Jaguar
Sur une planète lointaine et proche à la fois, se dresse dans la jungle une cité maya où sévit un peuple d'amazones. Dans ce monde de femmes subsiste une caste d'hommes : les prêtres, seuls habilités à fournir des descendants mâles - destinés à la prêtrise - aux guerrières. De toutes les autres unions ne peuvent survivre que les filles..
Casterman : Un monde Civilisations précolombiennes Guerrières Jean Dufaux Les Mayas Voyages dans le temps
Na-zfir donne naissance à un couple de jumeaux. Elle consent à en sacrifier un, mais cache l'autre. Emportant son fils, elle s'enfuit dans la forêt où une troupe de conquistadors menée par le seigneur Sarango la tue. Les conquistadors emmènent l'enfant et rejoignent leur base, un vaisseau spatial au coeur de la jungle..
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Date de parution | Novembre 2001 |
Statut histoire | Série abandonnée (1 cycle de 3 albums terminé, puis 1 nouveau cycle abandonné après 1 album) 4 tomes parus |
Les avis
Etrange, cette série, que j’ai empruntée en pensant lire un récit historique sur les Mayas. Encore que, avec Dufaux au scénario, je me disais bien – en le craignant un peu – qu’il allait y avoir du fantastique pour « dynamiser » une intrigue historique (voir ce qu’il a fait sur « Conquistador »). Une partie de l’intrigue, qui joue sur des va-et-vient dans le temps et l’espace, de la Méso-Amérique à l’époque de la conquête à une période contemporaine, m’ont fait penser à une nouvelle de Cortazar, qui a peut-être inspiré Dufaux. Comme si ça ne suffisait pas, Dufaux y ajoute de la SF (toujours le besoin de surenchère chez cet auteur, c’est dommage, le trop étant souvent l’ennemi du bien). Mais ces aller-retours qui se multiplient m’ont parfois un peu perdu, c’est un peu difficile à suivre – comme l’intrigue elle-même, un peu fouillis. Et le troisième album m’est apparu comme le moins clair de tous, comme si Dufaux naviguait à vue avant de trouver une conclusion satisfaisante. Le dessin de Bosschaert est lui plus convaincant. J’ai bien aimé sa colorisation, déjà. Mais aussi son trait. Certaines cases sont très belles. Et il m’a fait penser à Bilal (le visage du héros). Et puis, alors que seuls trois tomes avaient toujours été annoncé, le troisième concluant – brutalement (dans tous les sens du terme) le récit, Dufaux a souhaité se lancer dans un deuxième cycle. Un seul album est paru, Bosschaert laissant la colorisation à Pereyra : j’ai un peu moins aimé son rendu (qui lisse parfois un peu trop les nuances – pour certains visages et décors), et les tons plus sombres. Surtout, ce nouveau cycle n’est relié qu’à l’arrache au récit des trois albums précédents, et il joue quasi uniquement sur la SF. Pourquoi pas (mais alors créer une nouvelle série !) ? Mais c’est surtout que l’intrigue est encore une fois obscure, et que ce quatrième album inaugurant un nouveau cycle est resté orphelin, laissant en plan les lecteurs, qui n’en connaîtront donc pas la fin. Note réelle 2,5/5.
Abscons, hermétique! Le moins que l'on puisse dire c'est que sur les premières planches de cette série il faut s'accrocher, ce que je n'ai pas hésité à faire parce que je suis tout de même un peu curieux. Le problème est qu'il a fallu que je m'accroche jusqu'au bout des 3 tomes. Le gros souci de cette histoire c'est qu'on ne sait pas ce qu'on est en train de lire, le récit oscille entre SF, civilisation amérindienne et époque contemporaine tout cela entremêlé de flashbacks qui ne donnent pas une grande cohérence à l'ensemble. Le dessin a lui des qualités évidentes et certaines planches sont réellement jolies à regarder, D'abord dérouté j'ai vraiment apprécié ces graphismes.
Interpellé par la belle couverture du tome 1, je me suis risqué sur cette série ; dès le début, je me demandais où j'étais tombé, ça sentait le bizarre à plein nez. Ce mélange de plusieurs genres guère compatibles me paraît peu réussi, on navigue entre époque moderne, SF, amazones et civilisation maya de façon improbable, où la plupart des personnages passent leur temps à se tuer les uns les autres ; ça tue, ça tue, ça ne fait pratiquement que ça au long des 3 albums que j'ai lus. Dufaux devient de plus en plus complexe dans ses scénarios en s'empêtrant dans des sujets hasardeux dont il ne sait pas se sortir ; là il fait dans le confus à haute dose. Bref, ça ne m'a pas intéressé, et je n'ai même pas envie de lire le tome 4. Ca m'a vaguement rappelé Vic Voyage, une ancienne série de Macedo des années 80, au ton un peu mystique, où le héros cherchait un monde perdu dans une jungle... Et pourtant, dans "Jaguar", il y a une chose que j'ai apprécié, c'est le dessin, très pictural, où Bosschaert réussit de belles pages ; ses personnages féminins ont des silhouettes menues et athlétiques très séduisantes. Dommage que ce dessinateur soit tombé sur un Dufaux des mauvais jours.
Je ne suis pas fan de science-fiction mais le dessin de Bosschaert m’a tout de même incité à emprunter cette petite série. Et je ne le regrette pas. Le récit est fluide, assez classique, compréhensible et, même si Dufaux joue avec un élément aussi dangereux que le voyage dans le temps et la notion du temps qui passe en règle générale, me semble cohérent dans sa propre logique. Même si je sais bien que ce n’est pas chez ce scénariste que je dois aller, je regrette le manque de notes d’humour. Ici, tout est pris au sérieux sur un ton dramatique. Le dessin de Bosschaert est agréable du début à la fin. Les planches sont bien travaillées et j’ai fort apprécié les dessins qui entremêlent les deux mondes. Cette réalité derrière la réalité, ces cases où jungle et ville fusionnent sont fort à mon goût, esthétiquement parlant. J’ajouterai à cela que les personnages sont très bien typés. Les risques de confusions étaient grands et pourtant, par petites touches discrètes, l’artiste parvient à bien singulariser chacun de ses personnages principaux. Et, cerise sur le gâteau, ses personnages féminins (masculins aussi, je pense mais là on sort de mon centre d’intérêt) sont vachement séduisants. Bon, comme d’habitude, je sors d’un récit de science-fiction en ayant le sentiment de ne pas avoir tout saisi, mais je ne me suis jamais senti décramponné pour autant. Pas mal du tout, en somme.
Je n'ai pas été convaincu par cette série pourtant signée par Dufaux. Les dessins sont très agréables. J'aime réellement ce trait épuré. Le dessinateur maîtrise parfaitement les visages des différents personnages. Tous les ingrédients sont là : joli graphisme, trait simple, couleur agréable... Ce qui pêche, c'est le scénario beaucoup trop alambiqué. La création de cet univers paraît trop artificielle, presque à la manière d'un Bourgeon mais en nettement moins bien. Il y aurait beaucoup d'effort à faire également du côté de la mise en scène. Au final, je n'ai pas été passionné par cette histoire qui semble non pas manquer d'originalité mais d'un véritable souffle.
Aïe aïe aïe... Qu'est-ce que Dufaux a été faire dans cette galère ? Ce que l'on voit en premier, ce sont les couvertures. Plutôt pas mal, accrocheuses même, bien qu'un peu racoleuses. Et puis quand on ouvre... c'est le choc ! Amateur de nanars, d'albums involontairement rigolos, ceci est pour vous. Rarement j'ai vu, même chez Soleil, un dessin aussi maladroit. Le trait au bic est d'une finesse... Voilà un sérieux concurrent à L'Affaire du siècle ou autres Trois Vierges de Hislaire. Non vraiment, il faut voir les personnages aussi expressifs que Steven Seagal, les fautes de proportions ! Si c'était un film, l'équivalent serait les séries Z italiennes des années 80, les sous-sous Conan avec Lou Ferrigno. Comment voulez-vous lire l'histoire dans ces conditions ? J'ai bien essayé, mais c'est impossible de la prendre au sérieux, à moins d'être de très bonne humeur...
Je viens d'achever la lecture des trois tomes d'une traite et je suis content, j'ai rien compris mais ça m'a plu. Enfin rien compris, disons pas grand chose !! C'est vrai que le scénario est très très complexe, et je pense volontairement incompréhensible à la première lecture, ça fait partie du côté mystérieux de la bd. L'univers est fascinant, envoûtant et on se laisse porter dans les différents flashbacks etc. Et le dessin magnifique facilite ce voyage onirique sur les terres du dieu jaguar. Les couvertures sont très belles et les planches souvent très réussies avec une bonne mise en page. Faudra que je la relise pour dire ce que je pense du scénario (si toutefois je comprends mieux).
D’abord, ce sont les couvertures qui frappent. C’est vrai qu’elles sont tout simplement superbes. Et puis on se plonge dans l’histoire, et là encore, on est plutôt séduit par les dessins de Boschaert, il faut bien l’avouer. Les couleurs collent bien à l’ambiance, on sent que le travail d’encrage a été très fidèle aux crayonnés, c’est très agréable à lire. Le contexte n’est pas d’une originalité folle, mais les peuplades d’Amazonie et leurs rites ne manquent pas d’intérêt. Mais l’histoire… ne m’a pas convaincu. Il manque quelque chose, un liant, une âme au récit. Jusqu’à présent, les flash-backs et parallèles entre les époques ne me paraissent pas suffisamment intrigants, n’éveillent pas la curiosité en moi, bref ne me tiennent pas en haleine. Et c’est bien dommage, parce que graphiquement j’étais conquis, j’avais très envie que cette BD me plaise… Mais rien à faire, pas moyen de me détacher d’un certain ennui devant ce qui s’y passe… Est-ce dû à la construction du récit ? Un manque de cohérence ? J’ai l’impression qu’en voulant créer du mystère, le scénariste n’a réussi qu’à installer de la confusion. Peut-être le troisième tome va-t-il contribuer à remonter le niveau de l’histoire, mais pour l’instant je suis assez déçu.
Merci la fnac !!! J'ai acheté ces bd (2 tomes) à cause de l'ex-libris et du carnet de croquis offerts avec, et je suis bien contente... Les dessins de Bosschaert sont legers mais soignés et le coté aerien de la chose est tres agréable...Certaines scènes dans la ville rappelent l'atmosphere de Blade Runner (lorsque Jida rejoint les reclus) mais je renie le plagiat de Matrix dans le look "Trinity" des amazones...là ça passe moins bien! L'histoire qui aurait pu se résumer à un truc bien cucul est exposée avec de nombreux flash-backs et le coté embrouillé de la chose ne la rend que plus attractive...En plus la série ne comptera que trois volumes et c'est sans essoufflement que se melent ici S-F, fantastique et ethnique (ça se dit pas, mais vous saisissez le truc: une civilisation ancienne quoi!) Alors, svp, la fin, merci ! Ça y est, le troisième tome est paru, l'histoire est terminée. J'avais assez peur d'être déçue par une fin baclée et un peu légère, il n'en est rien, le scenario s'achève avec une certaine force, et j'ai bien aimé. Il y a certaines pages toujours magnifiques, avec de très belles couleurs (je pense en particulier au personnage de Dona Vidall, toujours très soigné, et très beau), mais curieusement, au moment où l'histoire bascule je trouve que certaines vignettes deviennent un peu "dégueulasses", avec un dessin moins esthétique, moins épuré, plus gras, plus brouillon, et une colorisation plus aléatoire... Mais, bon, c'est un inconvénient qui reste mineur, et le dernier tome de Jaguar confirme le bien que je pensais de cette série.
Même si les graphismes ont leur style (moi j'accroche pas, mais d'autres peuvent le faire), l'histoire est confuse au possible, avec des pseudo-amazones qui tuent ou doivent tuer en ville (c'est tout ce que j'ai compris). L'univers créé est très loin d'être chaleureux, il en est même repoussant.
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