Les Cons ça ose tout
Les Frères Craponne sont au grand banditisme ce qu'est un lance-pierre face à un bazooka.
Gangsters
Les Frères Craponne sont au grand banditisme ce qu'est un lance-pierre face à un bazooka. Attaque du train de pièces jaunes, démolition d'un commissariat, enlèvement d'une star de la télé, voilà ce qui vous attend si vous acceptez de côtoyer ces trois malfaisants. De toute façon, les cons n'existent pas et si d'aventure l'un d'entre vous se reconnaissait dans notre histoire, nous nous empresserions de le taxer de mauvaise foi !
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 25 Août 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le service marketing des éditions du Lombard annonce la couleur sur la couverture : « Par le réalisateur des Tontons flingueurs ! ». Pauvres Tonton, pauvre Michel Audiard, pauvre Albert Simonin… Cet album n'arrive pas à la cheville de ses références. L'idée de la famille de cons patentés qui se lancent dans des truanderies minables pour se planter lamentablement n'est pas si mauvaise. Il y a même quelques passages amusants et certains personnages bien vus (la grand-mère aveugle), mais l'ensemble donne une impression de travail bâclé, réalisé à la va vite et les péripéties répétitives deviennent franchement lassantes au fil des 46 planches du récit. Dans le genre "bras cassés qui préparent un casse dont on sait qu'il va foirer", j'inviterais volontiers les auteurs à prendre quelques leçons de subtilité en revoyant Le Pigeon de Mario Monicelli. Que dire également des textes parodiant la langue d'Audiard ? Pas grand chose sinon qu'ils alourdissent encore le récit. L'hommage respectueux au maître constitue une louable intention, mais il ne sert pas vraiment l'intrigue. Les premières planches en "voix off", qui retracent avec une rare pesanteur l'histoire des cons depuis la préhistoire, sont d'une rare pesanteur. Par la suite, on lit des dialogues visiblement travaillés, mais comme on n'entend pas les voix de Gabin, Blier, Ventura, Lefebvre, Girardot, Dalban, Pousse, Frankeur et tous les autres, ça sonne creux. Un beau plantage, hélas ! Mais est-il bien raisonnable de faire Les Tontons flingueurs II en 2006 ?… sans se ridiculiser ?
Avec ce titre, tout est dit. L'humour ne fait pas dans la dentelle. Mais mis à part quelques répliques, j'ai trouvé l'ensemble banal. C'est distrayant mais je ne me vois pas relire ce one shot avant longtemps, voir jamais... Le dessin est relativement travaillé pour ce genre de BD, le trait est sur et dynamique et les couleurs sont bien dosées. Le problème avec ce style d'humour, c'est qu'il se retrouve entre deux chaises : trop ou pas assez selon l'état d'esprit au moment de la lecture. A emprunter, je trouve l'achat non justifié.
Arrière petit-fils d'un grand bandit célèbre de Chicago, Tonio, Gino et Aldo tentent de perpétuer la légende familiale à Paris. Pour le meilleur mais surtout pour le pire! Cette bd va très loin dans la caricature de la connerie tout en calquant le tout sur la réalité! Un début très prometteur mais cela s'épuise par la suite en trois histoires plus ou moins marrantes : le hold-up des pièces jaunes dans le train, le casse à la dynamite d'un commissariat par erreur et l'enlèvement d'un animateur d'une émission de télé-réalité. Les situations sont volontairement très cocasses et cela se lit très facilement. On ne peut que sourire devant tant de connerie humaine. Le problème, c'est qu'après lecture, il ne reste presque rien. Bah, le bandistisme, ce n'est plus ce que c'était!
Un véritable fourre-tout... de la connerie humaine. Aux commandes du scénario : Georges Lautner, grand réalisateur français du 7ème art. Ici aidé par Chanoinat, il essaie d'appliquer dans cette série pas mal de recettes qui avaient fait le succès d'une de ses plus grandes comédies : "les tontons flingueurs". Bon, c'est vrai que l'humour cinématographique et bédéesque ne sont souvent pas fait pour s'entendre, mais ici ça marche. Et plutôt bien. J'ai souvent souri, à défaut de réellement me marrer, à la lecture des (més)aventures de ces trois gugusses et de leur smala. C'est déjanté, quelquefois loufoque quand même (me faisant parfois penser à certains scénarios de Mandryka, Lob... au temps de la grande époque de "Pilote"). Je n'ai pas boudé mon plaisir. Je ne sais si cet opus restera un one-shot ou sera le début d'une série. Mais ce tome est quand même assez plaisant.
Vous avez envie de lire une BD pour se détendre à fond en évitant le thème de la fantasy ou de la philosophie ? « Les cons, ça ose tout » me semble tout à fait indiquer pour votre lecture ! Les lecteurs sont invités dans cet album à suivre les péripéties minables d’une famille de truands minables. Comment peut-on en dire autrement lorsqu’on sait que ces « minables » vont attaquer le train postal qui participe à l’opération « pièces jaunes » ? C’est complètement taré n’est-ce pas ? Le scénario est précepte à des courses poursuites endiablées et totalement farfelues. Les fans de Lautner (réalisateur des « tontons flingueurs ») seront aux anges notamment grâce à la présence d’un personnage « littéraire » dans cette famille. Par conséquent, les dialogues ridicules et ironiques pleuvent pour mon plus grand plaisir. L’histoire est conne mais à la décharge des auteurs, ces derniers s’assument complètement ! Alors rien que pour ça, je pense que ça mérite un coup de chapeau ! Il est clair, pour moi, que l’humour de « Les cons, ça ose tout », ne plaira pas à tout le monde. D’ailleurs, j’espère bien que tous ceux qui auront la curiosité de feuilleter auront suffisamment de recul pour apprécier le comique de cet album. Personnellement, ça a marché… alors pourquoi pas vous ?…
Note approximative : 2.5/5 Cette BD part plutôt bien mais s'épuise un peu vite à mes yeux. J'aime beaucoup le dessin de Castaza que je trouve quelque part entre les styles de Mathieu Bonhomme et de Bruno Gazzotti. Un encrage et un dessin très sympa donc, des couleurs classiques mais bonnes et une narration graphique fluide et maîtrisée. Quant à l'histoire, j'ai relativement bien accroché au départ, trouvant la présentation des personnages assez bonne. Au niveau des dialogues, c'est du Lautner moderne, des textes assez amusants mais qui sonnent parfois un peu artificiels à mon goût. Je dois être trop habitué à la maestria des textes de Terry Pratchett : en comparaison, les textes de cette BD sont nettement moins drôles et moins bien amenés dans le récit. Et voilà le souci maintenant, c'est qu'au bout d'une dizaine de pages de lecture, j'ai commencé à déjà me lasser de l'humour assez lourdingue. Les personnages se révèlent trop caricaturaux et prévisibles : le benêt sportif qui parle de cul à chaque phrase, l'intello qui fait une citation bidon à chaque phrase, le gros qui parle de bouffe à chaque phrase. Quand on a compris le principe, les dialogues ressortent encore plus artificiels et paraissent plus lourds que vraiment drôles. Le récit est relativement bien construit mais pas tellement captivant, et c'est surtout à l'humour que j'accroche assez peu : dommage car c'est l'objectif essentiel de cette BD que d'être drôle. Bref, une impression mitigée mais un peu décevante pour moi à la lecture de cette Bd.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site