La Lande des aviateurs
Un univers à la Miyazaki pour cette bande dessinée italienne aux accents poétiques.
Auteurs italiens Aviation La vie en suspension
La lande n'a ni commencement, ni fin. Les îles qui forment la lande des aviateurs dérivent accrochées au néant, tels des astres éteints au co eur d'un océan d'air et de nuages. Les pilotes les plus audacieux ont cherché en vain les frontières de cet horizon illimité, ils ont rêvé parfois d'un en-bas où se poser. Ils n'ont trouvé que les caprices d'un ciel qui emporte ou rejette les destinées fragiles de ses aventuriers. Texte : Humanos
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Date de parution | 29 Juillet 2006 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Pas d'achat conseillé car la série a été abandonnée. Disons que pendant les 30 premières pages je n'ai rien compris, je veux bien que l'on soit dans un tome introductif, mais à ce niveau là c'est un peu trop. Sinon et bien il y avait manifestement du potentiel pour cette série notamment par l'originalité du monde proposé avec un dessin et des couleurs sympa.
Le premier tome n'est pour l'instant qu'un long tome introductif. On prend connaissance de l'univers particulier, des personnages avec leurs vécus. Le dessin a du charme, il est bien mis en couleur. A ce niveau, il est difficile d'aviser, car l'histoire devrait réellement débuter dans le tome 2. Si l'univers mis en place est assez original, je crains que l'histoire sur le fond soit assez banale. Un peu de vampires (cannibales ou anthropophages dans la BD) et une histoire de vengeance sont probablement à venir. Je ne demande qu'à être surpris, donc dans le doute j'attends le T2.
Ancrée dans un univers steam-punk assez sympathique, nimbée d'une certaine poésie (les épigrammistes, le sculpteur de nuages, ...) cette histoire démarre très vite et nous présente plusieurs pistes qui devraient être suivies dans les prochains tomes. Les personnages, dont on sait pour le moment assez peu de choses, sont assez attachants. Le dessin, lui, n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je trouve les traits trop heurtés, j'ai même eu beaucoup de mal à comprendre la première scène d'action entre le fou furieux échevelé et la jeune femme. Ceci dit, par la suite ça ne m'a pas gênée outre mesure dans ma lecture. La mise en couleur, elle, est plutôt réussie, à mes yeux. En résumé, une série plutôt sympathique, non dénuée de poésie, avec un bon tempo, et dont on a envie de connaître la suite, sans qu'elle soit pour autant bouleversante d'originalité.
"La lande des aviateurs" ; étant passionné par l'aviation, un tel titre ne pouvait que me passionner, raison pour laquelle j'ai acheté cette BD en prenant à peine le temps de la feuilleter un peu. Je dois avouer que je suis à la fois intrigué et un peu déçu. Le dessin est je dois le dire très surprenant, les visages des habitants de la lande sont extrêmement durs, à l'image de la vie difficile de ces "pêcheurs" du ciel, souffrant constamment des tempêtes destructrices pour les habitats et pour les coeurs de ceux qui perdent des proches, partis a l'aventure, ou emportés par les raz de ciel. Mais finalement, après lecture et relecture, j'ai fini par apprécier ce dessin, et le dessinateur a réussi le coup de force de leur faire exprimer autre chose que de la tristesse et du désespoir. L'histoire, et bien, c'est un peu là que l'on peut se sentir déçu, puisque ce tome 1 ne semble être là que pour mettre en place le cadre dans lequel vont se passer les prochains tomes. On s'intéresse aux personnages, on explore leur mentalité, on découvre leur actes, les évènements qui torturent les 2 héros, et la cruauté du méchant. Mais à la fin de ce premier tome, on a du mal à voir quel avenir, quelle direction prendra la série, car on a droit ici à de très nombreuses longueurs dans la narration, alors que les mondes des îles est si vaste qu'il offre un champ de perspective presque infini. Mais j'aime à croire que les prochains tomes nous offriront de bons moments, car la série a pour moi un grand potentiel. Je ne recommande pas l'achat pour le moment, mais je crois tout à fait possible d'éditer mon jugement et je pense que si le tome 2 est bon, je mettrai une quatrième étoile, je crois beaucoup en cette "Lande des aviateurs".
Encore une fois, les Italiens me séduisent par la qualité de leurs univers. Ici c'est un univers aérien, avec aucune terre, qui nous est présenté. On a une belle métaphore de la vie des marins pêcheurs au travers de ces aviateurs qui partent et ne reviennent parfois pas. On a un univers qui emprunte (un peu, moins que ce que je pensais et finalement ce n'est pas plus mal) à Miyazaki, amoureux des mécaniques célestes, ou plutôt des drôles d'oiseaux pilotés par de merveilleux fous volants. La narration est un peu hachée, puisqu'on saute entre deux époques -voire trois- sans prévenir. Nous avons donc en parallèle une présentation un peu succincte de l'univers, mais aussi une intrigue en filigrane concernant Testaccio. Ceci dit les défauts ne sont pas suffisamment gros pour gêner la lecture, d'autant plus que le dessin de Di Giandomenico est assez agréable, et que les couleurs, bizarrement, se font plus vives à partir du dernier tiers du tome 1. Une série qui, si elle est bien menée, pourrait devenir un classique.
Avis pour le tome 1 : C’est le résumé de l’histoire lu dans un magazine BD qui m’a motivé la lecture de l’album. En effet, j’ai été assez intéressé par ce scénario se situant dans un monde sans terre. Imaginez un univers semblable au notre avec pour grosse différence l’inexistence d’une terre. Les hommes vivent sur des îles flottantes, ils se communiquent entre eux au moyen d’engins volants. Ils n’ont pas de repères fiables étant donné que les « îles » ont tendance à s’éloigner les unes des autres. Ils évoluent donc constamment dans un ciel sans fin et sont soumis aux caprices de dame nature telles que des « raz de ciel » par exemple. Je dois avouer que je suis plutôt ressorti déçu de cette lecture. J’ai eu l’impression que les auteurs ont vite atteint les limites imaginatives de ce scénario original qui, à première vue, me semblait très vastes. Dès la seconde moitié du livre, j’ai éprouvé de l’ennui car l’intrigue se tendait de plus en plus vers une histoire de vampires sortis de nulle part qui ne m’intéresse pas vraiment. A partir de là, mon intérêt pour cette BD est vite tombé à plat… De plus, les personnages ne me sont pas apparus réellement attachants. Le dessin m’a semblé assez « fouillis ». J’ai éprouvé énormément de difficultés à bien distinguer ce qui se passait lors des scènes d’action… j’ai eu la sensation que le découpage et les cadrages étaient assez hasardeux par moments, ce qui a eu pour conséquence pas mal de retour de lecture de ma part pour bien saisir la compréhension de ces scènes. Le dessin de Di Giandomenico est un style que j’apprécie moyennement. Il est complété par une mise en couleurs informatique trop présente à mon goût. A mon avis, le coloriste a mis trop de dégradés et de détails (qui sont non encrés) dans les arrières plans. Par conséquent, de nombreuses cases présentent une « surcharge » de couleurs qui m’est apparu nuisible à la bonne lisibilité de la BD. Le monde imaginé et mis en place dans « la lande des aviateurs » avait tout pour me plaire. Hélas, les auteurs ont fait un virement scénaristique au milieu de la BD qui finalement ne me passionne pas vraiment. J’aurai préféré, au contraire, qu’ils continuent de nous faire découvrir ce monde (un peu à la manière de Loisel et Tripp dans Magasin général) que de mettre en place une sombre histoire de vampires. Dommage… Note finale : 2/5
La lande des aviateurs nous décrit un univers aérien aux accents maritime. Je m’explique : la lande est constituée d’îles qui dérivent dans les airs dans un ciel sans limites. Entre ces îles se déplacent de courageux aviateurs. Il n’y a pas de frontière à cet horizon illimité, il n’y a pas d’en-bas où se poser. Certains ne reviennent jamais, ils flottent à jamais dans leur cercueil d’acier dans un ciel infini. Dans les airs, les aviateurs pêcheurs déploient leurs filets pour attraper les oiseaux, ils se laissent guider par les phares disposés sur les îles… Cet univers hautement poétique est très bien décrit dans ce premier tome très alléchant. J’attends la suite avec impatience car ma note pourrait très vite évoluer vers 4 ou même 5 étoiles… C’est juste que pour l’instant, cet album est un peu court, aucune intrigue générale ne s’est encore dessinée, l’album se consacre surtout à la présentation de cet univers particulier et de quelques personnages et à leur passé. Allez hop, en attendant, un petit coup de cœur pour l’originalité et la poésie de ce petit monde aérien.
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