Lucha Libre
A East L.A., la guerre des gangs fait rage... Heureusement, El Gladiator et ses copains catcheurs sont là pour faire régner la justice !
Baston Collectif Ecole Emile Cohl La BD au féminin Le Catch Les catcheurs justiciers Les Humanoïdes Associés Los Angeles Mexique et mexicains Super-héros rigolos
Dans la jungle des quartiers pauvres de L.A., cinq copains sud-américains unis par une même passion pour le catch mexicain, la lucha libre, ont décidé de devenir superhéros. El Gladiator, Dr. Pantera, Red Demon, Diablo Loco et King Karateca forment donc les Luchadores 5. Toujours masqués, ils affrontent les gangs de L.A., grâce à leurs prises de catch et leur faculté d'appeler la police quand les choses se mettent à vraiment chauffer. Des loups-garous, un nabot qui se prend pour Elvis, un gang de Français prompts à retourner leur veste et frapper dans le dos (des Français, quoi), un dinosaure géant, des clodos chanteurs, deux frères en soucoupe volante ressemblant étrangement aux Bogdanoff, une brute élevée par des cactus ou un panda communiste sont quelques-unes des étranges créatures qui peuplent l'univers de Lucha Libre
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Date de parution | 30 Août 2006 |
Statut histoire | Série terminée 13 tomes parus |
Les avis
Mon avis ne porte que sur les deux premiers tomes de la série, que j’ai pu emprunter, sans que cela me donne d'ailleurs envie de poursuivre à tout prix l’aventure. D’abord, je ne connais pas grand-chose au catch, fut-il mexicain, et c’est un univers qui ne m’intéresse pas vraiment. Et ces deux fascicules n’ont pas su me faire oublier mes préventions, et me captiver. Je les ai lus sans enthousiasme. Les seules histoires à sortir du lot je trouve, sont celles du Profesor Furia. Généralement plus courtes que les autres, elles m’ont aussi davantage intéressé. Mais, globalement, cette sorte de magazine, à la fois hommage et parodie, ne m’a pas vraiment convaincu. note réelle 2,5/5.
Tombé par hasard sur 4 numéros de "Lucha Libre" bradés (juste attiré par l'originalité des dessins et leur vitalité) je ne les ai lus que bien longtemps après. Une fois que j'eu entamé le premier Magazine, impossible de m'en défaire. Hop !! les quatres d'un coup! Le ton caustique et cynique, présent à chaque page, est appréciable dans ce politiquement correct ambiant étouffant (et il n'est pas souvent là où on l'attend). L'édito nous l'annonce clairement pour éviter toute méprise, le lecteur de Lucha Libre est une vache à lait que l'équipe se plaît à vanner régulièrement. Et moi ça me fait rire, ça me distrait de l'hypocrisie de mes "bienfaiteurs" businessmen. Le contenu est varié malgré la présence de Jerry Frissen sur chaque série. Ses personnages sont vraiment attachants (souvent par leurs défauts) et les dialogues sont également assez "vivants". J'ai l'impression que l'auteur démarre doucement et progresse en inspiration et développe davantage ses personnages au fur-et-à mesure du déroulement du récit. Chaque série gagne en intensité et en intérêt après le tour de chauffe. A part la série Tequila, qui est ultra-violente, les scènes d'action ne sont pas le nerf de chaque série. L'humour grinçant est omniprésent mais pas dénué d'une certaine tendresse (cf. les acteurs retraités cow-boys séniles paranoïaques dans les Luchadores five). Pour Tequila, Luchadores five et Les Tikitis,on ressent bien l'influence manga dans le découpage des scènes d'action mais hélas celles-ci sont parfois à la limite de l'illisibilité (Tequila). Profesor Furia et Les Luchadoritos sont plus dans un style graphique "franco-belge". Furia est une infâme crapule tandis que les "mignons" petits "Luchadoritos" servent de sas de décompression à la fin de chaque Magazine. Car oui, il faut décompresser; on en prend plein la tronche et on rigole presque coupablement. Prochains achats, les trilogies Tequila et Luchadores five en "beaux Albums".kr kr kr
Hey ! Tou veu dou gato ???!!! Tappes toi un tranche de Lucha Libre, t'auras la banane en prime ! Du DELIRE à l'état pure cette BD ! On part d'un format souple de ce qui fait presque penser à un magazine ou fanzine pour découvrir un contenu déjanté. Ou comment meltingpoter un humour potache qui ne se prend jamais au sérieux, à partir de super-héros super ringards et décallés en piochant autant dans le manga, le comics, et la BD classique. Forcément, le résultat est détonnant ! Car nos héros sont tous plus loufoques les uns que les autres. Affublés de tenues de catcheurs mexicains ils vont nous faire nous pisser de rire (et pas à la sauce Titeuf...) au travers de tribulations et de rencontres improbables (cette rencontre avec les frères Bogdanov !!!). Bref, nos ring' d'aventuriers nés des cerveaux de toute une joyeuse bande d'auteurs qui mettent en planches leurs délires, sont servis par un dessin dynamique et coloré qui parfait cet univers. De plus, aux aventures récurrentes que nous proposent les differents tomes de la série, on trouve ou retrouve des planches de strips de héros bien délirants dans chacun, qui donne ce côté magazine à cette série. Bref, amis du délire et de la bonne humeur, bonjour !
La Lucha Libre... J'avais entendu parler de ce "magazine-BD" dans les catalogues des divers magasins de BD où je me promène régulièrement mais n'avais jamais eu l'occasion de jeter un oeil au magazine en question. Voilà qui est chose faite puisque j'ai trouvé le numéro pour 3.5€ seulement sur un marché... Frais. Voilà le mot qui me vient en premier à l'esprit. C'est frais, complètement délirant, plein d'humour, de super-héros pour le moins ordinaires et de méchants pas trop méchant (enfin, pas tous). Je me suis laissé séduire par le scénario très "freestyle" de Frissen et les dessins très sympas de Gobi aux couleurs chaudes agréables qui nous donnent l'impression de ne pas être si loin du Mexique et de ses héros du catch. Le magazine comprend également deux autres histoires récurrentes, qui sont en fait des mini-sketch sur une page et qui restent sympathiques même si elles m'ont moins séduit. Voilà, voilà... seul soucis : le prix. Comme vu précédemment 7.5€ ça fait un peu cher pour un petit magazine, mais bon... les gens achètent tellement de magazines à la con tous les jours pour 5-6€ alors quitte à mettre à peine plus, c'est quand même un aut' niveau ;o).
DE-LI-RANT Quand j'ai vu les tronches masquées des 5 mecs sur la couverture du 1er tome, j'ai tout de suite pensé au vieux jeu PC Grim Fandango; jeu qui était (et est encore à ce jour) l'un de mes préférés. J'ai donc craqué pour ces Luchadores Five sans rien connaître d'eux (mis à part l'avis de Cassidy) et cela malgré un prix assez élevé pour ce type de format et une couverture souple de surcroît (+ de 7 euros). L'humour est présent sur quasiment toutes les planches et les répliques marrantes se succèdent tout au long de la trentaine de pages que composent l'histoire principale qu'est "Luchadores Five". "Lucha Libre" ne se limite pas à cette histoire principale, elle se lit un peu comme un magazine. Il y a plusieurs intervenants et donc plusieurs petites histoires et "reportages" (on se croirait dans Mickey Parade : oui oui on n'en est pas très loin. Il ne manque que les jeux...) ; d'ailleurs l'édito et le sommaire au début du magazine -ou pardon au début de la BD- devraient finir de vous convaincre. Apparemment les auteurs sont partis sur un rythme assez élevé car on devrait retrouver tous nos catcheurs-héros tous les 2 mois. Que ceux qui comme moi ne sont pas fans de bagarres interminables se rassurent, ici l'humour est la priorité et les bagarres sont assez courtes. Si vous cherchez un bon moment de détente, laissez-vous tenter ! Je me suis même surpris à faire plus que sourire en lisant "Lucha Libre". En effet s'il m'arrive de sourire facilement en lisant une BD, il est assez rare que j'émette un bruit que l'on pourrait qualifier de rire d'après un dictionnaire. Sur ce coup-là, les "pas beaux" Humanoïdes Associés ont assuré (pour comprendre, lire l'édito du 1er tome).
Je dois vous avouer mon secret honteux (bien que vous soyez probablement déjà au courant) : petit, j'étais très fan de catch, et encore aujourd'hui, je garde un certain intérêt pour cette discipline spotivo-clownesque où des types en collants et masques font semblant de se bagarrer. Du coup, quand j'ai appris que les Humanoïdes Associés lançaient Lucha Libre, j'étais à la fois content de voir débarquer une BD sur le catch mexicain, et un peu soupçonneux à l'idée que le catch mexicain ne serait qu'un prétexte à lancer une BD de bagarre manga-esque à deux balles sans grand rapport avec le catch et surtout destinée à une future exploitation commerciale multi-supports (vous pouvez acheter les t-shirts sur le site internet, les jouets ont été lancés aux Etats-Unis avant même la sortie de la version comics de la série, et je ne serais pas étonné de voir cet univers décliné en série animée et jeux vidéos par la suite). Bref, j'ai quand même acheté ce petit album souple (un peu cher vu le format et le nombre de pages, c'est pourquoi je ne conseille pas tout de suite l'achat, mieux vaut attendre quelques numéros avant d'être sûr de ce que la série a dans le ventre), et je l'ai lu d'une traite. Evidemment, c'est bel et bien de la BD de bagarre commerciale au design vraisemblablement réalisé par un graphiste de pub, mais c'est chouette. Pour une fois, c'est une parodie de BD de superhéros qui ne joue pas sur l'habituel ressort comique "Super-Machin est en réalité un gros ringard prétentieux, débile et peureux" ; ici, nos héros sont juste de braves gars qui rêvent de sauver le monde mais dont tout le monde se moque malgré leur bravoure et leur bonne volonté, simplement parce que se promener masqué en voulant jouer au héros, ben, dans une BD ça passe mais dans la vraie vie ça donne l'air con. Le scénario ne casse pas des briques c'est vrai, mais les dialogues sont pas mal, les personnages et leur univers sont assez originaux, le monde de la lucha libre n'est pas un simple décor de pacotille à l'intention d'un public qui de toute façon ne s'intéresse pas à la discipline (visiblement les auteurs se sont documentés, les personnages utilisent d'authentiques prises de catch, il y a un petit article sur Santo et le catch mexicain dans l'album, des mini-histoires autour de cette discipline en fin de tome..). C'est marrant, c'est rythmé, le dessin est chouette (en plus du look réussi des personnages, ceux qui ont déjà visité L.A. dans leur vie apprécieront la qualité des décors), ça se lit vite, bref, un bon petit premier album, pas inoubliable, mais qui fait attendre la suite avec impatience. N'achetez pas forcément tout de suite mais guettez la sortie du tome 2 en novembre.
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