Le Chevalier blanc
Nous sommes au 13ème siècle. Un chevalier à l'armure étincelante défend les faibles et les opprimés.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Journal Tintin La BD au féminin Les BDs à papa Les petits éditeurs indépendants
Nous sommes au début du 13ème siècle... Le royaume de France est la proie de criantes injustices. Face aux turpitudes des riches et nantis, va se dresser un chevalier à l'armure étincelante : le chevalier blanc. Le temps passe... Un jour, Jehan de Dardemont et son fidèle ami rentrent des croisades. Jehan apprend la mort de son père ainsi que le secret du célèbre justicier : il s'agissait du seul et même homme. Jehan, un preux honnête et vaillant, décide alors de poursuivre l'action menée par son aîné : il revêt le blanc costume. Il se jure alors de ne plus avoir qu'un seul idéal : défendre les faibles de toutes conditions...
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1956 |
Statut histoire | Une histoire par tome 12 tomes parus |
Les avis
Cette belle série de chevalerie préfigure un peu Blason d'argent puisque son héros, Jehan de Dardemont, de retour de croisade, se glisse dans l'armure étincelante d'un chevalier justicier qui défend le peuple accablé par l'oppression des nobles en ce début de XIIIème siècle, avec l'aide de quelques compagnons. C'est la première série imaginée par Fred Funcken alors seul, en 1953 dans le journal Tintin. Rejoint au scénario plus tard par celle qui devient son épouse, Liliane, ils vont entamer une carrière fructueuse dans ce journal, entièrement vouée à l'Histoire, notamment en signant 225 récits complets historiques sur les personnages les plus divers, à l'aide d'une documentation et un sens du détail irréprochables. Leur grande connaissance des armes et des costumes leur permet de pousser très loin l'exactitude, ce qui donne à leurs nombreuses créations une qualité rare, surtout à cette époque où la BD n'est pas encore considérée comme un art et n'est pas vraiment prise au sérieux. Leurs séries seront nombreuses : Capitan, Harald le Viking, Lieutenant Burton, Doc Silver...mais ne seront pas toujours durables, c'est le cas de ce Chevalier Blanc, qui après 7 récits, quitte le journal Tintin en 1963 avec "le Serment de l'Archer" considéré par les connaisseurs comme étant le meilleur épisode. Un retour inattendu survient en 1987 avec un unique épisode écrit par Didier Convard, mais malgré de nombreuses rééditions chez plusieurs petits éditeurs, la série reste méconnue peut-être pour son aspect daté, et n'est recherchée que par les collectionneurs. Elle reste cependant de bonne facture.
J'ai lu l'intégrale regroupant les trois premiers tomes ainsi qu'un album paru chez Hélyode et franchement je n'ai pas aimé. Le dessin dans les deux premiers albums est beaucoup trop surchargé. Les cases sont petites et les auteurs mettent trop d'éléments dans chaque case et je ne parle même pas du texte.....Heureusement, cela s'améliore dans les deux autres histoires même si le dessin est toujours un peu figé. Les scénarios ont très mal vieilli et je me suis royalement ennuyé. Les histoires ne sont pas très captivantes et les personnages sont fades et sans saveur et particulièrement le personnage principal. J'admire toutefois comment les auteurs étaient documentés.
Je l'aime beaucoup, ce justicier en armure... Le "chevalier blanc" lève pour la première fois sa lourde épée dans l'hebdo Tintin n° 40, 8ème année, du 08 Octobre 1953. Les lecteurs vont découvrir une formidable épopée guerrière qui mêle intrigues, coups bas, duels, combats, assauts, sièges... et j'en passe. Aux commandes : Fred et Lilianne FUNCKEN, deux spécialistes de l'histoire. Le premier tome est scénarisé par Raymond MACHEROT et dessiné par Fred FUNCKEN. Après ce premier épisode, Macherot s'en va créer Chlorophylle et, plus tard, Sibylline Et le Chevalier Blanc ?... Fred FUNCKEN a entre-temps épousé Lilianne. Ils sont tous deux passionnés par l'Histoire et possèdent une énorme documentation référentielle. Sur le présent sujet, elle est sans faille. Ils décident de continuer -ensemble- cette puissante fresque chevaleresque. Et ça va plaire. Beaucoup même. La grande connaissance qu'ont les auteurs des costumes et des armes confère aux récits imaginés une forte authenticité et un charme certain. Petit à petit, pourtant, ce brave Chevalier Blanc va voir ses histoires s'espacer. Il faut dire que nos FUNCKEN ont mis nombre d'autres projets et séries en route. Deux vrais boulimiques du travail (très bien fait d'ailleurs). Une première série 5 albums verra le jour entre 1956 et 1965 aux éditions Lombard-Dargaud. Seul le premier est un cartonné. Deux autres albums suivront 15 ans plus tard, édité chez Chlorophylle, brochés et en noir et blanc. Le Chevalier Blanc fera un ultime retour, en 1994, pour deux albums, édités chez "Hélyode", cartonnés, dont le premier (en réalité le 10) est scénarisé par Didier Convard. Verra-t-on encore un jour l'armure étincelante briller dans les campagnes ?.. Je ne pense pas. Fred et Lilianne sont octogénaires et vivent une retraite ô combien méritée à Bruxelles. Mais avec eux, on ne sait jamais... A noter : l'album n° 4 porte le titre "Le signe fatal". L'album n° 6 porte le même titre mais n'a absolument rien à voir avec le 4. Allez comprendre !... La série "Le Chevalier Blanc" a bénéficié de plusieurs rééditions chez divers éditeurs. Nonobstant ce fait, il est rare d'en trouver des opus lors de bourses "occasions" dans des festivals Bd ou autres. Il est en effet très recherché des collectionneurs. Héros oublié, qui chevauche pourtant toujours dans les mânes des "jeunes" des années 60, ce chevalier n'aura laissé que de très bons souvenirs...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site