Léna (Le Long Voyage de Léna)
Léna parcourt l'Europe et le Moyen-Orient, avec des cadeaux très spéciaux...
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Histoires d'espions Pierre Christin Proche et Moyen-Orient
Elle s’appelle Léna. C’est une jeune femme brune, élégante et mystérieuse. On ignore d’où elle vient et où elle va. Son voyage commence à Berlin-Est, dans le quartier où vivent les anciens dignitaires d’un régime effacé par le vent de l’Histoire. Léna rend visite à un homme qui lui remet une liste de noms et de numéros de téléphone, qu’elle apprendra par coeur avant de la détruire. Après Berlin, il y aura Budapest et un autre rendez-vous. Et après Budapest, Kiev, Odessa, la Turquie et la Syrie. À chaque fois, une rencontre. Peu de mots prononcés, juste un objet étrange remis par Léna à son destinataire – une boîte de pâtes d’amandes, un flacon de parfum, un nécessaire pour diabétiques.
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Date de parution | Septembre 2006 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
J’ai un peu de mal avec certains scénarios de Christin, et cette série tombe un peu dans ce qui me gêne parfois chez lui. On y retrouve en tout cas certaines de ses marottes : une aventurière bourlingueuse, la traversée des frontières (thème récurrent chez Christin) – au cœur du premier tome, mais le dernier tourne aussi autour de la (re)définition de frontières –, et la décomposition/recomposition politique, en Europe de l’Est, ou au Proche-Orient). Il y a un peu de certaines séries publiées en collaboration avec Bilal, ou Puchulu. La narration prend son temps. C’est clair que ça n’est pas du récit d’espionnage à la James Bond ! L’action est avant tout cérébrale, et il n’y a pas non plus les bimbos habituelles dans ce type d’histoire. Des longueurs, un rythme presque engourdissant. Pourquoi pas ? Le premier tome est une très longue exposition (qui ne nous livre pas trop d’informations sur les protagonistes et leurs motivations), pour arriver à une fin brutale (dans tous les sens du terme). Le deuxième tome réserve lui aussi sa seule scène d’action pour la fin, mais dès le départ on sait où et avec qui l’on va contrairement au tome précédent. Le troisième tome est une sorte de huis-clos durant une conférence internationale plus ou moins secrète pour aboutir à la fin des tensions au Proche-Orient. Les choix narratifs de Christin ne rendent pas forcément palpitants les récits (et le dessin de Juillard, académique et avec des visages un peu figés accentue sans doute le ressenti de lenteur de l’ensemble). Disons que les premier et troisième albums se laissent lire (et sans doute ceux qui sont moins rétifs que moi au style de Christin apprécieront davantage), le deuxième m’est apparu trop artificiel et trop peu crédible. Tout tourne autour du personnage de Lena. Femme d’un diplomate français mort dans un attentat à l’étranger, elle se retrouve enrôlé par les services secrets français pour mener quelques missions d’infiltration. Bon, là aussi pourquoi pas ? Sur le premier tome, elle n’est qu’une messagère, ça reste crédible (même si elle fait preuve d’un grand sang-froid, qu’elle a une mémoire énorme – et accessoirement qu’elle garde les mêmes vêtements durant les semaines que dure son voyage !). Par contre dans le deuxième tome, cette femme au foyer qui infiltre un réseau djihadiste menaçant de commettre des attentats suicide, je n’y ai pas cru un instant ! D’autant plus qu’en sus du sang-froid déjà évoqué, elle montre des capacités dignes des meilleurs agents secrets. Son rôle dans le dernier album est lui aussi dur à accepter, et l’intrigue elle-même ne m’a pas convaincu. Les scénarios sont trop longs, faussement alambiqués, et le personnage central manque trop souvent de crédibilité.
J'ai beaucoup aimé ces trois opus de Léna et je me retrouve dans les excellents avis de roedingen, d'Hervé ou d'Eléanore-clo sur bien des points. J'ajoute que je suis fan de Christin dans sa période Bilal qui a bercé ma jeunesse. On remarque immédiatement que les deux premiers tomes sont coincés entre le 9/11 et 2015. J'invite donc les lecteurs à relire cette série à l'aune des événements dramatiques qui ont secoué la Syrie, l'Irak ou la France dans ces années 2013/2015. Contrairement à ceux qui ont vu des scénarii longs et ennuyeux de la part de Christin, perso, j'y ai lu un plan super bien élaboré et malheureusement très crédible voire prophétique. Léna est une anti-007. Elle ne possède pas de gadget, ne voyage pas en jet, n'a même pas de CB et n'a aucune défense contre les frères syriens qui pourraient la tuer. Sa seule défense est justement son sang froid qui se traduit par une non-action qui cadre avec un comportement peu susceptible d'attirer l'attention. L'utilisation de nombreuses voix off rend Léna étrangère à son action mais au combien pile dans son rôle. Christin nous fait vivre ce que vit Léna, une découverte au fil des heures des lieux et des personnes qu'elle accepte comme ils viennent avec une fatalité positive. C'est même une héroïne féministe de premier plan, nul besoin de séduction active ni de se déshabiller ou de morts pour faire sa mission. Le bon geste et la bonne attitude au bon moment dans une position presque maternelle sera son savoir-faire tout au long des trois opus. En outre dans le tome 1 on retrouve un peu l'esprit de "La Partie de chasse" de Christin qui nous renvoie à une géopolitique d'un autre âge mais qui a des cendres encore brulantes. Le tome 2 est glaçant d'anticipation malgré quelques faiblesses qui permettent un happy end que l'on aurait aimé vivre dans la réalité quelques années plus tard. Tout l'art des auteurs est de montrer que le danger n'est jamais plus grand que lorsque l'observateur (ici le lecteur) baisse son attention. J'ai trouvé que le graphisme de Juillard correspondait pile à l'esprit du récit. Une Léna un peu figée. Des scènes intimistes de trains, de baignades, de promenades à la fois dérisoires et solitaires mais possiblement mortelles avec ces pas inconnus dans ces lieux inconnus. En outre cette succession de lieux que l'on rejoint par une succession de sauts de puce a réveillé mon âme de routard sur des chemins que j'ai moi-même suivi. Perso un vrai régal de lecture à la fois fictionnelle mais aussi en prise avec la réalité de la décennie. Pour finir Christin et Juillard ont donné rendez-vous à Léna après cette décennie sanglante dans un espace clos avec les principaux acteurs de ce désastre humain. Dans cette hôtellerie cachée au fin fond du Québec Christin nous propose une ambiance très Agatha Christie où Lena joue une miss Marple et Sir Charles un Hercule Poirot à la recherche de la paix. L'action est réduite à son minimum mais j'ai vraiment aimé cette ambiance de faux semblants qui s'effondrent dès que l'on creuse un peu. Une lecture que j'ai beaucoup aimée avec un Christin très lucide sur les dysfonctionnements égoïstes qui nous enlisent.
Le long voyage de Léna J'avais suivi la prépublication du "long voyage de Léna" dans le magazine Bodoï et j'avoue que je m'étais ennuyé à la lecture de cette histoire (je n'avais même pas pris la peine d'en achever la lecture). Puis le formidable livre "entracte" édité chez Daniel Maghen m'a redonné le goût et l'envie d'acheter le dernier livre d'André Juillard, dont les avis sont plus que contrastés sur ce site. Edité fort à propos dans la collection "long courrier" de Dargaud, j'ai été séduit par ce long et lent voyage de Léna, une immersion dans un monde d'espions, mais aussi fuite en avant pour rattraper un passé mystérieux qui, une fois révélé, nous faire lire cette histoire autrement. Je ne suis pas du tout un aficionado de Pierre Christin (dans sa longue bibliographie, je pense n'avoir lu que deux de ses livres) et sans le dessin d'André Juillard, je serai sans doute passé à côté de cette histoire nonchalante, presque surannée, à l'image de ces "honorables correspondants" peuplant l'histoire. Une démarche audacieuse de Pierre Christin qui peut dérouter certains (j'en ai fait partie) mais qui trouve sa justification dans le dénouement. A lire mais surtout à relire. Léna dans le brasier J’ai toujours aimé cette série qui prend toujours le temps d’installer une intrigue souvent complexe. Avec ce dernier opus, je ne suis pas déçu. Pierre Christin, comme à son habitude, nous présente une aventure de Léna tournant autour du Moyen-Orient. Par contre, il le fait sous la forme d’un formidable huis-clos où chaque protagoniste se méfie l’un de l’autre, sous le regard d’une Léna parfaite en maitresse de cérémonie. Oh bien sûr, si vous préférez les bd avec des scènes d’actions, passez votre chemin. « Léna dans le brasier » se place sous le signe de la diplomatie et non de l’action. C’est finement observé et les personnages sont très crédibles, le tout avec un dessin parfaitement maitrisé d'André Juillard, encore plus beau avec l’édition en format à l’italienne, format sous lequel j’ai découvert ce troisième opus d’une série qui ne compte que 3 albums depuis 2006, et dont le dernier opus remonte à 2009. Ce format sied parfaitement au rythme lent de cette histoire, rythme qui s’accélère vers la fin. Je l’ai déjà lue deux fois depuis sa sortie, gage d’une bande dessinée de grande qualité.
Un livre feutré où la violence est tout entière intériorisée pour ne ressurgir qu'à la fin. Un travail sur le deuil et sur la renaissance. Léna est une femme inconnue, lisse, dont le passé va être dévoilé par petites touches, un peu comme un tableau impressionniste de Seurat où la compréhension n'apparaît que lorsqu'on prend du recul et que suffisamment de touches ont été peintes. Nous suivons le voyage de Léna dans une succession de cartes postales que le dessin ouaté de Juillard rapproche et éloigne de nous. Léna est de toute façon une étrangère. Un peu comme le héros éponyme de Camus, elle semble ne pas appartenir à notre monde. La vie est un nuage de fumée, derrière lequel se cache la vérité, à l'instar des innombrables cigarettes que Léna grille. L'intrigue se noue dans les dernières pages mais, là aussi, Léna sera ailleurs. Cette technique narrative est un choix très fort de Christin. En effet, le visage omniprésent de Léna ne cache pas les évènements mais les éclaire à travers le filtre de la vie de Léna, à travers les petits détails de ses affaires (le portrait !). Le scénariste joue aussi sur le temps. L'album est un élastique qui se tend imperceptiblement sans que rien ne véritablement semble se passer. Et puis, l'élastique casse dans un paroxysme de violence. On pense aux parques grecques tranchant la vie des êtres humains. Le long voyage de Léna est un livre très fort, pas seulement sur le terrorisme international, mais sur la douleur et le sacrifice. Sur le chagrin qui étouffe et retire tout sel à la vie. C'est aussi une réflexion sur le libre arbitre. Léna est-elle libre ? Prisonnière de son passé ? Prisonnière de sa vengeance ? Spinoza explique que le libre arbitre est une illusion car, si l'homme a conscience de ses actes, il n'a pas conscience des causes derrière ses motivations. Au final, Léna n'est-elle pas le fruit de la géopolitique ? 'Léna et les trois femmes' publié quelques années plus tard constitue un nouvel exploit. Nous découvrons une femme tout autre, pleine de chaleur humaine, apaisée et pleine de compassion. La vengeance a été remplacée par le devoir et au final Léna se révèle une femme morale qui transcende sa condition et prend tous les risques pour épargner aux autres le cataclysme qu'elle a subi, pour donner aux autres une chance de vivre. Par là même, elle sort du cycle de la vengeance et retrouve la liberté que l'attentat de Khartoum lui avait fait perdre. Quant aux trois femmes, les références mythologiques, volontaires ou involontaires de la part du scénariste, sont évidentes. On pense bien évidemment aux trois parques qui coupaient le fil de la vie et avaient donc le pouvoir de vie ou de mort, comme les terroristes. On pense aussi, en allant plus loin, aux trois grâces, si admirablement peintes par Raphaël ou Cranach l'ancien. Ahlem incarnerait la grâce du guerrier, Souad celle de la beauté et Halima celle de l’abondance et de la vie, ce qui expliquerait sa fugue. Dès lors, la conclusion de l'intrigue et l'incroyable coup de poker de Léna deviennent parfaitement logiques. Le diptyque appartient à la collection Long Courrier et nous sommes invités à voyager très loin, pas seulement géographiquement, mais aussi dans les méandres de l'âme humaine. Ce sont aussi deux BD féministes, mettant en scène une femme extraordinaire. Cela n'est pas si courant !
Le récit pourrait sembler intimiste, mais c'est de l'espionnage qui sort des clichés et du formatage habituel d'action et de gadgets ; il y a aussi une grosse part de politique fiction. Pendant les 3/4 de l'album, Léna se rend dans de nombreux pays, rencontre plusieurs personnes et leur remet des objets anodins, mais le lecteur ignore le but de sa mission, tout est très mystérieux, les indices semés sont peu clairs. Il y a un manque d'action qui pourrait conduire à l'ennui et à la lassitude, mais étrangement on a envie de savoir ce qui va se passer, et tout l'intérêt réside dans ce choix de narration. L'aspect géopolitique est plus affirmé dans le second album, avec un lien évident vers le terrorisme. Cet album ressemble un peu au précédent dans sa construction, c'est une longue suite de préparatifs et d'entraînement pour 3 femmes arabes à évoluer dans un monde occidental dont elles ignorent le mode de vie, puis le but ultime est atteint de façon très ou trop rapide ; encore une fois, le fin mot de l'histoire n'est révélé qu'aux dernières pages, c'est très habile. A cela s'ajoute Léna, un beau personnage de femme, habitée par la mélancolie. Je ne sais pas si avec un autre graphisme, j'aurais accroché, mais j'ai bien aimé ces histoires éclairées par le dessin toujours aussi policé et pur de Juillard, un dessinateur que je prends toujours plaisir à retrouver justement pour son trait limpide.
Diantre, comment se fait-il qu’un tel bijou soit aussi mal noté ? Evidemment ce véritable récit d’espionnage ne fourmille pas de courses poursuites, de gadgets ou de personnages aux capacités largement supérieures à la moyenne, cela en fait un objet bien particulier : arriver à narrer un pur récit d’action sans intégrer les recettes classiques de l’action dans le scénario, quelle prouesse ! Les deux tomes de cette série vont nous raconter des infiltrations, dans le cadre de jeux dangereux, je ne crois guère aux James Bond moderne, la réalité me semble plutôt dans la discrétion. Or dans ce récit chaque moment est critique, notre infiltrée est perpétuellement sur le fil du rasoir. Le fait de donner des informations partielles tout en ignorant tout de ce qu’elle fait ou va faire rend toute situation foncièrement instable. Et là le génie de Juillard entre en scène, car arriver à narrer toute cette tension dans le silence et le calme, arriver à faire ressentir au lecteur une boule de stress alors que rien ne bouge ou presque, c’est juste génial. La narration me semble simplement parfaite dans ce récit, l’auteur arrive exactement à retranscrire la lourdeur de chaque instant. Il n’y a guère qu’un reproche de profondeur de lecture pour éviter la note ultime. Et contrairement au "Cahier bleu", les deux tomes de cette série me semblent tout à fait homogènes et intéressants, les univers sont bien sûr radicalement différents, et pourtant les pics de tension succèdent aux fausses périodes de calme. Les auteurs emportent le lecteur dans un environnement parfaitement construit dans lequel l’action et le risque sont omniprésents et pourtant invisibles à l’œil. Le second tome permet un meilleur approfondissement des personnages secondaires qui fait défaut au premier tome, on en redemande (quoique, je n’imagine pas la miss faire une troisième mission…) Cet avis ne suffira pas à inverser une tendance, mais franchement cette série mérite un grand bravo pour une qualité narrative exceptionnelle où dessin et textes font voyager le lecteur dans des émotions incroyables.
Je n'ai pas trop accroché à cette histoire. Durant une trentaine de pages, je me suis ennuyé à suivre les différents voyages d'une femme dont je ne sais rien et qui semble n'avoir aucune personnalité. Donc mon intérêt pour elle était proche du néant. Ensuite, il se passe quelque chose et on sait enfin les motivations de la femme, mais il est bien trop tard pour que cela m'intéresse vraiment. Aussi, il y a enfin de l'action durant une dizaine de pages. Ces pages m'ont un peu plus captivé que le reste, mais je trouve que cet intérêt joue contre l'album car je me suis rapidement aperçu que ce long album aurait pu se terminer en 10-15 pages et que le reste n'était que du vide. Ah oui il y a eu un second album, mais je ne crois pas que la bibliothèque le possède et ne comptez pas sur moi pour aller l'acheter.
J'aime beaucoup l'univers un peu intello et Bourgeois de Juillard. Le dessin est super soigné, et la narration douce, progressive, et toujours emprunt de mystère. Bien sûr, je n'ai pas tout aimé, et j'ai même été très déçu par "Après la pluie" (NdM : tome 2 de la série Le Cahier bleu). Mais en revanche, "Le long voyage de Léna" amorce une très belle histoire qui, j'espère, tiendra ses promesses par la suite.
Que ce voyage de Léna est long et ennuyeux ! Entre récit intimiste et espionnage, l'histoire ne parvient pas véritablement à décoller. Il faut attendre la page 40 pour que cette histoire ait un sens. Une banale vengeance sans queue ni tête ! L'histoire commence à Berlin-Est. Une femme un peu quelconque et mélancolique a rendez-vous avec un homme qui lui remet une liste de noms et d'adresses. Après l'avoir apprise par coeur (Ouah, la femme!), elle détruit la liste et part pour Bucarest où un autre rendez-vous l'attend. Et le voyage ne fait que commencer. Rappelez-vous le titre : le voyage est long ! Si long !... Après Budapest, Kiev et Odessa, elle ira en Turquie puis en Syrie. Le plus marrant dans tout cela, c'est qu'on ignore tout de son passé et de ses motivations. Accomplit-elle une mission ? Ou cherche-t-elle à assouvir une vengeance personnelle ? Non, c'est une femme en train de se reconstruire. Je n'ai éprouvé aucune sympathie particulière pour ce personnage, c'est dire! :( Même le dessin respire le classicisme. Aucune innovation majeure... La platitude prend un sens tout particulier avec cet album. André Julliard nous avait pourtant habitué à beaucoup mieux... Une grosse déception ! :( Je reprends mon avis après la sortie inattendue d'un second tome intitulé "Léna et ses trois femmes". Léna s'infiltre dans une organisation terroriste d'obédiance musulmane intégriste chargée d'envoyer des femmes martyrs se faire exploser au milieu d'une foule de préférence sur un marché. Malgré le sujet, on comprendra que ce n'est décidément pas une bd d'action. Au moment final, on ne sera rien de ce qui s'est passé. Toute une grande préparation pour un moment fatidique qui se révèlera décevant. Visiblement, les auteurs ont voulu faire dans un créneau "espionnage et psychologie". Notre héroïne reste toujours aussi froide : presque fidèle à elle-même. Dommage car on aurait voulu une évolution. Les auteurs persistent et signent...
J’ai aimé cette histoire parce que ce voyage est entouré de plein de mystères. Léna fait le tour de l’Europe, rencontre des gens bizarres et leur confie des bribes d’éléments en rapport avec une mission secrète. On ne comprend pas vraiment ce qu’elle fait et encore moins les tenants et les aboutissants de tout ça. J’ai été surpris car je ne m’attendais pas à ce genre de récit, qui fait un peu histoire d’espion, alors que je pensais plutôt tomber sur un roman graphique sentimental style Le cahier bleu. Une agréable surprise donc. Par contre comme l’indique le titre, c’est long. Il ne se passe concrètement pas grand chose, Léna voyage, regarde le paysage, rencontre un interlocuteur inconnu et repart pour un nouveau voyage… Ca devient un peu répétitif. Mais bon, au final j’ai quand même passé un bon moment, ne serait-ce que parce que j’ai été très agréablement surpris par le genre du récit.
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