Un ciel radieux (Hare Yuku Sora)

Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 26 avis)

Une nuit d’été, un terrible accident a lieu dans une rue de la banlieue de Tokyo, entre un motard et une fourgonnette. 10 jours plus tard, le conducteur de la fourgonnette, Kazuhiro Kubota, 42 ans, meurt sans avoir repris connaissance.


Ecritures La Mort Seinen Shueisha Taniguchi

Une nuit d’été, un terrible accident a lieu dans une rue de la banlieue de Tokyo, entre un motard et une fourgonnette. 10 jours plus tard, le conducteur de la fourgonnette, Kazuhiro Kubota, 42 ans, meurt sans avoir repris connaissance. Au même instant, l’encéphalogramme du motard, Takuya Onodera, 17 ans, en état de mort cérébrale, montre à nouveau des signes d’activité. En une vingtaine de jours, il a repris connaissance et semble en voie de guérison totale : un vrai miracle. Mais celui qui se réveille dans le corps de Takuya, c’est Kazuhiro. Après un instant de surprise, il admet ce qui lui arrive et comprend qu’une deuxième chance lui a été donnée. Mais cette chance est temporaire : en effet, la mémoire du vrai Takuya lui revient petit à petit. Avant de rendre le corps de Takuya à son légitime propriétaire, Kubota décide de transmettre coûte que coûte à sa femme et sa petite fille de 8 ans qu’il les aime et qu’il regrette de les avoir trop souvent négligées jusqu’à sa mort. Mais qui pourra croire son histoire ? Sur un schéma narratif voisin de celui de Quartier Lointain, avec un point de départ fantastique et un traitement absolument réaliste, Taniguchi explore avec l’émotion et la délicatesse qu’on lui connait les thèmes de la famille et de l’amour, que l’on est trop maladroit pour transmettre et trop égoïste pour apprécier chez les autres.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Un ciel radieux © Casterman 2006
Les notes
Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 26 avis)
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09/09/2006 | Ro
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Par madeleine
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J’ai beaucoup aimé ce livre. J’avais déjà lu Quartier lointain mais là, quand j'ai fini ce manga, je me suis sentie bizarre. Je sais de quoi je parle, je viens de le terminer. Un sentiment de bien être sans doute. Je ne connaissais pas encore il y a deux semaines et voilà que j'ai déjà lu quatre mangas de Jiro Taniguchi. Je trouve les dessins très beaux et les idées étonnantes. Avant je n'aimais pas lire des BD en noir et blanc mais là, j'ai accroché. On s'accroche vraiment aux personnages. Parfois, il est vrai que les dialogues montrent une certaine réticence auprès des femmes comme dans Le Journal de mon père mais "un Ciel Radieux" est pour l'instant mon préféré. On comprend vite les sentiments des personnages. Il n'y a pas besoin de voir les personnages s'embrasser ou je ne sais quoi pour comprendre qu'ils s'aiment. Les textes et leurs attitudes dégagent tout ce qui est sous-entendu. Je ne donnerai pas la note maximale car, j'ai tout de même l'impression que le scénario s'emmêle un peu les pinceaux. On ne sait pas toujours qui parle avec la double conscience du personnage principal. Voilà c'est tout ce que je peux en dire. Je ne regrette pas l'achat et si ce n'était pas si cher, j'en achèterais plus.

10/01/2009 (modifier)
Par Manu
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Aussi fort que Quartier lointain, ce n'était pas gagné, mais Taniguchi l'a fait. L'émotion est là (J'en ai eu les larmes aux yeux à 3 reprises). Cette oeuvre est plus politique que celles qui ont précédés puisqu'elle aborde le thème du sacrifice de la famille face à la sacro-sainte flexibilité du travail que tous les médias politiquement corrects nous assainent comme une fatale évidence. Taniguchi nous rappelle, avec beaucoup d'émotions et un véritable recul qu'il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler. Cette thématique était déjà présente en filigramme dans L'Homme qui marche. La nouveauté est de parler des choix de vie face au travail et à la famille et au fait de subir ou d'aller de l'avant. Il semble en effet que le personnage principal aurait pu faire fortune grâce à ses recherches au lieu de se laisser exploiter par son entreprise. Si Quartier lointain touche certainement un public plus large (tous les lecteurs de BD ont été écoliers), cette oeuvre doit certainement déplaire aux plus jeunes qui ont peut-être du mal à se projeter dans la peau d'un homme de 42 ans. Pour un bédéphile qui a le plaisir d'être papa et qui est dans le monde du travail, c'est un vrai bonheur.

16/09/2006 (modifier)