Host Club - Le lycée de la séduction (Ouran Koukou Host Club)
Entrez dans le Club des Hôtes...
Hakusensha Shojo
Cette année, Haruhi entre au lycée. Elève brillant mais démuni, ses résultats scolaires lui ont toutefois permis de rentrer dans un établissement privé de très grand standing : le lycée Cerisiers et Orchidées. Un jour, alors qu'Haruhi est à la recherche d'un endroit calme pour étudier, il franchit la porte de la salle de musique. Mais il est loin d'imaginer ce qui l'y attend. En effet, il s'agit du Club des Hôtes, où des élèves "beaux" et stylés s'exercent à séduire les jeunes filles et proposent leurs services à leurs camarades.
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Date de parution | Mars 2006 |
Statut histoire | Série terminée (Réédition en cours en albums doubles) 18 tomes parus |
Les avis
J'adore l'anime et c'est pourquoi je voulais absolument lire le manga. Au final, je suis content d'avoir lu cette série, mais je préfère son adaptation. Les deux points forts de ce manga sont l'humour (quoique je trouve que l'anime est plus marrant à cause d'un meilleur rythme) et les personnages sont attachants. J'aime donc le manga lorsqu'il ne se prend pas au sérieux sauf que malheureusement il y a des passages qui ne sont pas humoristiques et ces passages m'ont un peu ennuyé (quoique les moments romantiques sont parfois mignons). Et puis vers les derniers tomes je commençais à en avoir un peu marre. Le dessin est sympathique.
Host Club ou comment passer des heures à se tordre de rire et à réveiller vos voisins... Un manga qui réunit tous les stéréotypes du shojo, les exagérant jusqu'à l'outrance. Tous les personnages typiques des comédies romantiques y sont représentés, du beau gosse riche à millions qui fait tomber toutes les filles au bisho kawaii fan de lapins et de biscuits, en passant par l'otaku de service, imaginant des vies cachées et souffrances intérieures aux héros. Sauf que... Sauf que tout ça, c'est une pure parodie complètement assumée par l'auteur qui les met en scène. Pour preuve, son héroïne est totalement en décalage avec ce petit monde déjanté, elle observe, blasée, leurs réactions devant "le monde des prolétaires". Intéressés par toutes les actions des pauvres, de ce qu'ils mangent à leurs manières de vivre, les héros restent fascinés par le café instantané, ne conçoivent même pas l'existence d'une piscine gonflable, (lorsqu'on la leur décrit, ils pensent à un canot) puisqu'ils peuvent prendre un jet privé et rejoindre leur plage privée. Leur petit monde de richesses et d'exagération se heurte à celui de l'héroïne, qu'ils se mettent en tête de protéger et de faire profiter de leur monde. Fantasmant complètement le sien, "vive la pauvreté!", les héros évoluent tour et à tour et ont droit chacun à leur quart d'heure de gloire. Après avoir lu des titres comme Hana Yori Dango, où le même genre de monde est mis en scène (confrontation entre les héros riches et l'héroïne pauvre) c'est une véritable bouffée de fraîcheur qu'on aspire à pleins poumons. S'écartant de l'habituelle figure de l'héroïne naïve voire bébête, Haruhi, loin d'être fascinée par cet environnement, se retrouve un peu obligée de les guider dans les supermarchés ou autres marchés du peuple. Les dix premiers tomes exploitent complètement ce fil humoristique, approfondissant les personnages, ne les reléguant pas seulement à leur statut de stéréotypes stéréotypés au maximum. Une légère trame romantique vient d'apparaître, mais plus moteur d'autres scènes comiques que de guimauve puisque le héros concerné ne se rend même pas compte qu'il est attiré par Haruhi et se prend pour son père. Un manga à lire et à relire pour découvrir des répliques plus tordantes les unes que les autres, voir le héros (pas si héros que ça) bouder dans son coin quand l'héroïne le remet en place sans le faire exprès (son innocence la poussant parfois à être blessante...) et aimer tous ces personnages (qu'on déteste habituellement tellement ils sont plats), qui reprennent de la profondeur (ou de la stupidité aberrante) pour notre plus grand plaisir.
Je précise que je n'ai lu cette série que par curiosité intellectuelle, et parce que des auteurs fous de manga m'en ont vanté les mérites. Sinon, je n'y aurais même pas jeté un regard... Et après l'avoir lue, je n'y trouve pas beaucoup plus d'intérêt. Il y a deux postures à employer pour ce genre de manga. Soit on le prend très au sérieux, en accrochant au côté shôjo, et on est attendri par ce groupe de bisexuels qui passe son temps à se chamailler tout en passant sa vie entouré de fleurs. Soit on prend tout au second, voire au troisième degré, et on voit tout le côté parodique qui sous-tend l'oeuvre. Seulement voilà. L'auteur, elle, ne semble pas réaliser ça avec un objectif parodique, si l'on s'en tient aux apartés qui parsèment les volumes. Alors, dans ce cas, c'est vraiment du n'importe quoi... Des bulles dans tous les sens, des personnages certes très différents mais carrément caricaturaux, et du coup la lecture en est plutôt difficile, d'autant plus que les cadrages sont complètement explosés. Heureusement que le dessin est agréable, mais sans plus, et permet de faire passer la grosse pilule.
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