JLA - Justice
Will Eisner Award 2010 : Best Graphic Album: Reprint (pour l'édition Absolute). La Ligue de Justice d'Amérique, réunissant entre autres Superman, Batman, Wonder Woman et Green Lantern, se trouve confrontée à des ennemis particulièrement dangereux, prêts à tout pour écarter ceux qui voudront les empêcher de conquérir le monde.
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La Ligue de Justice d'Amérique, réunissant entre autres Superman, Batman, Wonder Woman et Green Lantern, se trouve confrontée à des ennemis particulièrement dangereux, prêts à tout pour écarter ceux qui voudront les empêcher de conquérir le monde. Cet album réunit les trois premiers épisodes de la superbe maxi-série JLA : Justice, écrite et mise en peinture par Alex Ross, Jim Krueger et Doug Braithwaite, les couvertures originales et de superbes portraits de héros et criminels célèbres. Alex Ross, Jim Krueger et Doug Braithwaite vous proposent la première partie d’une aventure en grand format, où les super-vilains… font le travail de la JLA ?
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Date de parution | Juillet 2006 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
2.5 Je me retrouve dans l'avis de Ro. Le dessin réaliste d'Alex Ross est superbe, mais le scénario ne m'a pas trop convaincu. Il y a des bonnes idées dans cette mini-série comme le fait que des méchants veulent soudainement rendre le monde meilleur et semblent régler des problèmes graves comme la fin dans le monde, mais ce n'est pas raconté de manière palpitante. Le scénario est souvent un peu confus vu qu'on saute constamment d'un personnage à l'autre. On voit que Ross se fait plaisir en dessinant le plus de personnages de DC Comics qu'il peut, mais ça donne un récit qui semble partir dans tous les sens. De plus, je n'ai pas aimé la narration qui m'a semblé prétentieuse et ennuyeuse. Ça se laisse lire si on est fan de l'univers de DC Comics (il y a tellement de personnages que je pense qu'un lecteur qui ne connait pas trop les comics de super-héros risque de s'y perdre facilement), mais ce n'est pas une lecture mémorable en ce qui me concerne.
Voila enfin une version moderne de comics de super-héros qui renouvelle le genre avec bonheur, encore que je reste circonspect dans le cas présent. Le vrai bonheur, c'est de retrouver la Ligue presque au complet , en tout cas une foule de super-héros dont je lisais les exploits dans le pocket Super Action paru chez Arédit vers la fin des années 70. Il faut dire que ce super groupe qui s'inspirait directement de la Justice Society of America, qui fut crée en 1960 à l'instigation du génial Gardner Fox, ne pouvait que plaire aux fans et se plaçait comme le concurrent direct des Vengeurs qui ne seront crées à la Marvel par Stan Lee que 3 ans plus tard. Ce groupe a été crée à la demande de D.C. qui souhaitait réunir tous ses héros célèbres en une seule équipe et dont la première réunira Superman, Batman, Wonder Woman, Aquaman, Flash, Green Lantern, Black Canary et Martian Manhunter ; on les retrouve donc dans cette série de comics avec en plus Hawkman, Green Arrow, Plastic Man, Atom et quelques autres, car l'intérêt de la série sera de permettre la permutation constante de ses membres au fil des années, comme dans d'autres groupes de super-héros. Une centaine d'entre eux a fait partie de la Ligue de Justice (ou JLA) à un moment ou un autre, chacun a joué son rôle et utilisé ses pouvoirs en fonction des circonstances, l'ambiance étant moins tendue que chez les Vengeurs ; en effet, ils se ralliaient plus facilement pour préserver la paix de l'humanité, et cet esprit a été conservé ici. De même que dans l'ancienne formule de la JLA, tous ces héros n'avaient que de courtes séquences ensemble, chacun ayant droit à son chapitre pour mieux le mettre en valeur, dans cette version moderne, ils sont plus souvent ensemble, c'est ce que le public réclame, car l'association des pouvoirs et des caractères est toujours intéressante. L'innovation survient au niveau des super-méchants : alors que la glorieuse JLA se battait contre des ennemis comme les Martiens Blancs, Zazzala la reine des Abeilles, le chevalier des ténèbres Prometheus, le conquérant stellaire Starro ou encore Mageddon, entité abominable qui visait la fin des temps, les auteurs ont ici réuni une alliance redoutable des ennemis propres à chaque super-héros comme Black Manta, Nigma, le Joker, Sinestro, Lex Luthor ou Poison Ivy... Dire que chacun des super-héros est malmené par cette équipe de déjantés est un euphémisme, on peut même dire que certains morflent sérieusement, car l'atout faible du scénario est qu'il est inutilement compliqué ; je sens que pour se renouveler, les auteurs se sont cru obligés de faire dans l'extrapolation intellectuelle, c'est parfaitement inutile et c'est ce qui me gêne un peu ici, car l'histoire aurait pu se réduire à un peu plus de simplicité. En tout cas, ça prend une dimension tragique avec parfois une dose de cruauté surprenante qu'on rencontre rarement dans des comics de super-héros. Mais le plus beau, c'est bien-sûr l'aspect graphique : cadrages et mise en page spectaculaires et très modernes, couleurs psychédéliques qui créent des ambiances, dessin absolument somptueux basé sur un hyperréalisme très esthétique mais dont le seul petit inconvénient est que les personnages prennent parfois la pose. Un bon comics qui plaira surtout aux plus jeunes qui n'ont pas connu l'ancienne version de la JLA.
A l'instar de la saga Kingdom Come, du même dessinateur, "JLA : Justice" est d'ores et déjà un bijou que je suis fier de pouvoir afficher sur ma bibliothèque. L'action est intense et les coups de théâtre nombreux, c'est du grand art ! Encore une fois, Alex ROSS nous offre un Superman réaliste et fort, comme il l'avait déjà fait avec "Superman : Paix sur Terre", et tous ses héros sont aussi bien réalisés (Batman semblable à "Guerre au Crime", etc), ce qui rend ces héros plus proche du commun des mortels, en l'occurrence nous. Une BD à ne pas manquer.
Un grand album cartonné, Alex Ross au dessin, la JLA de l'age d'argent (Superman, Batman, Flash, Green Lantern, Aquaman, etc.) : devant cet album et ce qu'il proposait, même si je n'avais aucune idée de son scénario, j'ai assez peu hésité, ne serait-ce que par curiosité. C'est bien Alex Ross qui est aux commandes du dessin. Et pourtant, en réalité, il n'a fait ici que les couleurs. Mais il s'est tellement approprié le dessin initial de D. Braithwaite qu'on se croirait exactement dans une BD totalement dessinée par Ross. Cela implique donc un photo-réalisme et des images impressionnantes de talent. Si ce n'est quelques visages un peu trop similaires rendant difficiles la différenciation de personnages quand ils n'ont pas leur costume approprié, ce sont là de très belles planches. Bien sûr, il faut aimer ce style presque photographique mais même ceux qui n'aiment pas ne peuvent que constater la prouesse graphique d'Alex Ross. Hormis des postures un peu trop dramatiques de ses personnages, on a l'impression d'être véritablement plongé dans un film aux superbes effets spéciaux : on s'y croirait. Qu'en est-il maintenant du scénario ? Eh bien, il faut admettre que ce seul premier tome laisse assez le lecteur sur sa faim. L'intrigue est très confuse, sautant d'un personnage à un autre, d'un lieu à un autre. Les scénettes se suivent sans que leur liant apparaisse clairement. A la manière d'un Kingdom Come, l'histoire met en scène une foule de super-héros et super-vilains, jouant la carte de la grande dramaturgie où tous les peuples du monde sont affectés et où les super-gentils craignent de voir leur ère disparaitre sous l'effet de visions d'un cataclysme à venir. A la fin du premier tome, on est guère avancé. Des héros sont emprisonnés par des vilains, d'autres vilains agissent soudainement pour le bien de l'humanité, d'autres héros agissent soudainement bizarrement, s'auto-détruisant par exemple... mais on ne comprend pas encore ni pourquoi ni par qui ces évènements interviennent. Et on en ressort avec l'impression d'avoir survolé une suite de scènes d'actions ou tragiques sans s'être attaché à l'intrigue elle-même. Et arrivé au bout de la série dans son entier, j'en ressors avec une certaine impression de vacuité. Le scénario est tout sauf marquant. Les évènements s'enchainent, les personnages se succèdent comme une grande galerie de personnages, mais le tout manque de struccture, d'accroche et finalement d'intérêt. Il en ressort donc une belle panopile de jolies planches mais une lecture plus ou moins dispensable.
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