Betty Boop
Les aventures de la première Pin-up de la bande dessinée...
Charlie Mensuel King Features Syndicate Les Pionniers de la BD
Betty Boop est une demoiselle très sexy... Elle a de longs cils, une bouche en coeur, porte une robe très courte qui dévoile une éternele jarretière à la jambe droite. En compagnie de son chien, Betty Boop vit des aventures comiques librement inspirées de la vie de tous les jours.
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Date de parution | Janvier 1983 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Je connais peu Betty Boop vu que la seule fois que je l'ai vue à l'écran c'était dans Qui veut la peau de Roger Rabbit et donc je n'ai pas vu les dessins animées la mettant en vedette. Il faut dire que le personnage ne m'intéresse pas trop vu que ce qui la rend intéressante est son coté sexy et que je ne la trouve pas du tout sexy et même que je trouve sa tête moche. Disons que j'ai des standards différents des gens des années 30. J'ai tout de même emprunté l'intégrale parue chez Vents d'Ouest en me disant que cela me permettrait de mieux connaitre le personnage. Et ben disons que ce n'est pas cette bande dessinée qui me fera apprécier Betty Boop ! Le dessin est moyen, mais il y a un certain charme rétro qui s'en dégage. Le problème vient plutôt du scénario. L'humour vieillit souvent mal et c'est le cas ici. Les gags sont souvent prévisibles et convenus et de plus j'ai souvent trouvé que l’enchaînement vers la chute finale était mal fait et que ça manquait de naturel. Je n'ai même pas souri en lisant cet album ! Je ne sais pas si c'était apprécié dans les années 30 (le strip n'a duré que quelques années après tout), mais c'est clair qu'un lecteur moderne risque fort de s'ennuyer.
Comme tout le monde je pense – en fait peut-être pas pour les plus jeunes – que Betty Boop fait partie de l’imagerie populaire. Je me rappelle en tout cas avoir vu un certain nombre de dessins animés de cette donzelle. Mais, fait significatif, je ne me rappelle en fait que de son dandinement ingénue, de sa tenue « légère » : bref, Betty Boop ne laisse qu’un souvenir visuel, celui d’une bombasse des années 1930, qui a probablement influencé Tex Avery lorsqu’il a créé sa pin-up (celle qui fait disjoncter le loup, entre autres). Mais je ne savais pas que le personnage avait eu droit à une adaptation BD, assez tôt d’ailleurs, quasiment en même temps que la diffusion des dessins animés, dans les années 1930. L’ayant découvert, j’ai lu l’intégrale publiée par Futuropolis. Après lecture, je trouve finalement Betty moins sensuelle que la Miss Lace de Male Call de Milton Caniff (autre pin-up « ancestrale » que j’ai récemment découverte, et qui fut publiée une dizaine d’années plus tard pour émoustiller les GI’s). Mais, si elle est moins habillée que Lace, elle dégage un érotisme moins marquant. Même si elle devait quand même être atypique à l’époque – et a d’ailleurs déchaîné les réactionnaires et autres ligues de vertu. Mais voilà, malgré sa robe hyper décolletée et très courte, sa jarretière, Betty Boop n’est pas si sexy que ça. Il faut dire qu’alors que les autres personnages (gamin, metteur en scène, autres acteurs – l’essentiel des strips ont pour cadre des studios de cinéma, Betty étant actrice) sont dessinés de manière relativement réaliste, Betty, avec sa forme de sablier et sa tête hydrocéphale, désamorce l’impression de sensualité qui aurait pu se dégager d’elle. A propos de dessin d’ailleurs, je dois dire que celui de Bud Counihan est très quelconque et impersonnel. Et ses gags ne sont pas emballants. Je ne sais comment ils étaient reçus à l’époque, mais c’est vraiment un humour poussif, qui a très mal vieilli. Aussi ne saurais-je vous conseiller la lecture que par curiosité, pour (re)découvrir un personnage du dessin animé d’antan, que la Bande dessinée n’a pas su revisiter de façon convaincante.
Note : 2.5/5 A vrai dire, avant de tomber sur l'intégrale de chez Vents d'Ouest, je ne savais même pas que Betty Boop avait eu droit à une version comics en plus de ses anciens dessins animés. En effet, ce comics est plus un produit dérivé suite au succès des dessins animés. Et si le nom de Max Fleischer, créateur du personnage et de son design, est marqué partout sur ces gags en une planche, c'est en réalité un certain Bud Counihan, autrement inconnu au bataillon, qui est en charge des scénarios et du dessin. Alors que le personnage de Betty Boop est restée connue du grand public, cette série n'aura elle pas beaucoup d'impact sur les mémoires. Elle est apparue en effet à partir de 1935 mais son rythme de parution s'espacera assez rapidement pour disparaître dès 1936. Ce sont des gags en une planche où Betty Boop joue le rôle d'une star de cinéma à qui on propose des tournages plein de charme et d'aventure. Son partenaire le plus récurrent n'est autre que le réalisateur de ses films qui joue aussi un peu le rôle de son agent et ami. On y retrouve aussi son petit chien, Billy, son petit frère, Buddy Boop, au caractère très trempé et brutal, et sa tante, elle aussi très portée sur la susceptibilité et les actions musclées. Betty y joue les petites divas, très capricieuse et superficielle mais relativement attachante malgré tout. Les gags tournent d'abord autour des rôles parfois incongrus que Betty doit jouer et sur les extravagances de cette dernière. Puis son petit frère et ensuite sa tante prendront davantage de place et accapareront la thématique de beaucoup de planches. La version intégrale de chez Vents d'Ouest est un très bel album, avec une belle couverture cartonnée et un peu matelassée, du papier épais et un bon travail éditorial. J'aime le côté désuet des planches qu'il contient et notamment des couleurs un peu délavées. Par contre, force est de constater que le dessin est très moyen. Les décors sont simples et agréables. Mais les personnages, eux, sont très raides et dotés d'une palette d'expression trop réduite. Et surtout Betty Boop elle-même est un modèle de rigidité dans le trait : son visage est toujours strictement identique, toujours de face, avec juste les yeux qui se tournent dans des directions différents pour montrer qu'il est vivant. On dirait une poupée de cire. Quant aux gags, même s'ils dégagent un côté assez attachant et agréablement rétro, ils ne sont pas drôles. Ils sont la plupart du temps convenus et prévisibles. Et surtout beaucoup de gags sont recyclés et réutilisés de planche en planche. Alors que la parution ne s'est finalement étendue que sur moins de deux années, cela démontre un singulier manque d'inspiration. Bref, je trouve que l'intégrale Vents d'Ouest est appréciable pour la beauté de l'objet, le travail éditorial et l'aspect rétro et historique de ce comics des années 30, mais le contenu des planches en elles-mêmes ne vaut pas vraiment trop qu'on s'y attarde.
Pouh pouh pidouh… (wink) Pouh Qui ne connaît pas Betty Boop la mythique pin-up des années 30 ? Personnage célèbre du dessin animé et de la bande dessinée, Betty Boop a marqué les Etats-Unis et le monde dès sa création. Au-delà du mythe, force est de constater que le dessin, même s’il a un peu vieilli, reste tout à fait correct et agréable à regarder. Rien de révolutionnaire mais un joli dessin tout en rondeur et en courbe. Betty a un look absolument inoubliable. En revanche, du point de vue de l’humour, tout tombe à plat. Les strips sont inspirés de la vie de tous les jours mais aucune âme ne s’en dégage. Si seulement l’humour avait ne serait-ce qu’un quart des jolies courbes de la pin-up… je ne suis pas du tout convaincu. J’ai dû relire certaines pages me demandant si c’était supposé être drôle et que j’avais manqué quelque chose ou si c’était vraiment plat. À chaque fois, et bien non, ce n’était pas drôle. Mignon parfois, drôle jamais. Les dessins animés étaient bien meilleurs… À noter qu’un album de « Betty Boop » très sexy avec sa couverture rouge et moelleuse vient de sortir chez Vents d’Ouest. De quoi ravir les fans de la belle mais l’aventure se fera sans moi.
Note approximative : 2.5/5 D’abord quand L’Ymagier a posté la série je me suis dit : « Ca existe ça en bd !!! », puis je l’ai vu à la bibliothèque, et je me suis empressé de le prendre. Bons comme dit l’Ymagier, Betty Boop a des tenus un peu courts, même si je ne sais pas ce que pensais les U.S.A. a l’époque. Les dessins ne sont pas tops, mais il n’y a pas à se plaindre. Peu de gags m’ont fait rire,mais les 2-3 gags qui m'ont fait rire étaient très marrant et je pense que l’humour des années 30 a changé comparé à l’humour du 21ème siècle, comme dans Félix le chat Je n’ai pas trop accroché aux personnages, à part Betty Boop. La tante Tillie, le petit Bubby, les beaux acteurs et le réalisateur des films ne m’ont pas fait rire. Le sujet de la bd, « le cinéma » est bien choisi, mais les gags ne sont pas exploités à fond. Il y a beaucoup trop de pages. Je trouve que ça a mal vieilli, mais que pour une bd qui a 70 ans elle reste assez marrante. On peut avoir « Betty Boop » dans sa bdthèque et bien l’apprécier encore.
"... pouh pouh pidouh..." Qui ne se souvient de ces trois dernières syllabes de la chanson "I wanna be loved by you" interprétée par Marylin Monroe ?... Au départ, Betty Boop n'est pas un personnage de bande dessinée... A l'origine, les studios d'animation Fleischer décident de la création de courts métrages animés mettant en vedette un petit chien : Bimbo. On va lui adjoindre une sorte de faire-valoir : sa maîtresse. Le dessin animé sort en 1930. Il porte le titre "Dizzy Dishes", est signé Max Fleischer et Grim Natwick. Enorme succès, non pas pour Bimbo mais bien pour sa maîtresse ; laquelle se révèle être une véritable bombe sexuelle (pour l'époque). Très vite, Betty Boop va faire l'objet d'un important merchandising, ainsi que son entrée dans le monde de la BD. Conçue pour le King Feature Syndicate, Betty Boop va paraître -sous forme de strips- dans de multiples journaux ; et ce à partir du 23 Juillet 1934. Mais Betty va être victime de son succès. Elle devient l'ire et la cible des ligues de vertu, de famille, catholiques de cette Amérique "pudibonde et vertueuse" de l'époque. La presse va être carrément forcée d'abandonner Betty en 1938. 45 ans plus tard, cette héroïne fait un retour sur scène. Une nouvelle BD est créée par les quatre frères Walker en 1984. Son titre ?... "Betty Boop and Felix." Mais cette expérience tombera à nouveau court. Betty tourne définitivement les talons et disparaît des quotidiens le 31 Janvier 1988. Betty ?... Un style de pin-up qui faisait rêver les jeunes garnements de l'époque. Elle vivait les tracas d'histoires de tous les jours. C'était gentillet, néanmoins "coquin" pour l'époque. Malgré sa courte vie, elle est restée dans l'esprit -surtout- des amateurs de vieux dessins animés. En France, Betty Boob a fait l'objet d'un seul album édité par Futuropolis en 1983. Les strips y repris datent des années 1935-1936. Les bonnes années quoi... Pouh pouh pidouh...
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