Akarad

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

L'amour peut vous faire traverser les mers, renverser des montagnes... Mais si cet amour n'est pas partagé ?


Avant 475 : Antiquité Le Bassin méditerranéen Les petits éditeurs indépendants

Europe, fin de l’Antiquité. Le village d’Akarad est attaqué par des pirates venus d’Orient. Les jeunes filles, et en particulier Natalma, sa petite amie, sont enlevées. Akarad décide de poursuivre les pillards. En cours de route il vole un mouton à un jeune berger, qui décide de le suivre à son tour. Mais Natalma désire-t-elle être délivrée ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2003
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Akarad © Nucléa² 2003
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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31/07/2006 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Lorsque je vis cet album en bibliothèque en furetant au hasard dans les rayonnages, j'ai été interpellé par l'époque traitée et surtout la découverte de la civilisation assyrienne, à ma connaissance jamais abordée en BD. Cette riche civilisation sur laquelle on possède finalement peu de renseignements, garde toujours une part de mystère ; j'ai lu des écrits sur elle, assisté à des conférences, mais malgré tout, je trouve qu'elle n'a pas livré tous ses secrets. Et ce n'est pas avec cette Bd que je vais être satisfait suite à son arrêt, vraisemblablement dû au décès de Franz en 2002 et à la disparition de Nucléa. Et pourtant, l'histoire démarre bien, c'est une belle aventure pleine de fureur et de sensualité, une épopée assez farouche et une quête longue et périlleuse qui explorent des mondes très anciens, puisque le récit emmène le lecteur en 1700 avant J.C. ; le peuple de paysans où vit Akarad n'est pas vraiment bien défini ni situé, mais semble être un peuple nordique en plein âge du bronze. Le fait de l'opposer à la culture assyrienne, soit un peuple mésopotamien, est une bonne idée ; grâce à de belles couleurs, à la richesse des costumes et au soin des décors, Plisson offre ici un beau graphisme, qui change totalement de ce qu'il avait fait auparavant sur Taanoki et surtout Tristan. Dommage que cette aventure ait été avortée.

12/10/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Pas très originale dans son scénario, cette BD l'est plus par son décor historique et ses personnages. La scène se passe semble-t-il au second millénaire avant J.C, lorsqu'un escouade de pirates de Shardana (peuple d'origine assez indéterminée, sans doute du nord de la Syrie ou Hittites) capture des esclaves dans un village d'Europe du Nord. Parmi ces esclaves, la fille dont le jeune Akarad est épris. S'ensuit une course-poursuite des contrées nordiques jusqu'à cités de Méditerranée orientale. Beaucoup de peuplades sont ainsi présentées, de civilisations encore balbutiantes, certaines un peu fantasques comme ces indigènes noirs africains qui ressemblent plus à des cannibales de Nouvelle-Guinée, d'autres plus proches de l'Histoire avec un grand H. Intéressant donc sur ce plan. Relativement intéressant aussi le fait que la fiancée du héros soit finalement bien heureuse d'être arrachée à son village froid et humide et ravie de rejoindre les cités civilisées de la Méditerranée avec les richesses et l'amour que son ravisseur lui propose. Le dessin est plus que correct, je le trouve même vraiment bon, aussi bien dans le trait que dans les couleurs. Par contre, les dialogues ne sont pas terribles : ils sont un peu naïfs, mal écrits, pas crédibles assez souvent. Et puis le plus dommage est le fait que cette série soit abandonnée depuis la disparition de Nucléa. Il n'y aura donc probablement pas de suite.

11/06/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Voici l’un des albums publiés par Nucléa² non réédités par Soleil. Sur un scénario du regretté Franz, c’est une histoire d’amour et de vengeance relativement insolite. Pas insolite dans son déroulement, mais plutôt dans le propos, dans les relations entre les personnages. En effet les réactions et réflexions de Natalma et du jeune berger, en particulier, ont de quoi surprendre. Mais cette originalité compense insuffisamment la confusion de l’histoire, qui en devient insipide. Dommage, car le dessin de François Plisson, assez réussi, est assez proche du style de Franz par moments. Un certain manque de rigueur sur les visages et certaines morphologies vient toutefois modérer cette bonne impression. Il est donc dommage que le tome 2 n’ait jamais vu le jour (manque dû au décès de Franz, sans doute), car les personnages et le dessin l’auraient mérité.

31/07/2006 (modifier)