L'Extravagant Monsieur Pimus

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Monsieur Pimus a des soucis de coeur.


Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Gays et lesbiennes

Monsieur Pimus a des soucis de coeur. Il s’interroge. Doit-il rester fidèle à Jean-Louis dont les manières frustres heurtent sa sensibilité. Monsieur Pimus revendique sa différence ! Il veut affirmer ses sentiments, exister aux yeux du monde. Et le monde va savoir ! Même son ami l’escargot ne le détournera pas de sa voie. Jacques-André lui aussi veut s’exprimer. Il veux qu’on parle de lui, que les filles soient nues, qu’elles se jettent sur lui, qu’elles l’admirent, qu’elles le tuent, qu’elles lui arrachent sa vertu... Bref, il veut devenir chanteur. Alors il va voir Laurent Music, lui-même, le producteur des stars, même que la star ac’ à côté c’est de la rigolade. Des étoiles apparaissent dans les yeux de Jacques-André. Et bientôt, son disque sort : J-A cocksucker. Pendant ce temps, Monsieur Pimus trouve l’amour auprès de Gladys. Mais sait-il que Gladys est la femme d’un coq extrêmement jaloux ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Extravagant Monsieur Pimus © Carabas 2006
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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03/08/2006 | Spooky
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Par pigou
Note: 3/5

Au départ, j'ai voulu acheter cet album rien que pour sa couverture que je trouve sublime. Je me suis dit que cela devait être une histoire mignonne avec de beaux dessins. En fait, c'est tout l'inverse. Bon, mon libraire m'avait prévenu que c'était un grand n'importe quoi et comme j'aime ça, le grand n'importe quoi, j'ai acheté sans hésitation. Cette l'histoire nous raconte les déboires sexuelles de Pimus, drôle de petit homme à grosse tête, habitant dans un trou de souris avec Jean Louis. Pimus décide de larguer ce dernier l'estimant un peu trop "con" pour lui... Parallèlement à cela, Jacques-André, style BCBG, souhaite percer dans la musique. Et quand il se met à chanter, J6A se transforme et ses textes sont pour le moins "fleuris". L'album est parfois très cru par les mots utilisés (sans tomber dans le "bite, couilles" gratuitement et à chaque case). A l'inverse des avis précédents, je ne pense pas qu'être hétéro puisse être un frein à la lecture de cet album. Moi, ça m'a bien fait marrer de voir un escargot se demandant comment on trouve son cul ou encore de voir un petit bourge chanter des obscénités sur sa condition de "pédale". Côté dessin, Pion a le mérite de ne pas tomber dans le gore, car certains passages auraient pu tomber dans le pornographique. Par contre, la couverture est vraiment trompeuse. L'extravagant Monsieur Pimus est un album effectivement inclassable, peut être choquant pour certains. En tout cas, c'est un gros n'importe quoi, et plus d'une fois cela m'a fait poiler.

19/12/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 1/5

Caca, mon adjudant !... Ca aurait pu être bien bien. J'écris bien : "ça aurait"... Une histoire "gay" racontée sous forme humoristique. Ben pourquoi pas ?... Le postulat ?... Monsieur Primus revendique sa différence, exister aux yeux du monde. Même son copain l'escargot ne pourra le détourner de cette décision. Soucis de coeurs, affirmations de sentiments, rencontres... un album qui aurait pu faire découvrir le monde (du moins une partie) des "gays" sous un autre jour. Seulement voilà : je m'attendais à "bien", je suis arrivé à "pire". Honte ! Une couverture attirante qui pourrait faire croire à un album "jeunesse" style Sibylline ou Chlorophylle ; mais une couverture qui renferme "du cul" et -parfois- des sentiments ou obsessions à la grosse louche. C'est lourd, ça ne m'a pas fait rire du tout ; le graphisme même est peu attirant. Désolé, mais Primus, son copain l'escargot, Gladys, et leur disque Cocksucker vont très vite disparaître des limbes de ma mémoire !... Triste pour les gays...

29/01/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Comme le dit l'éditeur, "L’extravagant Monsieur Pimus" est une bande dessinée qui ne ressemble à aucune autre. Si elle lorgne du côté de Chlorophylle pour le côté "petit peuple de la forêt", elle ressemble souvent à une espèce de trip sous acide. Le sujet ? La liberté d'expression des sentiments. Et aussi l'homosexualité, sous toutes ses formes. Mais malheureusement, je n'ai trouvé ni respect, ni esprit didactique, ni aspect ludique à ces histoires d'amour entrecroisées. Bon, ok, je suis hétérosexuel, donc je ne comprends peut-être pas les subtilités de cette métaphore globale. Et puis j'ai détesté les personnages, surjoués et pathétiques. on se croirait sans un soap brésilien... Et puis je n'ai pas aimé le dessin de Patrick Pion, qui pourtant a fait de plus belles choses avec Chrome ou même l'adaptation de Tomb Raider chez Glénat (sous le pseudonyme de fréon. Non là, c'est un trait hésitant, "brouillon", qui nous est proposé... Moche et inadaptée, je n'ai pas aimé cette BD. Toutefois, peut-être trouvera-t-elle toutefois son public...

03/08/2006 (modifier)