Reset
« Votre vie est un échec. Appuyez sur reset. » Comme une condamnation à mort, cette injonction mystérieuse pousse au suicide les joueurs du jeu en ligne Dystopia.
Cyberespace : Mondes Virtuels Jeux mortels Jeux vidéo Seinen Square Enix Suicide
Shunsuke Kitajima, un jeune hacker de génie au service du gouvernement, va tenter d’élucider cette série de crimes étranges en menant une enquête périlleuse dans le monde du virtuel...
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Date de parution | Juin 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'avais bien accroché au début de l'histoire avec ce jeu vidéo qui manipule les joueurs, mais au fil des pages j'ai décroché. J'ai trouvé que l'auteur ne maîtrisait pas son scénario et que ça tournait en n'importe quoi. J'étais prêt à accepter l'existence d'un jeu vidéo qui peut faire des choses extraordinaires lorsque j'ai commencé ma lecture, mais lorsque je vois des scènes comme le combat entre le gentil et le méchant à la fin j'ai fini par trouver que le scénario était en fait juste débile. Et puis je ne me suis pas attaché aux personnages et si je comprends que les jeux vidéos peuvent être néfastes si on y joue trop, j'ai eu l'impression parfois de lire les craintes d'un vieux de plus 50 ans qui pense que les Pokémons sont des créatures sataniques ou je ne sais quoi. Dommage le dessin est bon et il y avait des éléments pour que le récit soit un bon thriller.
Reset semble être une critique à peine voilée de l'utilisation des jeux vidéos. On peut imaginer son évolution dans le futur où les jeux sont de plus en plus réalistes jusqu'à se confondre dans la réalité. Les jeunes ne sortent plus de chez eux car ils jouent sans arrêt émerveillés par des effets spéciaux et autres mises en scène époustouflantes. Vont-ils faire la différence avec la réalité ? Les jeux sont violents et peuvent conduire à des atrocités. Bien entendu, on appelle à la retenue de chacun. Cependant, Reset va plus loin pour nos montrer un devenir. Il est clair que le jeu vidéo est un moyen de s'évader vers un autre monde. Certes mais à quel prix ? Pour des jeunes, le nombre d'heures, scotchés à l'écran, peut tourner entre 25 et 40 h, ce qui est néfaste. Outre les conséquences pour la santé, on trouve des troubles psychologiques : addiction, et surtout, incitation à la violence venant des jeux vidéos. Reset va surtout conduire à une violence qui se retourne contre soi dans le style: "votre vie est un échec, appuyez sur reset." Bref, c'est un manga qui pose de bonnes questions sur le monde du virtuel mais qui n'apporte pas forcément de bonnes solutions. L'introduction d'un personnage, sorte d'agent secret hacker, va décrédibiliser l'ensemble. Du pain béni pour les geeks ! Bref, un thème intéressant mais mal exploité.
Tsutsui aime particulièrement mettre en scène des mondes virtuels, avec leurs dérives et leurs violences. Le concept de base de ce one-shot est très accrocheur. Une vague de suicides se produit chez des habitués d’un jeu vidéo révolutionnaire permettant de se défouler via un avatar dans un monde virtuel. L’histoire est divertissante et bien rythmée et les dessins sont de bonne qualité mais nombre d’invraisemblances et de facilités scénaristiques nuisent à la qualité globale du manga et l’empêchent de rivaliser avec les meilleures productions du genre. Je ressors de ma lecture un peu déçu. L’auteur ne manque pas de bonnes idées mais c’est le traitement du récit et le scénario qui ne sont pas à la hauteur. Dommage… Au final, Reset est un manga divertissant et grand public mais je conseillerai plutôt la lecture de Duds Hunt du même auteur.
Un vague de suicides touche un quartier d'une ville japonaise dont les victimes seraient reliées à un jeu se déroulant sur Internet. Reset est malheureusement un manga japonais pour ados un peu trop typique, c'est-à-dire que d'un côté les idées sont originales voire pertinentes, et que la façon dont on nous présente une frontière floue entre le virtuel et le réel est franchement bien vue... mais pour un résultat superficiel qui expédie rapidement ses points forts et sombre en qualité avec des personnages stéréotypés qui se veulent classes avant tout, dotés de super-pouvoirs et autres clichés du genre. Pour ceux qui sont curieux avant tout, je recommande tout de même d'y jeter un oeil gratuitement, au moins pour rêver à ce que cette BD aurait pu être si elle avait été consciente de son plein potentiel.
Ce one shot, réalisé par l'auteur de Manhole, avait de quoi titiller ma curiosité... En effet il parle d'un jeu video meurtrier... Un jeu video à échelle très "locale", qui permet aux habitants d'une résidence de faire ce qu'ils veulent dans une réplique virtuelle de leur cadre de vie de tous les jours... Un point de départ intéressant, que Tsutsui développe de façon intéressante, même si je trouve que les éléments les plus novateurs ne sont pas forcément les mieux traités. On sait très vite qui est l'initiateur du jeu par exemple, et à partir de là, une partie de l'intérêt n'est plus de mise. Cependant le talent de narrateur de Tsutsui permet de passer outre ces petits soucis narratifs et de suivre un thriller plutôt bien fichu, qui plaira, ou du moins divertira, de nombreux lecteurs. Une lecture assez intéressante cependant.
Je ne savais à quoi m’attendre avec ce one-shot de Tsutsui et, même si je l’ai trouvé moins entraînant que Duds Hunt, j’ai passé un bon moment de lecture. Je ne pensais pas m’introduire dans un univers virtuel vidéo-ludique. L’auteur nous livre une fois de plus sa vision de la future technologie et de ses éventuelles dérives. Le rythme est de nouveau au rendez-vous, tout comme le trait dynamique et précis, déjà apprécié dans Duds Hunt. Cependant, l’histoire me semble moins maîtrisée et la fin est arrivée assez platement, sans que cela ne me surprenne. Je suis resté sur ma faim en referment l’album… Pour le reste, j’ai trouvé le contexte original, bien introduit au départ. Bref, je ne doute pas que certains se sentiront comblés par cette lecture et si je conseille cette dernière, je reste néanmoins réservé sur l’achat car je doute relire un jour cet album…
J'ai un sentiment mitigé vis-à-vis de ce manga. Les bons côtés, c'est qu'il se termine en un seul tome d'une part, et que l'histoire est assez prenante pour ne pas s'ennuyer d'un bout à l'autre. Il ouvre en outre quelques pistes de réflexion pas trop mauvaises sur le lien entre monde virtuel et réalité, et sur la valeur de la vie dans ces conditions. Le côté plus gênant, c'est le manque de crédibilité de la base de l'intrigue. Imaginer que par le biais d'un simple écran, n'importe quel joueur ait la sensation d'être intégralement transporté dans un monde virtuel (avec leur avatar aussitôt créée parfaitement à leur image dès leur première connexion), au point de ne pas pouvoir s'en échapper quand le maître du jeu vous en empêche et au point d'être mentalement influencé une fois sorti du jeu, ça ne colle pas. Il en faut plus pour que j'y crois et présenté ainsi cela ressemble un peu aux craintes d'une mère de famille qui a peur de voir son fils trop absorbé par son jeu vidéo et qui s'imagine n'importe quoi. De même, je trouve moyen le coup des policiers qui savent qui est le coupable mais qui sont obligés de le laisser agir au risque de voir encore d'autres morts survenir le temps qu'ils trouvent une vraie bonne preuve parce que celles qu'ils ont déjà ne conviennent pas vraiment vraiment. Et pour finir, la fin trop rapide m'a un peu déçu, surtout quand on voit le gentil hacker trouver pile au bon moment le "fatal security hole" et retourner en quelques minutes tout le programme contre son concepteur. Bon, malgré ces reproches, la lecture n'est pas désagréable et c'est un thriller qui tient assez bien son lecteur en haleine. Pour un divertissement et pour les quelques pistes de réflexions ouvertes, je ne déconseille pas son achat.
"Reset" est un petit one shot cyber et policier rondement mené, assez dense et abouti pour une "histoire courte", et (ce qui ne gâche rien) plutôt bien dessiné. Je ne garantis pas que les pros de l'informatique et des jeux en réseau n'y trouveront pas d'incohérences ou d'erreurs grossières, mais moi qui n'y connais presque rien, je me suis laissée porter par l'histoire sans aucun problème. J'ai trouvé le scénario bien construit, avec un peu de mystère et deux / trois scènes "choc" au départ qui mettent tout de suite dans l'ambiance, un développement rapide, pas ennuyeux du tout, et une chute propre, nette et sans bavure. Moi qui voulais découvrir la production de Tsutsui Tetsuya en commençant par une oeuvre courte, je ne suis pas déçue, au contraire. Je vais sans hésitation me lancer dans Manhole ou Duds Hunt très prochainement.
Ayant adoré Duds Hunt du même auteur, c'est avec joie que je me suis rué sur ce titre. Pourtant, j'ai été globalement plutôt déçu. Pourquoi ? Eh bien, l'intrigue est assez capillotractée. Les personnages sont sensés se prendre au jeu et devenir leur avatar, ne plus distinguer la réalité du virtuel, tout cela avec un équipement standard... Les "explications" données m'ont parues plus qu'insuffisantes, et donc je n'ai pas trop adhéré au contrat de suspension de réalité... Mais soit. On constate par contre au bout d'un moment un problème de rythme. L'intrigue est dévoilée, on connaît le coupable, on se doute de la fin, et on n'en est qu'à la moitié. On a donc l'impression de se traîner un peu pendant la seconde moitié. Et pour finir, la fin, justement, est précipitée et vraiment, vraiment téléphonée. Je suis donc resté sur ma faim et assez déçu, malgré une idée de départ intéressante et une exploration de quelques possibilités de cette idée assez... amusantes. :) Cela dit, même si l'album ne m'a pas plu, il faut reconnaître qu'il reste un thriller plutôt efficace, à condition que l'on accepte de se prendre au jeu.
Classe, un thriller super scotchant, construit sur un thème finalement toujours à la mode (les jeux vidéos multi joueurs dans un univers virtuel) qui a tout pour me plaire (ben oui, j’adore les jeux vidéos). Alors certes, après des films comme Matrix, on est un peu blasé, et comme le dit Arzak, ce manga aurait sans doute eu plus d’impact s’il était paru il y a 10 ans. Mais ne boudons pas notre plaisir. L’action est soutenue, le dessin est super dynamique (comme dans Duds Hunt du même auteur), et comme l’histoire se termine en un tome, les fans du genre peuvent difficilement passer à coté de Reset… Vraiment je suis en train de devenir fan de Tetsuya Tsutsui.
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