Dead-End
Le polar, le roman policier, est vieux come le monde : il date d'Abel et Cain. Il est la tragédie par excellence.
New York
Ce n'est que depuis peu qu'il a "ses têtes". Celle de Bogart, de Cagney, de Mitchum, de Peter Lorre et de Sydney Greenstreet. De même, il a ses textes qui restituent le mieux la légende de tous les bandits tragiques, le Dillinger, les Bonnot, les Bonnie and Clyde du début du 20e siècle. Bernard Seyer le sait bien, qui use à merveille des uns et des autres pour reconstituer l'une de ces courses vers la mort qui poussent vers leur fin effroyable ceux qui n'ont le choix qu'entre la misère noire et la rebellion. A couteux tirés... A tombeaux ouverts... A la vitesse de la lumière ! Le tragique dans tout ça, ce n'est pas course elle-même mais cette conscience qu'ont les coureurs du destin qui les guette et que Seyer, par un tour de force, parvient à nous faire toucher du doigt ! Bernard Seyer est né en 1956. Il vit près de Nantes. Dead End est son deuxième album.
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Date de parution | Mars 1988 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’ai acheté cette BD pour une poignée d’euros chez un bouquiniste attiré par le graphisme proche de la photo, tout en noir et blanc. Un parfum d’antan bien noir plane sur cet album… Hum hum je crois que je vais me régaler. Quelle déception au final. La désillusion est presque totale. Je me suis ennuyé et j’ai eu du mal à terminer l’album. Le scénario ? 5 chapitres plutôt insipides dans lesquels on suit le destin d’un voyou, de son apogée à sa dégringolade. Le seul point positif est ce dessin particulier proche du grain photographique qui reprend les grands standards des polars classiques des années 50. On y retrouve des personnages connus. Plus pas mal. mais au final Bogart et Bacall ne sauvent pas cet album. Vous pouvez passer votre chemin sur cette BD.
Objectivement, ce polar bien dessiné est un véritable hommage au polar se situant dans les années de la grande dépression à New-York. C'est une bd tout à fait respectable loin du "plagiat" même si on croit reconnaître certains acteurs de l'âge d'or d'Hollywood ! Subjectivement, j'ai pas vraiment aimé. D'abord, ce flot de verbiage avec ces répartis à deux balles. Ensuite, une histoire qu'on n'a même pas envie de suivre faute d'inventivité dans un scénario accrocheur par exemple.
Dead-End n'est pas vraiment une BD à mes yeux, c'est plus une suite de reproductions de photos de films noirs. Bogart, Cagney, Mitchum et compagnie... Pour peu que ayiez déjà vu leurs polars ou quelques posters de ces films, ce sont les mêmes images strictement redessinées que vous reconnaitrez. Absolument aucune image ne me semble originale, il s'agit véritablement d'une sorte de gros recueil d'images célèbres, un gros roman-photo. Alors, c'est beau, c'est beau comme une belle illustration photo-réaliste. Les décors New-Yorkais sont chouette. Mais pour une BD, pour un récit narratif séquentiel, ça ne convient pas du tout. Et pour ne rien arranger, les dialogues semblent tous également issus de film. Ils sont jolis comme des citations, mais tous totalement artificiels et pénibles à suivre. C'est bien cela, cette BD est pénible à lire et sans surprise. Un hommage aux films noirs qui se contente d'en reproduire les images et les dialogues sans y adjoindre un véritable scénario ni une vraie narration.
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