Les Fils de l'aventure
Sous le soleil éclatant de Provence, alors que Louis XIV règne en maître absolu sur la France, en l'an de grâce 1686, le perfide Marquis de Vignac, scélérat à demi ruiné, enlève la charmante sœur du comte de Lambert, lui dérobant dans la foulée la carte d'une île perdue dans les mers du Sud et recélant un fabuleux trésor .
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Les petits éditeurs indépendants Vieux gréements
Sous le soleil éclatant de Provence, alors que Louis XIV règne en maître absolu sur la France, en l'an de grâce 1686, le perfide Marquis de Vignac, scélérat à demi ruiné, enlève la charmante sœur du comte de Lambert, lui dérobant dans la foulée la carte d'une île perdue dans les mers du Sud et recélant un fabuleux trésor . Le comte et le maître d’armes Hubert d’Entreval arment un vaisseau et se lancent à la poursuite du ravisseur. Leur navire est attaqué par des barbaresques…
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Date de parution | Juin 2006 |
Statut histoire | Série terminée 12 tomes parus |
Les avis
Mais que voilà une série qui m’a très agréablement surpris ! Ah que oui !… Ce sont d’abord les couvertures accrocheuses, comme celles de ces romans dits « de gare » qui eurent leurs années de gloire dans les années 20 et 30… C’est ensuite un scénario qui fleure bon ces vieux films de cape et d’épée d’André Hunebelle et autres où Jean Marais pourfendait le lâche et défendait la veuve et l’orphelin. Aaaah… ces « Capitan », « le Bossu », « le miracle des loups », « le Capitaine Fracasse » et autres « Masque de fer » ; des films bondissants qui ne demandaient qu’une chose : plaire au public, ce sans arrière-pensées. C’est un peu de cet esprit que j’ai retrouvé ici : je me suis retrouvé en 1686 sous Louis XIV. Et bardaf, un méchant Marquis enlève la jolie sœur d’un comte ; s’appropriant une carte où un fabuleux trésor dormirait dans une île perdue des mers du Sud. Et c’est parti pour l’aventure avec un grand « A ». Tous les poncifs de la bonne « BD de pirates » sont ici réunis dans un scénario où ne se trouve quasi aucun temps mort ; des développements attractifs et attachants tiennent vraiment le lecteur en haleine qui passe de page en page avec un vrai plaisir de lecture. Le dessin ?… Un bien beau et bon style réaliste au trait nerveux qui met en valeur certaines trognes à ne pas rencontrer un soir d’orage ! Le graphisme d’ailleurs m’a un peu fait penser à celui de De Moor dans sa série « Cori le Moussaillon » de très bonne mémoire également. C’est vrai que ce genre de dessin –assez académique- fait un peu « temps passé » ; mais c’est ce qui donne vrai charme récurent à cette série. Vérifié dans mes fiches, ce François Jarry est inconnu au bataillon. Pas possible. Ben oui, cette série est la seule œuvre qu’il ait jamais réalisée pour la BD. Jarry ?… c’est un architecte. Et pour son plaisir, il a imaginé et dessiné cette geste en quelque 500 planches, ce sur une période de 10 ans. Il en sera normalement édité 12 tomes. Je suis déjà preneur. Directement. Jarry ?.. quelqu’un que j’aimerais VRAIMENT rencontrer pour lui signifier ma reconnaissance de m’avoir fait passer de vraiment très bons moments de lecture. Excellent
Premier tome : "L'enlèvement d'Aurore" Intrigué par une couverture désuète, j'ai dans un premier temps feuilleté ce livre en pensant avoir en mains une réédition des petits formats, voire des adaptations de romans de cape et d'épées (genre Le Capitaine Fracasse ou encore Le Bossu) que je lisais étant gosse. Que nenni ! Il s'agit bien d'un premier livre d'un jeune auteur de 70 ans, comme je l'ai découvert dans la dernière livraison de BoDoï (numéro 99). On y retrouve l'ensemble des éléments des films d'André Hunebelle, réalisateur du genre, avec des duels, des preux chevaliers prêts à défendre la veuve et l'orphelin, des valets dévoués (page 8, on y reconnaît Louis de Funès) et surtout des gentes demoiselles à sauver, sans oublier un trésor à découvrir. Le dessin est certes rétro, avec quelquefois, à mon avis, des petites erreurs dans le sens de la narration (avec une utilisation maladroite des grandes cases) mais je suis resté sous le charme de cette bande dessinée surannée. J'ajoute que l'histoire est prévue en 12 volumes et que le calendrier éditorial s'annonce soutenu puisque l'ensemble doit paraître avant l'été 2008, soit sur deux années. Un pari osé pour "Theloma", maison d'édition d'une série comme Labienus, assez difficile d'accès. Un bon divertissement, réservé à une génération de bédéphiles plus âgée, celle des films de Jean Marais ou de Georges Marchal. (hein ? qui ça ? mais Georges Marchal, celui des Trois mousquetaires voyons !) Second tome : "Les barbaresques" Embarquement immédiat pour l'aventure à bord du "roi des mers". L'essentiel de ce deuxième épisode est consacré à l'attaque des pirates, qui occupe, excusez du peu, près de 15 pages! Les dialogues sont toujours aussi mielleux mais il flotte dans cette bande dessinée, un parfum du film Le corsaire rouge (avec Burt Lancaster). Après une ambiance de capes et d'épées, place à l'aventure maritime. Un bémol, le personnage du comte de Lambert est trop naïf, trop caricatural par rapport aux autres mais passons... Les bons sentiments sont mis en valeur par l'auteur et cette série tranche vraiment avec la politique éditoriale de maisons comme Soleil voire Delcourt. Nostalgiques des petits formats noirs et blancs, cette série est pour vous. D'ailleurs les titres des volumes composant la série sont par égard éloquents : "les barbaresques", ''Les Naufragés"", "le trésor du temple maudit" etc, bref des titres à la Daphné du Maurier. C'est kitsch, c'est drôle, dépaysant et complètement décalé, désuet mais moi, j'ai aimé.
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