Pretty Face (Puritifeisu)
Que se passerait-il si vous, jeune karatéka viril, vous vous retrouviez dans la peau de celle que vous aimez ?
Comédies romantiques Gender bender Pantsu ou Shonen Harem Shonen Shueisha Tonkam
Que se passerait-il si vous, jeune karatéka viril, vous vous retrouviez dans la peau de celle que vous aimez ? C'est ce qui arrive à Masashi Rando, élève en troisième année du lycée Seiko. Un accident de car le rend complètement méconnaissable. Son visage est remodelé par Manabé, un jeune chirurgien, à partir d'une photo que Masashi portait sur lui. Seulement la photo en question est celle du Rina Kurimi, la lycéenne que Masashi aime en secret. Masashi décide de tout remettre dans l'ordre, mais toute trace de lui a disparu : parents partis, pas de présence sur les photos de classe. Pire : Rina la prend pour sa soeur jumelle, Yuna, disparue deux ans plus tôt. Masashi décide de jouer le jeu et de feindre l'amnésie, afin de rester en permanence auprès de son aimée... Mais comment va-t-il faire pour "rester" une fille ?
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Date de parution | 12 Juillet 2006 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Une comédie romantique pour ados comme il y en a des centaines au Japon. À partir d'une idée un peu loufoque (après un accident, un gars se fait refaire le visage et il y a la tête de la fille qu'il aime par erreur parce qu'il avait la photo d'elle sur lui et en plus la fille en question le prend pour sa soeur jumelle disparue et donc il doit jouer le jeu et essayer de ne pas se faire prendre), l'auteur fait un manga sympathique quoique je ne suis pas certains de vouloir le relire. C'est marrant au début de voir le héros dans des situations où il doit faire en sorte que personne ne découvre son secret, mais à force cela devient lassant. Heureusement qu'il n'y a que 6 tomes parce que vers la fin j'en avais un peu marre des facilitées du scénario pour faire en sorte que personne ne devine que le héros est en fait un mec. Le dessin est chouette.
Pretty Face est une petite bd que j’ai lu il y a peu, et j’avoue être légèrement embêté, car précisément, je me suis bien marré, et pas qu’un peu. Dans cette comédie sentimentale, qui relève plus du joyeux foutoir (^.^), l’auteur nous place dans une situation initiale assez légère et improbable, et qui enchaîne les invraisemblances dans son traitement. Pourtant, à partir de cette base où les éléments crédibles sont aussi rares que neige au soleil, il parvient à créer des situations qui, en plus d’être assez originales sur la forme, sont tout simplement euh... HILARANTES. Et on finit par se dire qu’en fait, la crédibilité, on s’en fout un peu dans ce type de récit, tant que ça peut aider à rehausser l’humour. Le problème, c’est que par la suite, l’auteur continue sur les éléments abracadabrants (dans un univers japonais urbain relativement normal), donnant l’impression d’enchaîner facilité sur facilité pour mener son histoire un peu où il veut d’un coup de baguette magique (surtout dans les débuts, et vers la fin). De même, l’ensemble est très... convenu, particulièrement dans les derniers chapitres, ce qui rend certains événements bien peu palpitants, en plus de questionner sérieusement le lecteur sur le bien-fondé de ceux-ci (même si je n’ai rien de méchant contre cette fin, qui bien qu’ouverte, permet au moins de donner une continuité à l’atmosphère sympathique de l’histoire). D’aucuns diront que la marge de manoeuvre accordée à la pertinence discutable du récit dans ce type d’oeuvre à ses limites, mais que voulez-vous quand on accroche à l’humour et au délire ambiant, on passe outre, et je dirais même qu’on prend un sacré plaisir, tout en comprenant parfaitement les critiques que peut recevoir l’oeuvre -en y adhérant pour la plupart même-. Et puis, fondamentalement, niveau cohérence et logique on a vu pire dans le même genre, ce qui n’est pas une excuse certes. Ce qu’il faut bien prendre en compte, c’est le postulat extrêmement léger et sans prétention de ce manga, qui n’a pour but que divertir de la manière la plus rafraîchissante et pétillante qui soit. Dans cette optique précise, cette série reste une belle réussite en soi. Le petit nombre de tomes peut aussi être considéré comme un point fort, les comédies de ce type ayant la fâcheuse tendance à s’essouffler assez vite en général. Pour ce qui est de passer outre les multiples défauts, je dirais que c’est peut-être ça la définition d’un coup de coeur, ça ne s’explique pas totalement, mais une chose est sûre, on tombe sous le charme. Foncièrement, ma note serait de 3.5, et je reconnais volontiers avoir eu du mal à me décider entre le 3 et le 4 (d’ailleurs je me tâte encore...). Dans un élan fanboyesque, j’ai finalement opté pour le second choix, peut-être, je le reconnais, pour remonter un peu la côte malmenée de cette série.
La lecture du résumé de ce manga m'avait intrigué et donné envie de voir le résultat car l'idée de départ de l'intrigue pouvait donner lieu à de bien intéressants développements. La question que je me posais surtout était : mais comment l'auteur a-t-il bien pu faire pour rendre crédible cette histoire de garçon qu'un chirurgien transforme en fille parce qu'il est dévisagé et se base sur une photo dans sa poche ? Son visage est méconnaissable, d'accord, mais quand même, d'autres choses indiquent si on est un garçon ou une fille, non ? Eh bien, c'est bien là qu'est le problème dans ce manga, c'est que rien n'est crédible. Ce sont sans arrêt facilités scénaristiques sur facilités qui s'enchaînent. Et chaque situation difficile, chaque problème de scénario, se résoud d'un coup de doigt par le scénariste qui aplanit tout de manière presque infantile. On pourrait dire que cela n'a rien de grave puisqu'il privilégie l'humour, peut-être mais dans ce cas-là soit l'humour n'est pas bon, soit le fait qu'il ne soit pas crédible du tout lui ôte toute sa force. Bon, j'avoue avoir ri une fois (quand le héros/héroïne revient d'une bagarre, la tête en sang, et qu'il explique en deux mots que ce sang, c'est ses règles) mais le reste du temps, j'ai suivi les petites péripéties de l'histoire sans m'y intéresser. Comment se passionner pour un récit qui cherche sans arrêt à mettre le héros devant de nouvelles difficultés où sa véritable nature risque d'être dévoilée si c'est pour ensuite sortir de ces complications par de simples pirouettes genre "ouf, elle regardait ailleurs" ou "tout le monde devrait voir que je suis un mec mais en fait ils sont tous cons, aveugles et sourds et heureusement je suis imberbe et je porte très bien la mini-jupe". Bref, autant il n'y a rien à redire sur la forme de ce manga et sur son idée de base (quoiqu'elle soit un peu cliché dans l'univers manga pour ados), autant ce qui en résulte manque vraiment d'intérêt, de crédibilité et d'un bon humour. Où est le divertissement sans prise de tête quand on s'ennuie à la lecture de chaque nouveau chapitre ?
Une chose est sûre, Yasuhiro Kano aime les histoires complètement folles et les situations les plus improbables. Masashi devient, à la suite d'un accident, complètement défiguré et c'est grâce à une photo retrouvée dans son portefeuille qu'un médecin (complètement fou) lui fait retrouver un visage humain. Seulement voila, il s'agissait d'une photo de la femme qu'il aime (Rina Kurimi). C'est à partir de là que ce jeune garçon va se retrouver dans des situations toujours plus dingues les unes que les autres. Moi je raffole de ce genre d'histoire simple et marrante. De plus je trouve les personnages très attachants. Cependant je conseille tout de même de le lire, entre d'autres mangas au scénario plus complexe, juste histoire de se détendre un peu les neurones.
"Pretty Face" est un shônen comme on en trouve des dizaines, jouant uniquement que les quiproquos et les situations grotesques. Le but de Masashi est donc de ne pas montrer qu'il est en fait un garçon, et toutes les situations sont bonnes pour provoquer de situations gênantes. Masashi passe beaucoup de temps à crier, à assommer les impudents mâles qui voudraient profiter de ses charmes (inexistants), à ourdir des plans diaboliques pour éviter d'être démasqué, et c'est très vite lassant. C'est... gentillet, mais ça ne vole pas bien haut. Très peu de réflexion sur l'identité, sur la figure du double, sur l'éthique médicale (rudement mise à mal dans cette série avec le pervers Manabé). Encore une fois, c'est une série pour ados...
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