Le Journal d'un loser
Histoire d'un dépressif...
Les Losers Les petits éditeurs indépendants
Construit d’impressions quotidiennes, Le journal d'un loser nous plonge 130 pages durant dans la peau d’un Rmiste dépressif parcourant des années 1990 aux repères brouillés. Le portrait de la génération des trentenaires actuels pris en tenaille entre les espoirs de réussite professionnelle entretenus durant leurs études et la réalité d’un monde du travail où ils n’ont pas de place. Dépressif, touchant et dérangeant, un ouvrage peu commun dans le champ de la Bande dessinée. (texte : 6 pieds sous terre)
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| Date de parution | Avril 1999 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Je n'avais jamais lu une BD aussi déprimante. Certes le personnage principal est plus ou moins déprimé, certaines de ses connaissances également, mais le rendu de cette lecture encore plus !!!! Le dessin est noir, sans esthétisme réel. Autant appeler un chat un chat, je ne l'ai pas du tout apprécié. Le scénario est un journal mais la narration est hachée, chaque bout correspondant à un évènement sur des journées distinctes. Les auteurs n'ont pas essayé de créer des liens, ils se sont contenté de les ajouter comme on pose des briques pour un mur. Le problème est qu'ils ont oublié les ouvertures et qu'il fait nuit dans cette BD..... Le plus fort est qu'à la fin les auteurs admettent cet état de fait et s'interrogent sur leur travail sans queue ni tête. Je ne comprends pas l'intérêt d'une telle BD. Il faut être masochiste pour investir dessus d'autant qu'elle coûte quand même 22.50 euros. Comme j'ai emprunté une réédition, il faut quand même croire que ce one shot a trouvé son public !!!!!!
Bof. Voici un album bien chi**t. D'un inintérêt complet et si ce n'est le dessin et encore je n'aime pas vraiment. Quasi irrésumable le narrateur (on ne sait pas vraiment si une part autobiographique se retrouve dans l'album, je pense que oui) ne fait rien, va voir ses potes, va faire une séance de dédicaces etc. Bref un des rares albums que j'avais envie de refermer avant la fin, je lui mets 2 par bonté "indépendantiste".
"Le Journal d'un loser", comme son nom l'indique, nous narre les errements d'un RMIste dépressif, qui passe son temps à aller voir ses amis, à les recevoir, à échanger des banalités, voire des absurdités, à passer son temps à s'emmerder. Vous l'aurez vite compris, il ne se passe à peu près rien dans cet album. Les anti-Lionel Tran décèleront (et déploreront) un fort caractère nombriliste, voire auto-masturbatoire dans cet album, et ils n'auront pas tort. Car où est l'intérêt de raconter une telle histoire ? Pour ma part je ne l'ai pas trouvé, même si je dois, à mon corps défendant, lui trouver quelques menues qualités. Comme certains passages, parmi les plus introspectifs, plutôt bien écrits. Comme le dessin d'Ambre, qui même s'il n'est pas ma tasse de thé, a atteint une certaine maîtrise dans ce "Journal d'un loser". Bref, voilà un album à réserver aux gens très heureux de vivre, pour leur apprendre qu'il y en a qui ne rigolent pas dans la vie, même s'ils ne font rien. Non mais sans blague.
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