42 agents intergalactiques
Première série dérivée de "Tessa"... A voir aussi : Tessa, Agent Intergalactique
Ecole Emile Cohl Space Opera Spin-off
Entre deux missions, Swidz emmène Tessa au musée des Agents Intergalactiques à la découverte de ceux qui l'ont précédée. Depuis la création de la caste des A.I., quelques centaines d'êtres exceptionnels ont eu comme responsabilité d'empêcher par tous les moyens l'avénement du néant. 42 agents, parmi lesquels la jeune terrienne, s'en occupent encore aujourd'hui. Cette première visite guidée est l'occasion de revivre la dernière mission de Nitaar. Elle devait mettre fin à une guerre religieuse qui opposait deux nations de Centigaures depuis des millénaires. Aidée par l'alhaar Senzaï, elle tente de leur faire signer un traité de paix. Malheureusement l'opération s'avère plus compliquée que prévu et Nitaar n'a pas droit à l'erreur...
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Date de parution | Août 2006 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je n’ai pas été convaincu par cette série – du moins les deux albums ‘les deux premiers tomes) que j’ai pu avoir sous la main. Ma médiathèque possède les quatre autres tomes, mais je vais passer mon tour et m’arrêter là. Je ne connais pas la « série-mère », « Tessa ». Disons que ces albums peuvent se lire sans connaitre « Tessa ». Par contre, j’ai rapidement été saoulé par les nombreux rappels (parfois lourdingues) à Tessa, sous forme d’astérisques et de renvoi à tel ou tel tome. Ça n’avance à rien le lecteur de « 42 agents », et sonne comme de la publicité maladroite. Le dessin est correct, voire bon, dans la lignée de pas mal de séries Soleil (mais plutôt dans le haut de ce panier moyen). La colorisation n’est pas ce que je préfère (elle écrase les nuances), mais l’aspect visuel fait globalement le boulot. Par contre, les péripéties ne m’ont pas captivé. Les jeux de mots sur les noms – sans être aussi lourds et récurrents qu’ailleurs, voir les Lanfeust – sont rapidement lourds. Et c’est souvent trop verbeux. Comme souvent dans ce genre de série, la psychologie des personnages et la profondeur de l’intrigue sont sacrifiées au profit de l’action, avec des scènes de baston/bataille qui s’étalent beaucoup trop. C’est clairement de la SF popcorn, à emprunter à l’occasion, sans en attendre trop. Note réelle 2,5/5.
Alors que Tessa, Agent Intergalactique m'avait laissé de marbre, j'ai enfin abordé ce dérivé pour donner une chance. Sans doute, ma notation avait été trop sévère à l'époque. Il faut dire que depuis, j'ai beaucoup lu de série et j'arrive sans doute mieux à comparer. J'ai d'ailleurs relevé ma note. Ces 42 agents intergalactiques remplissent correctement leur part de marché. C'est une série qui se situe dans la moyenne: ni bonne, ni mauvaise. Le style graphique est plutôt convenable avec une colorisation réussie. A noter qu'il y a une réelle progression entre le premier et le cinquième tome beaucoup plus sombre. Le premier tome partait sur une intrigue assez légère. Que de chemin également parcouru !
Ayant bien aimé Tessa, Agent Intergalactique, je me suis lancée dans cette nouvelle série. Si le tome 1 m'a plutôt déçue, les tomes 2 et 3 l'ont rattrapé. En effet, j'ai trouvé que l'histoire de Nitaar était intéressante, un scénario bien amené, original et qui ne se finit pas comme on l'espère à première vue mais malgré tout, je n'ai pas réussi à accrocher à l'ambiance et l'univers entièrement. Le 2ème tome m'a agréablement surprise. L'histoire est immergente et intriguante. Ari est, en plus, un personnage sympathique grâce à son côté bourrin. Le 3ème tome est également très bien et Shayn est un personnage très attachant. Au final une bonne série que je vais suivre. Les dessins quant à eux sont comme ceux de Tessa, dynamiques, parfois simplistes mais qui s’accordent toujours très bien avec l’univers.
En tant que fan de Louis, il est difficile de passer à côté de la série 42. Un ton plus adulte que Tessa pour explorer l'univers des agents intergalactiques, ça sent la série dérivée et pourtant on se laisse prendre facilement dans ce premier univers parallèle. La vie de l'agent Nitaar méritait bien un album. Elle ressemble à la belle petite Tessa (qui commence à se faire attendre en librairie) et fait preuve d'un sacré caractère. Le ton ici est plus adulte et la construction de l'histoire comme un one-shot indépendant est plutôt agréable. Quelques bonnes idées graphiques et scénaristiques rendent la lecture surprenante et légère (c'est original de voir des dragons dans un album de SF). Les tomes 2 et 3 m'attendent déjà sur ma pile, pourvu qu'ils soient à la hauteur du premier.
En guise de série dérivée de Tessa, Agent Intergalactique, cette BD pourrait presque faire office de hors-série voire s'intégrer directement dans la série mère tant elle lui est similaire. Et le premier tome met d'ailleurs en scène d'introduction Tessa et se situe ouvertement entre les tomes 3 et 4 de sa série. Nous retrouvons tous les ingrédients de Tessa, Agent Intergalactique : même dessin de bonne qualité, mêmes couleurs, même type d'histoire SF/Space-Opera à la manière de Sillage. L'héroïne de ce premier tome est également très similaire à Tessa puisqu'il s'agit d'une jeune fille elle aussi assez insouciante et rentre-dedans, à la seule différence près qu'elle est un peu plus arrogante et antipathique. L'intrigue n'est pas très compliquée mais relativement bonne et prenante. C'est une bonne lecture de divertissement, bien construite et qui ne prend pas le lecteur pour un idiot. Elle a en outre l'avantage d'en apprendre un peu plus au lecteur sur l'univers de Tessa et l'histoire des Agents Intergalactiques. Et si vous avez aimé Tessa, Agent Intergalactique, vous aurez là une lecture du même niveau qui aura juste comme moindre défaut de ne pas faire avancer l'intrigue concernant Tessa elle-même.
Le premier tome de la série fille de Tessa part avec un handicap vu la qualité de la série mère. Paradoxalement, le résultat est honorable. Pour faire court, on y retrouve un dessin de bonne facture mais avec une colorisation trop informatisée. Le scénario est comme pour la série Tessa, sans profondeur, même s'il est un petit peu mieux. L'ensemble reste trop commercial et manque d'âme. Peut être que la réelle cible reste les adolescents et non un public adulte... Cette BD peut intéresser la personne qui voudra s'offrir une lecture facile, mais elle reste dispensable.
Les éditions Soleil aime bien décliner leurs séries avec des spin-off (exemple avec Kookaburra) soit pour élargir l’univers créé par les auteurs ou serait-ce pour faire de l’argent ? Ici, il s’agit d’un dérivé de Tessa, Agent Intergalactique qui va nous présenter sous forme de one-shots scénarisés par Louis, le dessinateur de la série originelle, différentes missions d’AI. Dans ce premier tome, on va suivre Nitaar qui a été engagé pour une mission de médiation sur une planète où s’opposent 2 peuples aux préceptes religieux antagonistes. On se rend tout de suite compte que le ton employé est beaucoup plus sérieux que celui de la série mère et il en ressort un récit ayant un peu plus de profondeur. Le déroulement de ce 1er tome est relativement correct avec une bonne mise en place, un peu de romantisme, mais la fin est un peu facile et tout est réglé un peu trop vite. Le dessin est assuré sur ce tome par Louis, qui n’assurera plus que les planches de début et de fin des prochains tomes. Ses qualités sont toujours présentes : dynamisme, vitalité, dessin maîtrisé, découpages et cadrages soignés. Il fait preuve d’inventivité sur les différents designs : architectures, costumes, extra-terrestres … L’ambiance colorée de Lamirand est bonne mais le rendu est un peu trop « parfait », un peu trop « informatisé ». Cette série est à conseiller à ceux qui apprécient la série mère, pour les autres je ne suis pas sûr qu’elle leur apporte quelque chose même si c’est agréable à lire.
"42, Agents Intergalactiques", les gardiens de la paix intergalactique... Louis, dessinateur des albums de Tessa, Agent Intergalactique, reprend ici le dessin mais aussi le scénar de cette série dérivée de l’univers des A.I. Chaque histoire devrait nous conter une aventure d’un agent intergalactique. Avec ce premier tome, Louis, nous dépeint la dernière mission de l’agent Nitaar. Elle doit mettre fin à un confit idéologique et religieux entre deux peuples d’une même planète. Le récit met en évidence des thèmes graves tels que le fondamentalisme religieux, l’écologie, et l’orgueil. Cependant tout ça reste assez léger, mais je trouve tout de même le scénario assez noir, voir émouvant et il laisse beaucoup moins de place à l’humour à la différence de ce qu’on peut voir avec Tessa. Un bon spin off qui se démarque de ses origines tout en leur restant fidèles. Je trouve sympathique les renvois vers la série mère et la façon dont l’histoire est intégrée à l’univers de Tessa. (Ce premier tome s’intercalera entre le tome 3 et 4 de Tessa A.I.) Les dessins comme pour Tessa sont très jolis. De beau décor SF et un bestiaire d’E.T. assez original. Les couleurs de Lamirand sont identiques à son travail sur la série mère et tout à fait dans l’évolution qu’avait pris le Tome 3 de Tessa, c'est-à-dire des tons plus sombres.
Après Kookaburra, après Lanfeust De Troy, Soleil continue à décliner ses univers spatio-temporels. Il est vrai que certains arrivent à bien développer les créations d'autres auteurs, comme en témoigne la série Kookaburra Universe. Devant nos yeux ébaubis se présente donc "42, agents intergalactiques", sorte de spin-off de la série Tessa. Nicolas Mitric, lui-même briefé par Didier Crisse sur "Kooka. U.", laisse donc les rênes à louis, dessinateur de "Tessa", qui assure donc dessin et scénario, aidé aux couleurs par Lamirand. "42 truc" nous propose donc de suivre les aventures des autres Agents intergalactiques, ceux qui ont précédé Tessa. Ce qui nous laisse donc potentiellement avec une série de 41 tomes (ahah). Par contre, comme pour Kookaburra Universe, les tomes seront réalisés par d'autres auteurs à chaque fois, Louis se réservant les premières et dernières pages de chaque tome. Niveau histoire, ce n'est pas vraiment exceptionnel, puisqu'on suit une sorte de plénipotentiaire à moitié à poil dans une mission de médiation entre deux factions d'une même race qui se disputent sur un simple souci de religion. Souci qui porte sur le repos des dragons mythiques, mais qui n'est pas bien explicité d'ailleurs. Mais le conflit est réglé en un tournemain aussi artificiel que ridicule. On rajoute une pincée de romance impossible, basée sur un flash-back, et hop ! Aucune originalité n'est à rechercher de ce côté-là. Même pas dans l'arrivée opportune d'un autre personnage en fin de tome. Par contre, niveau dessin, Louis a un vrai potentiel. Clairement dans la lignée des écoles Crisse/Mitric/Péru, son style est clair, très soigné. Ses pages sont très dynamiques, et le sens de la mise en scène et du cadrage sont bien présents. Les ambiances posées par lamirand sont réussies, ce qui fait que l'album est quand même agréable à feuilleter. Espérons qu'Ange et Paty, s'ils viennent à réaliser un ou plusieurs albums, relèveront le niveau scénaristique...
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