Nero
Brescia, Italie, de nos jours. Giuliano Nero, un ex-flic devenu détective privé, végète dans une sorte d’indifférence grise et apathique. Décalé, démotivé, absent. Jusqu’à ce qu’un homme, venu vers lui en désespoir de cause, parvienne à le sortir de sa torpeur : le père d’une jeune femme assassinée récemment, Silvia, retrouvée égorgée dans une scierie. Les terribles blessures qu’on lui a infligées ont été grossièrement recousues sur les lieux du crime, très certainement par son assassin.
Auteurs italiens Détectives privés Italie Russie Serial killers
Brescia, Italie, de nos jours. Giuliano Nero, un ex-flic devenu détective privé, végète dans une sorte d’indifférence grise et apathique. Décalé, démotivé, absent. Jusqu’à ce qu’un homme, venu vers lui en désespoir de cause, parvienne à le sortir de sa torpeur : le père d’une jeune femme assassinée récemment, Silvia, retrouvée égorgée dans une scierie. Les terribles blessures qu’on lui a infligées ont été grossièrement recousues sur les lieux du crime, très certainement par son assassin. Un suspect – un repris de justice – a été arrêté presque aussitôt, et accusé du meurtre. Lors de son procès, l’homme, schizoïde avéré, reconnaîtra même les faits. Mais cette version ne parvient pas à convaincre le père de Silvia. Pétri de doutes, Nero se lance sur la trace du véritable criminel, resté impuni. La première piste sérieuse que lui fournit son enquête est celle d’un chenil, qui a tenté de joindre Silvia trois jours avant sa mort. .
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Date de parution | Août 2006 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Tomes : 1 2 3 Constatation immédiate et satisfaisante : le dessin est vraiment très très bon ! A première vue le scénario paraît assez classique, bien construit, avec un personnage et une atmosphère très bien travaillés. Bien qu’en 2 tomes la première histoire ne m’a convaincu qu’a moitié... La première bd est très intéressante mais la seconde beaucoup moins à mon goût…. Allez savoir pourquoi. Le fait que j'anticipe –et je ne sais pour quelle raison- une partie de la révélation finale m'a gâché légèrement le plaisir, sans entamer complètement pourtant le plaisir du premier tome. Je me suis dit "un coup dans l’eau". J’ai commencé le troisième tome avec réserve, sur la défensive, et là, et bien je me suis fait embarquer en beauté ! Les éléments du deuxième tome ont un peu transformé notre "héros", il est à mon sens beaucoup plus intéressant, torturé, sombre et énigmatique, bref il y a des séquelles de son passé. Et pour le coup le second album prend de la valeur à mes yeux pour ce qu’il apporte à la suite de l’histoire… Comme vous l’aurez compris mon tome préféré est sans conteste le troisième, je connais mieux mon héros et son histoire. L’évolution de son caractère est crédible et encore plus prenante. L’histoire, bien qu’encore une fois assez classique, s’avère assez plaisante. Cela est du à la présence, à la personnalité de notre héros et a sa vivacité d’esprit, au scénario bien ficelé et prenant et, bien sur, aux personnages secondaires bien "dessinés", psychologiquement parlant pour la plupart. (pas tous malheureusement). La suite quand vous voulez, je suis partant. Scénario (coefficient 2) : 14/20 Dessin : 17/20 Univers, atmosphère : 15/20 Développements et psychologie des personnages : 17/20 (15.4/20)
Nero c'est avant tout une très jolie bd, avec ses couleurs directes, des personnages de grande taille qui nous donnent l'impression de faire partie de la scène, ainsi qu'un découpage assez original des cases. C'est très agréable visuellement. Quant au scénario il est assez commun, le détective qui court après un criminel n'a rien de nouveau, sauf peut-être dans le deuxième tome où l'histoire prend une autre tournure ; malheureusement vers la moitié de ce second tome j'ai senti venir la chute et du coup je n'ai pas eu de réelle surprise. Quant au troisième tome c'est une enquête finie mais elle est inférieure à la première. A noter qu'il y a aussi quelques petites facilités scénaristiques, ce cher détective tombe parfois trop facilement sur des indices ou a de bonnes idées fulgurantes qui vont le mettre sur la piste et la bonne évidemment. Cela dit, le rythme est soutenu tout au long des ces trois opus et c'est plutôt une agréable lecture et surtout un plaisir des yeux, d'où mon conseil à l'achat.
Waouh ! Voila ce que j’ai dit en arrivant à la fin du 2ème tome. Ce polar commence de manière classique. Dans une ambiance Italienne, on suit un ancien flic, nouvellement détective privé, embauché par un père pour retrouver le tueur de sa fille, qui n’est certainement pas l’homme qui a avoué. On va alors découvrir qu’il s’agit d’un tueur en série qui opère dans un cimetière et qui recoud les blessures de ces victimes. Le déroulement du 1er tome est un peu convenu et la fin est un peu rapide voir un peu « facile ». Puis vient le deuxième tome qui emmène le détective au plus proche du tueur et au plus profond de lui-même, par un fait que je ne révèlerai pas. Il va alors emprunter un chemin de non-retour au cœur de la Russie, terre d’origine du criminel, et par la même au coeur de son être. Crippa réussit parfaitement à retranscrire toutes les pensées, les dérives et les craintes de Nero. Il en est de même pour l’atmosphère chaleureuse de l’Italie qui est alors remplacée par la froideur de la Russie et les personnages qu’il va alors rencontrer correspondent à la dureté de ce pays. La narration est parfaite, l’avancée par à-coups correspond bien au déroulement d’une enquête et la psychologie de Nero est parfaitement retranscrite par la voix-off. Mutti met en place un graphisme réaliste comme il sait le faire. Le trait est de qualité, et les décors mettent parfaitement dans l’ambiance de la vieille Italie ou de la glaciale Russie. Un grand coup de chapeau à Bussacchini pour sa mise en couleur « directe » qui réussie un rendu sans faille des différentes ambiances. Le 1er tome était déjà très plaisant, mais il lui manquait un point d’originalité dans le déroulement, mais avec le 2ème tome, on entre dans un récit plus complet qui nous emmène au plus profond du personnage de Nero.
Voilà un thriller graphique qui m'a totalement convaincu. Derrière une histoire de détective à la recherche d'un tueur en série, ce qui m'a surtout plu, c'est l'approche psychologique des personnages. C'est drôlement bien senti et j'ai retrouvé certaines ambiances des meilleurs films du genre. Le personnage de Néro est attachant et humain. J'ai beaucoup aimé sa complexité et ses failles. Sa souffrance aussi, qui en fait un homme et pas un banal redresseur de tord à la volonté de fer et monolithique. On se sent proche de ce personnage parce qu'il est tout à fait banal. Comme les questions et les doutes qui l'agitent d'ailleurs. En découvrant chacun des 2 tomes, on arrive bien à s'identifier à cet homme pugnace mais tenaillé par ses démons intérieurs. Côté graphisme, j'ai aussi accroché. Le style est réaliste et précis. Il sert parfaitement le propos et son découpage fluide et parfaitement mis en valeur par des couleurs en demi teintes, nous permet d'avancer dans l'histoire sans jamais perdre de vue l'intrigue de base. Pour moi, c'est de la très bonne bd.
Je rejoins les impressions de Ro et de Spooky sur ce polar. "Néro" est un premier tome très prenant qui bénéficie pourtant d’un traitement des plus classiques. L’originalité du récit s’efface au profit d’une mécanique bien huilée qui voit un privé (ex-policier) enquêter sur un serial killer. La narration, efficace, amène le lecteur à suivre pas à pas Néro dans ses investigations. Il n’y a pas de fausses notes. Les facilités scénaristiques soulignées par Ro ne décrédibilisent pas vraiment le récit. En effet, un serial killer finit bien souvent par commettre des erreurs lorsqu’il pense être intouchable. On peut toutefois s’interroger sur l’intérêt d’un deuxième opus, vu que l’enquête semble quasi aboutie. Mais peut être que cela servira à étoffer le récit et à voir poindre certaines révélations ou retournements de situations. En ce qui concerne les planches de Mutti, je les trouve très réussies. Plus que le dessin (très bon au demeurant), c’est l’ambiance générale (résultant de la technique de mise en couleur) qui accroche le regard. Bref, les italiens nous ont souvent habitué à de belles surprises, ces deux auteurs ne dérogent pas à cette règle. 3 étoiles amplement méritées pour le moment, peut être 4 si le deuxième opus est à la hauteur du premier. :) Après un premier tome d’une maîtrise narrative indéniable mais fort classique finalement dans sa trame, le suivant surprend par la rupture qu’elle occasionne avec le précédent. Ce second opus explore la psychologie tourmentée de Néro. C’est bluffant et vraiment bien amené. Bref, pour une série qui évolue dans le bon sens du terme, il est logique de monter la note pour la porter à 4 étoiles méritées. Comme quoi, il est souvent hasardeux de juger une série juste après le premier tome . . .
Pour être classique, "Nero" est classique. Difficile en effet de faire moins original. Et pourtant sa lecture est plutôt agréable. Grâce à un graphisme léché, sans être toutefois tape à l'oeil. Andrea Mutti, qui a réalisé auparavant des histoires de super-héros, ou des récits d'aventure comme "Nathan Never", a un style solide, réaliste, plutôt agréable à l'oeil. Ses décors, typiquement italiens, sont aussi bien représentés, avec ce qu'il faut de patine du temps. Ca donne presque envie d'aller faire un tour à Brescia... Face à mon avis mi-figue mi-raisin, Andrea Mutti, le dessinateur, m'avait prévenu : le tome 2 serait très surprenant. Non pas au niveau de son dessin, qui en dépit d'un grand classicisme, est quand même d'une efficacité et d'une maîtrise assez admirables, réhaussé par des couleurs de Bussachini qui installent bien l'ambiance. Une ambiance ici bien différente du tome 1, où après la pluie de Brescia, on se retrouve dans un décor sibérien ou presque. Non, c'est plutôt au niveau de l'histoire que la surprise joue... et à plein ! Nero est toujours obsédé par le Fossoyeur, dont la personnalité et l'"oeuvre" le hantent comme jamais il ne l'a été. Cette hantise se retrouve dans les monologues du héros, mais aussi dans l'ambiance, qi malgré les grands espaces, reste étouffante. Et puis, ce rebondissment à la fin... Je ne l'ai pas vu venir, c'est énorme ! Et ça relance l'intérêt de la série, tout relatif après le premier tome.
Nero est un polar plutôt classique en BD. D'origine Italienne, il bénéficie d'un décor Italien assez sympathique. Le dessin de Mutti est de très bonne qualité, notamment au niveau des couleurs. Certaines cases sont très belles. Décors et personnages sont soignés. Par contre, je lui reprocherais un manque flagrant de profondeur par moment, en particulier du fait de perspectives ratées ou applaties. Le scénario est celui, très classique, de l'enquête d'un détective privé. Ca commence comme n'importe quel polar noir où un client vient chercher un détective, ex-flic un peu blasé. Cela se poursuit ensuite par la recherche d'un serial-killer. Le tout est plutôt basique et raconté sans fioritures. Mais l'intrigue est rondement menée et la progression de l'enquête prenante et plaisante. Seules quelques facilités scénaristiques sont à déplorer (coincidences chanceuses, erreurs idiotes de l'assassin, etc...). Mais, pour quelqu'un qui n'apprécie que très peu les polars, j'ai lu cette BD avec plaisir et interêt. Et pourtant, il n'y a vraiment rien de marquant et d'original dans cette histoire... juste une lecture plaisante. Je me pose un peu la question de l'interêt de ne pas s'être arrêté à un seul tome puisque l'enquête semble résolue à la fin de ce tome 1 mais que ça se termine tout de même sur un "à suivre..." dont je doute pour le moment de l'interêt. Mais attendons de voir...
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