Voyage à Uroshima (Uroshima monogatari)
Bienvenue à Uroshima, la ville où on baise comme on dit "bonjour".
Hentai Ohta Publishing Sakka, l'autre manga Seinen
Du héros de Voyage à Uroshima, on ne connaîtra pas le nom, et peu importe. Ce monsieur tout-le-monde d’âge mûr, dans le train qui le ramène d’un séjour en montagne, rêve qu’il fait l’amour avec une lycéenne devant les autres passagers. A son réveil, le train est arrêté en gare d’Uroshima. Quand la lycéenne de son rêve apparaît, il part à sa poursuite, et découvre une cité dont les habitants jouissent d’une libido exceptionnelle et nullement assujettie à la pudeur. D’abord gêné par la débauche sexuelle environnante, notre héros s’interroge, avant de prendre goût aux coutumes locales. En s’inspirant du célèbre conte d’Urashima Tarô, où un pêcheur découvre un merveilleux royaume sous-marin, Yôji Fukuyama signe une fable érotique aussi bizarre que décapante. . Texte : casterman
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Date de parution | Juin 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Très intéressant ce one-shot, et même très amusant. J'avoue que l'idée de base me semblait plus prétexte à une débauche orgiaque qu'à un scénario réfléchi, et pourtant j'ai eu le droit à une BD plutôt soft sur le plan sexuel, mais par contre plus approfondie que je ne pensais sur le plan scénaristique. Ce qui est bien fait, c'est déjà l'ambiance du récit, parfois sombre et qui part un peu dans le gore au bout d'un moment (je vous laisse la surprise), mais avec des touches d'humour très bien apportées. Et j'ai beaucoup aimé l'idée de ce type frustré depuis 4 ans qui voit un fantasme lui échapper à chaque fois qu'il tente de se l'approprier. Je pense qu'il y a une réflexion derrière, sans doute propre à la société japonaise (et que j'ai donc, moi petit français, du mal à comprendre). Mais j'ai trouvé plusieurs idées vraiment intéressantes. Le fait aussi de rajouter la légende à la fin pour permettre la comparaison est très intéressant, et je crois qu'un parallèle entre les deux est assez net au niveau de la notion temporelle (mais je vous laisse le découvrir). Et enfin, j'ai trouvé le dessin sympa, même si il est simple. C'est efficace, et je n'ai pas trouvé qu'il collait bien au récit (notamment en restant très soft vu le cadre, et bien entendu : flou pour les parties génitales). En bref, un manga bien sympa dans le genre érotique, mais qui sait rester très soft. C'est de l'érotisme, pas du pornographique (ne l'oublions pas). Par contre je ne mets que 3 étoiles car deux choses m'ont embêté : le fait de ne pas avoir tout compris, et la fin qui est très abrupte. J'ai été déçu que le manga se finisse si brusquement sans une petite page supplémentaire. Dommage. Mais le tout est d'excellente facture. Lisez-le, il en vaut la peine.
Voyage à Uroshima est un manga très particulier. L'histoire peut paraître très naïve et être considérée comme un prétexte pour montrer du sexe à toutes les pages comme n'importe quel "hentai". Mais on se rend vite compte que finalement, l'érotisme passe au second plan. Dans une première mesure car aucun rapport n'est finalement montré de façon très explicite (pas de gros plans ou même d'image sur les pénétrations contrairement aux mangas "hentai") ; et dans une seconde mesure car on suit surtout les interrogations de ce quinquagénaire, son malaise et son abandon vers ces pratiques "à Rome, comporte toi comme un Romain". Sous ses aspects de manga érotique se cache une véritable critique d'une société nippone qui, d'un côté, se veut plutôt libérée (notamment sexuellement) mais qui d'un autre côté, connait une sorte d'autocensure de mauvaises fois. Ce manga en est l'illustration parfaite dans la forme (les parties génitales sont plus ou moins floutées (suivant les moments) et dans le fond (l'histoire elle-même parle de ce côté sexuellement débridé tout en gardant une ambiance oppressante presque malsaine). Alors qu'est ce que c'est que ce Voyage à Uroshima ? Comme il est expliqué à la fin du manga, il s'agit de l'adaptation en manga érotique d'une fable asiatique parlant des attachements que l'on peut avoir envers ses proches et au temps qui passe. Finalement, toute cette histoire, bien que très déconcertante, se trouve très bien menée. Le seul petit bémol provient des dessins qui sont très (trop) simples. Mais finalement, est-ce si important d'avoir des chefs-d'oeuvres à toutes les pages pour raconter quelque chose d'assez profond ? En tout cas, ce manga est une très bonne surprise et une lecture quasi-philosophique pour tout lecteur qui cherchera un peu à creuser le pourquoi de cette aventure plus qu'étrange.
J’ai acheté ce manga dans un hard-discounter du livre, j’ai été alléché par son prix de vente. Ce n’est que bien plus tard que je me suis aperçu (en clair : au moment de lire ce récit !) de mon acquisition d’un manga érotique ! Et quelle histoire de dingue ! Imaginez un peu que vous preniez le train et que vous vous débarquiez à une gare inconnue non référencée sur aucune carte s’appelant « Uroshima »… et que vous vous aperceviez que tous les habitants, jeunes ou vieux, de cette ville s’embrassent, se bisent, s’enlacent, s’étreignent, s’enlacent, se prennent du plaisir, se baisent, se forniquent, se culbutent, s’accouplent, se font des papous et des goulougoulous, se masturbent, se cherchent l’extase, se prostituent, se ramonent leurs sexes, se pervertissent, se niquent, se comportent en nymphomanes, s’envoient en l’air gravement, se vident de leurs spermes, sans pudeur et sans crainte d’être victimes d’adultère, bref, font l’amour naturellement et simplement comme si on disait « bonjour » dans n’importe quel lieu public (comme ça, dehors, devant toi quand ils ont envie) ! Et attention, à condition d’utiliser un préservatif (sinon, c’est le babyboom assuré !) ! Une histoire de dingue : c’est ce que se disait le vieil homme « héros » de ce manga jusqu’à ce qu’il en prenne du plaisir (on le comprend !) avec les habitantes de cette ville et qu’il rencontre une jeune femme d’Uroshima dont il tombera éperdument amoureux… Bon, que dire de ce manga ? Ben, pas grand’chose sinon que j’aurais bien aimé être à la place de ce grand chanceux ! (Eh oui, en tant qu’homme, il faut bien reconnaître que ça fait partie de nos rêves, non ?) Bref, ça laisse rêveur… et ce récit est plutôt bien raconté. J’y ai apprécié les séquences humoristiques où les gens font la queue et celle avec le chien (en même temps : quelle horreur !). Juste un reproche : j’aime les fins ouvertes mais pour ce manga, je l’ai trouvée trop expansive et trop brusque ; pour une fois, j’aurais bien aimé découvrir la suite des aventures sexuelles de ce vieil homme ! Au niveau du dessin, c’est loin d’avoir le niveau d’un Manara mais ça reste assez plaisant à contempler grâce aux mimiques humoristiques des personnages. Dommage que les sexes, surtout des femmes, soient floutés (euh… ne pensez-pas que je sois un pervers ou un obsédé hein !)… Une histoire fantastique qui me fait rêver, des situations comiques et un bon plaisir de lecture : voila ce que je retiens du « Voyage à Uroshima » en tant que lecteur masculin. Toutefois, malgré son sujet, je ne considère pas ce manga comme un récit pornographique (d’ailleurs, les images qui devaient être « osées » sont floutées… C’est bête hein ?!).
"Voyage à Uroshima" peut être analysé comme une espèce de mauvais clin d'oeil à Hiroshima tant les noms se ressemblent. Je trouve que ce n'est pas forcément ce genre d'hommage auquel des victimes de la bombe nucléaire pouvaient s'attendre ... On sera prévenu que nous sommes le bienvenu dans un pays où tout le monde baise comme chien et chat avec tout le monde sans aucune gêne dans la rue et partout. Je me suis demandé dans quel délire totalement utopique et érotique je m'étais embarqué. C'est franchement pathétique par moment et même du plus mauvais goût. Bref, il faut aimer ! La bizarrerie confère en effet au lecteur un certain malaise dont il sera difficile de sortir. Il faut y voir un fantasme géant à l'échelle de toute une ville. Du coup, ce petit vieux totalement frustré sexuellement dans la vraie vie se voit changer en une espèce de Don Juan dans ce monde imaginaire. Il est clair qu'entre l'impuissance et la castration, on n'aura guère le choix que l'illusion d'un fantasme inassouvi.
Sympathique voyage que ce séjour dans la quatrième dimension d'Uroshima. Je ne suis pas sûr d'avoir compris tous les messages que l'auteur tentait de faire passer ni même le raisonnement qui l'a amené à créer une œuvre si étrange. Voyage à Uroshima est un OVNI de la BD érotique. C'est véritablement original, c'est intéressant et agréable à lire. En revanche le graphisme quelconque m'a moins emballé et je reste un peu dubitatif quand même à la fin de cette lecture... Une sorte d'impression d'être passé un peu au travers, de ne pas avoir tout bien compris... Un peu comme le "héros" de cette histoire d'ailleurs ! Je regrette également que certaines questions restent sans réponses... Même si ces réponses n'ont peut-être pas tellement d'intérêt au final (on est dans la 4ème dimension et pis c'est tout quoi !) Côté érotisme c'est plutôt le calme plat, malgré l'abondance de chair, l'aspect "émoustillant" de ce manga, pourtant pornographique, est assez dérisoire voire inexistant.
Ce manga est à mourir de rire. Un homme, disons la quarantaine, débarque par hasard suite à un voyage en train dans un petit village de montagne où l'acte sexuel est très naturel et démonstratif. Assez frustré et au départ choqué par de telles pratiques, il s'adapte rapidement aux us et coutumes locales et devient même courtisé par la gent féminine pour sa vigueur. Ce village est une sorte d'îlot insolite coupé du monde ne figurant pas sur les cartes et où le temps n'a pas la même emprise qu'ailleurs. L'auteur réalise un manga insolite, décrivant une sorte de paradis pour personne en mal de plaisir et sans contrainte sociale si compliquée. Le dessin est bon, et c'est agréable de lire une histoire légèrement barrée comme celle-ci :)
Etonnant ouvrage. Cette adaptation d'une célèbre et ancienne légende japonaise sous forme de manga érotique assez débridé (sans jeu de mots) m'a vraiment déstabilisé. Même si les scènes de zig-zig (pour reprendre une onomatopée propre à la BD) sont très, très nombreuses, et parfois émoustillantes, je ne suis en définitive pas vraiment sûr qu'elles constituent l'intérêt premier de ce bouquin, ou en tout cas la finalité recherchée par son auteur. Il y a derrière tout ça un message certainement beaucoup plus profond sur la société nippone contemporaine, la complexité des rapports humains en son sein, ou un autre truc dans ce genre là. Malheureusement, je ne connais pas assez bien la civilisation et la culture japonaises pour capter ce fameux message. Alors je me contente de ressentir certains sentiments qui ressortent à la lecture de cette BD, dont une impression de très grande frustration pour le personnage principal et, mais je me trompe peut-être, une certaine forme de désespoir aussi. Et puis, plus prosaïquement, c'est quand même toujours sympa de lire de temps à autre une BD avec des scènes de cul aussi généreusement dispensées. N'empêche, j'ai quand même eu l'impression de passer à côté de quelque chose (un petit commentaire, ou une préface, aurait été de bon aloi).
On ne s'y rend pas par quatre chemins à Uroshima, il faut prendre le chemin de fer avec ses jambes à son cou. Ne vous laissez pas emballer par les aspects érotiques de ce manga, il s'agit plus d'un érotisme de situations que de représentation. Débarquer dans cette ville où chacun prend sa chacune au nez et à la barbe de n'importe quel passant ne déroute en rien les habitants de cette ville, où tout le monde trouve cela normal et y trouve son compte. En fait il s'agit plus d'une allégorie sur la sexualité, sur ses tabous, les comportements de chacun. Surpris par une femme en train de faire l'amour en pleine rue, la dame interroge le passant-voyeur de la sorte, " et vous, vous ne le faites pas ". Voilà la singularité de l'histoire. Le personnage principal et toujours à la recherche de son phantasme qui lui échappe à chaque page, ou prend la forme d'une autre personne. Il s'agit donc d'un conte sur l'identité, la place de l'individu dans la société, tout cela mâtiné de scènes érotiques qui ne sont pas pornographiques, ni extrêmement crues. Sur l'ambiance générale, il s'agit d'un manga glauque, les corbeaux en couvertures donnent le ton. Le dessin n'est pas traditionnellement celui du manga, les décors sont austères et laissent transparaître une évanescence de la ville, quelque chose de fantomatique. L'ouvrage est de bonne facture, le format est un peu plus grand que d'habitude, une note explicative, bienvenue, en fin de volume replace l'histoire dans son contexte historique et nous apprend qu'il s'agit d'une adaptation d'un conte ancien. Intéressant dans son ensemble pour l'ambiance et la façon dont on aura plaisir à le relire ultérieurement pour en voir une autre approche.
En voilà un manga de cul qu’il est bon ! Faut dire que c’est assez culotté comme histoire. Un quinquagénaire frustré se retrouve par erreur dans une ville qu’il ne connaît pas : Uroshima, une ville où tout le monde baise avec tout le monde comme si de rien n’était (façon : « Bonjour madame, j’adore vos seins, on baise ? »… C’est plein d’humour, presque noir… et d’une dérision totale sur les thèmes de la misère sexuelle et de l’obscénité. Y’a quelques scènes qui sont vraiment d’anthologie. J’ai juste été un poil (de cul) déçu par la fin qui, à mon sens, est loin d’être aussi forte que le début de l’album.
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