Zèbre
Dans cette bande dessinée bizarre et merveilleuse à la fois, on retrouve déjà tous les thèmes oniriques chers à David B.
David B. Ecole Duperré Les petits éditeurs indépendants Paris
Dans cette bande dessinée bizarre et merveilleuse à la fois, on retrouve déjà tous les thèmes oniriques chers à David B. Elle a été pré-publiée dans la prestigieuse revue (A Suivre) entre 1985 et 1989 et à l'occasion de cet album, elle s'enrichit de deux épisodes inédits. Le personnage Zèbre traverse un Paris intemporel où l'étrange se confond avec les bas-fonds.
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Date de parution | Avril 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Zèbre est une succession d'histoires courtes assez proche de l'ambiance des incidents de la nuit de David B., on y retrouve d'ailleurs un personnage dénommé Travers. Mais c'est assez similaire sur le plan du dessin, de la rêverie qui s'en dégage. Pourtant je n'ai pas totalement accroché à ces différentes histoires malgré le personnage principal fort charismatique qu'est Zèbre. C'est un homme dont le visage alterne peau blanche et peau noire et qui d'une histoire à l'autre passe d'une vie à l'autre testant tous les métiers. Publié dans les années 80 sous la label (à suivre), c'est malgré tout un récit à voir pour qui est déjà amateur de David B. Pour les autres commencez plutôt par l'ascension du haut-mal par exemple.
David B. a décidément un univers bien à lui, un univers empreint de fantasy urbaine, de folklore du 19e siècle ou du début 20e. Il s'en sert pour créer des récits à la frontière du fantastique, se passant le plus souvent dans une décor de faubourgs parisiens fantasmés. J'aime l'originalité de cet univers et des récits qui en découlent. C'est encore le cas ici avec Zèbre. Ce dernier est un personnage mi-magicien mi-charlatan. L'album se divise en histoires courtes où il est amené à chaque fois dans de nouvelles situations, de nouvelles magouilles pleines d'imagination. Le tout est servi par le dessin lui aussi bien personnel de David B., un dessin au style légèrement naïf. J'aime ce dessin et son contraste noir et blanc. Je le trouve cependant souvent assez confus. C'est un peu aussi ce que je reproche à ces histoires courtes. Elles sont un peu confuses. Mais surtout, je trouve qu'elles manquent de rythme et d'accroche. Aussi originales soient-elles, je ne les ai pas trouvées passionnantes et j'ai décroché à plusieurs passages. Je n'ai pas été complètement séduit.
Quelle surprise !!! Hormis la couverture, le dessin de David B y est différent de ses autres productions : il est beaucoup plus réaliste avec des traits fins mais toujours avec sa maitrise du N&B. Graphiquement c'est superbe. Je conseillerai même aux lecteurs qui souhaitent découvrir cet auteur de commencer par ce one shot. Il s'agit d'un recueil d'histoires toutes aussi intéressantes les unes que les autres. L'imaginaire de David B est fertile, on en a un bel exemple. Beaucoup de thèmes sont présents mais les scenarii ne débordent pas sur l'imaginaire même si ils touchent de près au paranormal. Ces histoires datent de la fin des années 80 mais sont intemporelles. Elles auraient été produites cette année, je n'y aurai vu que du feu !!! C'est étonnant que cette BD ne soit pas plus connue, c'est peut être lié au fait que l'éditeur est lui même inconnu. A découvrir de toute urgence.
Un recueil d’histoires courtes qui ont en commun le mystérieux personnage de Zèbre, ainsi nommé en raison des zébrures qui traversent son visage. On retrouve, ou plutôt, on trouve déjà l’univers fantastique de David B.. On y croise des illusionnistes en tous genres, des gens du cirque, un géant atteint de gigantisme chronique. On suit Zèbre, de l’ambassade de l’Enfer, à la cour des miracles. Le dessin est déjà une pure merveille, pour qui aime le style de David B. Cependant, je pense que ce n’est pas ce que l’auteur du génial “L’Ascension du haut mal” a produit de mieux. Déjà, le format de la nouvelle impose une concision et un rythme particuliers, et ici, je ne trouve pas que David B. maîtrise réellement l’exercice. Les personnages, Zèbre y compris, manquent d’épaisseur, ils ne sont donc guère attachants. En outre, ces histoires sont originales, elles permettent à l’auteur de nous donner un échantillon de son talent et surtout, de son très riche imaginaire, mais, on ne retire pas grand chose de sa lecture. Peut-être est-ce néanmoins une bonne introduction à son oeuvre.
Ambassadeur de l'enfer, grand astrologue de la cour des miracles, magicien de cirque, exorciste indicateur de police, escroc vendeur de rêve et de fantaisie, rebouteux et devin foireux, Zèbre évolue dans le Paris interlope des charlatans, mendiants, lépreux, bêtes de cirques, faux fantômes, nains de jardin et géants aveugles. Publiés à la grande époque d'(A Suivre), ces histoires nous remettent en mémoire l'importance que joua cette revue pour renouveler la BD et la libérer de ses carcans traditionnels. Les chutes des histoires ont d'ailleurs elles aussi le goûts des récits d'(A Suivre) d'antan, en finissant plutôt mal dans une ambiance mi-mélancolique, mi-blasée. Cet album permet également de découvrir les premiers travaux de David B. sous l'angle d'un genre (abandonné par la suite) qu'il maîtrisait relativement bien. Bref, un David B. différent mais néanmoins très intéressant.
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