons en bandes dessinées sont toutes médiocres, voire mauvaises. Même Brassens ou Gainsbourg, malgré la grande qualité de leurs textes n'y ont pas résisté, alors des paillardes aux rimes approximatives… Les dessinateurs ne sont pourtant pas mauvais. Dans leur style, ce sont de vieux professionnels aguerris qui sortent pour un moment des séries routinières pour la jeunesse qu'ils animent habituellement. Sans doute qu'ils se sont bien amusés dans cet exercice, mais je n'ai pas ressenti le même plaisir en tant que lecteur. Si vous êtes curieux d'apprendre des chansons paillardes, achetez un recueil, un disque ou mieux : fréquentez les cercles étudiants, il doit bien s'y trouver encore quelques nostalgiques qui sont capables de lever les yeux de leur smartphone.

13/04/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Grande tradition du folklore estudiantin, la chanson cochonne (ou chanson paillarde, cela dépend des écoles) permet à ses adeptes d’éprouver le sentiment d’appartenir à une confrérie. Combien de fois, emportés par notre élan éthylique, ne nous sommes nous pas lancé dans une interprétation enflammée du très respectueux « valeureux liégeois » ou du moins chaste « bandais-tu » ? Et tout heureux d’entendre un second groupe estudiantin reprendre ces douces mélopées, nous nous joignions alors à eux pour un émouvant moment de communion, bien souvent béni d’une rasade d’un divin brassin. Mais était-ce une bonne idée d’illustrer ce patrimoine culturel, oral par essence, au moyen d’une bande dessinée ? Non. Pour trois raisons, selon moi. La première, c’est que je suis, la plupart du temps, délivré de l’influence éthylique lorsque je me lance dans la lecture d’une bande dessinée. Et ces textes perdent grandement en humour ce qu’ils gagnent en grossièreté dès qu’ils sont sortis de ce contexte festif. Et ce qui me semble drôle avec un verre dans le nez m’apparaît comme simplement vulgaire à jeun. D’autre part, il est rare que j’entonne une chanson paillarde seul dans mon coin. A contrario, je ne supporte pas de lire en groupe. La lecture est, pour moi, un acte solitaire, tandis que le chant paillard n’est réellement jouissif que dans un contexte de « groupe festif ». Il y a donc à mes yeux inadéquation entre le sujet et le support. Enfin, et ce n’est pas l’apanage de la chanson paillarde, je trouve l’adaptation d’un texte de chanson (ou de poème, le problème est le même) en une série de planches dessinées très difficile, pour ne pas dire impossible. Par nature, la chanson a son propre rythme et respecte des principes mélodiques mais aussi de répétition, qui ne peuvent pas être adaptés à un récit de bande dessinée (à de très rares exceptions près). Je me suis donc retrouvé seul et sobre face à une série, certes bien illustrée par quelques artisans aguerris du style franco-belge humoristique, mais sans force humoristique du fait de son inadéquation avec le sujet traité (voir plus haut). Tout ça pour dire « bof », donc …

24/11/2009 (modifier)
Par Steril
Note: 2/5

Mouaif... je vois pas trop l'intérêt de l'exercice... Soit on connaît les chansons, et bon, les voir illustrées c'est sympa, mais sans plus... soit on ne connaît pas les chansons, et bon, du coup on connaît pas l'air, et du coup c'est assez moyen. Et puis bon, bref, je vois pas trop à quoi ça sert... Autant acheter un bon chansonnier estudiantin (vive les Fleurs du Mâle !).

12/06/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Une édition pas terrible pour ces recueils de chansons cochonnes adaptées en BD. Ce sont des chansons paillardes connues ou plus rares, modernes ou plus anciennes, qui sont représentées là. Cela va de "Jeanneton prend sa faucille" aux "Filles de la Rochelle" en passant par des chansons plus anecdotiques, proverbes érotiques ou mises en garde musicales contre la chtouille et autres joyeusetés. L'aspect érotique de ce recueil est quasi inexistant même si ce sont maintes filles à poil et membres exhibés. C'est plus l'aspect humoristique de ces chansons à boire et à rire qui est mis en avant. Au niveau narratif et du dessin maintenant, je trouve vraiment que les histoires de Kox (L'Agent 212), Jidehem (Ginger) et Carpentier (Du côté de chez Poje) sont toutes aussi médiocres les unes que les autres. Dessin moche ou simplement très moyen, images illustrant grossièrement les propos de la chanson ou de manière sans interêt, narration allourdie par les textes de la chanson, etc... Bof bof quoi. Par contre, j'ai bien aimé toutes les histoires illustrées par Malik (Cupidon). Il est vraiment doué pour représenter de jolies filles et les mettre en scène dans des scènes à la fois amusantes et érotiques. S'il n'y avait eu que Malik aux commandes de ce recueil, je pense que je l'aurais nettement plus apprécié.

11/06/2006 (modifier)