Le Régulateur

Note: 3.31/5
(3.31/5 pour 64 avis)

Aristide Thanatos est un Régulateur doté de nerfs d’acier et d’une technique en béton armé.


Corbeyran Steampunk

Bras armé d’une organisation dont le but déclaré est de renverser le gouvernement, Aristide Thanatos est un Régulateur doté de nerfs d’acier et d’une technique en béton armé. Mais il possède aussi un secret : son cœur est rongé par les vers... Il sait qu’il va mourir, mais il ignore quand. Alors, en attendant, il tue... Jusqu’au jour où on lui propose d’assassiner une tueuse à gages en qui il reconnaît une amie d’enfance... A partir de cet instant, la " machine à tuer " s’enraye. Et un Régulateur qui doute devient aussi imprévisible et dangereux qu’un tigre blessé...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Août 2000
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Le Régulateur © Delcourt 2000
Les notes
Note: 3.31/5
(3.31/5 pour 64 avis)
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09/12/2001 | Fubuki
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L'avatar du posteur Noirdésir

Dès l’entame de la série, j’ai été bluffé par le dessin de Moreno. Avec des décors grandioses, impressionnants (il y a du Fritz Lang dans certains décors urbains !). Et surtout cet habillage steampunk franchement réussi, emballant ! Et des femmes très sexy, tendance SM (un peu ce que fait Tacito sur 666, mais en bien mieux, avec des tenues en cuir moulantes sans doute plus sexy que pratiques !). La colorisation est, elle aussi, très agréable. Bref, un travail graphique qui m’a plu et m’a permis d’entrer facilement dans cette histoire. Quelques approximations parfois (comme dans le troisième tome, où Hestia, grièvement blessée au bras gauche, qu’elle porte en écharpe, se hisse la case suivante à la force de ses bras au sommet d’une pièce (sans écharpe ni trace de blessure) … Un troisième tome qui est moins réussi et intéressant que les deux tomes précédents (franchement très captivants et beaux). Le dessin est moins détaillé, moins de décors grandioses, les personnages (visages surtout) sont moins travaillés. Et puis l’histoire et clairement moins intéressante dans ce tome, avec des scènes de baston qui prennent trop de place – sans réel intérêt. Et je trouve que ce troisième album a un peu cassé la mécanique. Car, si le dessin s’améliore par la suite, je le trouve encore irrégulier et je n’ai pas retrouvé l’excellence des deux premiers tomes. Idem pour l’intrigue, clairement moins attirante, la baston domine trop, je ne suis pas fan des méchas et autres bestioles qui prennent le dessus. Ça reste quand même pas désagréable à regarder, mais le début en fanfare – pour lequel j’étais prêt à mettre une étoile de plus – m’a fait davantage ressentir une déception dans les derniers albums. L’impression d’un matériau un peu gâché. Ou alors que l’intrigue s’est diluée, au fur et à mesure qu’elle se développait (Corbeyran avait-il d’emblée idée de la fin et du nombre de tomes) ?

12/07/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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La série est terminée depuis près de 5 ans à présent, et je n'avais pas encore eu l'occasion de lire tous les albums jusqu'à maintenant. L'occasion donc de refaire entièrement mon avis, lequel initialement n'avait pas d'intérêt de toute façon. Bref, très vite j'ai été happé par l'ambiance steampunk développée par Marc Moreno, malgré son aspect très brouillon, son souci de placer plein de petits détails... D'ailleurs si on cherche bien, il y a des easter eggs disséminés dans les albums, relatifs à d'autres séries de Corbeyran et/ou d'albums de copains du dessinateur. Dès le tome 2 Eric Moreno vient prêter main-forte à son frère, et le dessin en est nettement changé : il est plus net, comporte moins de déchets, perd même du coup un peu son côté un peu cracra. Le graphisme restera ainsi jusqu'à la fin de la série, évoluant notablement sur les anatomies. Le dernier tome propose donc un très bon niveau. Sur le plan de l'histoire, c'est plutôt intéressant, Corbeyran proposant un background post-apocalyptique avec des implications socio-politiques qui se tiennent à peu près ; il aura toutefois fallu attendre le tome 5 pour boucher tous les trous que l'on avait du mal à deviner. Au 6 arrive donc la conclusion, avec une scène de rencontre/révélation qui ma foi m'a semblé assez logique, même si j'avais espéré un autre positionnement des protagonistes. Quant à la fin, elle est assez à l'image de l'histoire, théâtrale, un brin calquée sur la tragédie grecque, mais plutôt réussie. Bref, une série assez sympathique.

14/05/2002 (MAJ le 18/05/2019) (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Même si j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire de régulation, le graphisme époustouflant de Moreno, l'univers steampunk super détaillé, et la façon de mener le scénario avec ces flash-back m'ont tout de suite accroché. J'attends la suite avec impatience. Mise à jour, 2 mai 2017 Nom d'un chien, ça fait 10 ans ! Un de mes premiers avis je ne sais pas si je dois rire ou pleurer tant il est rikiki. Enfin bref, entre temps j'ai acheté toute la série que j'ai relue trois fois et j'ai bloqué à chaque fois sur le début du troisième tome. Le dessin est constant et très beau, mais les personnages ont fini par m'agacer du coup l'histoire est passée à l'as, d'ailleurs je n'en garde qu'un très très vague et lointain souvenir.

19/12/2007 (MAJ le 02/05/2017) (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Après la lecture des six tomes. La première impression concernant Le Régulateur est tout bonnement excellente. Visuellement, c’est impressionnant, tant par la grande qualité des dessins que par l’originalité et l’imagination de l’univers steampunk. Tout est très soigné, que ce soit les bâtiments, les véhicules, les armes ou les vêtements. Ce monde urbain absolument glaçant, aux influences gothique et 19ème, donne à cette dystopie une identité et une cohérence graphique remarquable. Bref, c’est un régal pour les amateurs de SF. Le scénario, du moins au début, est captivant. Dans une société futuriste où l’assassinat (également appelé régulation) est légal et fait partie intégrante de la vie politique, nous suivons le super régulateur Aristide Nyx accomplir ses missions. On a vraiment envie de voir où Corbeyran va nous emmener, d’autant qu’il ménage pas mal de suspense. Malheureusement, les promesses du début de la série ne sont pas tenues par la suite. Tout d’abord, les dessins baissent progressivement en qualité ; en plus d’être moins fins, les décors perdent quelque peu en grandiose et en singularité. Ensuite, la série abuse des scènes d’action. Elles finissent par être un peu redondantes, quand elles ne servent pas uniquement à meubler. De plus, si Moreno fait un travail graphique magnifique, on le sent un peu plus à la peine dans les (trop) nombreuses phases de combat. Enfin, l’intrigue se perd quelque peu. Passé le premier moment de ravissement, l’intérêt de l’histoire baisse : trop d’action, quelques de longueurs et l’impression que le scénariste ne sait plus trop où il va. D’ailleurs la fin aussi est un peu décevante. Mon avis est contrasté. Si Le Régulateur est indéniablement une bonne série de SF à l’univers dystopique éblouissant, je suis un peu déçu que les auteurs n’aient pas pu mieux gérer leur bébé sur la longueur pour en faire une référence du genre. Je la recommande uniquement aux lecteurs de science fiction.

29/07/2016 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
L'avatar du posteur McClure

Parfaitement le style de série qui m'amène de plus en plus à attendre le dernier tome avant d'acheter. Les 2 premiers tomes, même s'ils souffrent d'un mal récurrent appelé "Coloris Horribilis" et d'un dessin parfois réussi parfois racoleur (il est de notoriété publique que les tueuses à gage executent leurs contrats en string), nous lancent dans un histoire qui, si elle n'est pas fondamentalement originale, nous embarque assez bien dans cette intrigue steampunk et son univers. J'adhère rapidement à cette régulation devenue le mode de fonctionnement classique de la politique (Beregovoy si tu nous voies). Même si encore une fois le traitement qui en est réalisé est un peu trop putassier. Mais on lit sans déplaisir cette intrigue et on a assez hâte d'en avoir la suite. Mais les 2 derniers albums sont complètement foirés. Ils sont symptomatique d'une série qui a sans doute été raccourci ou allongée, que le démarrage ait été fructueux ou foireux. La ligne scénaristique s'inflêchie, devient terriblement floue et on ne sait rapidement plus trop où l'auteur (par trop prolifique à mon goût) veut nous conduire, ni même pourquoi. Les nouveaux personnages se bousculent sans raison, sans étude de leur caractère de leur historique etc et se raccrochent pour le mieux au train de l'intrigue. Par ailleurs l'histoire qui semble intéressante de notre assassin monstrueux ne devient que secondaire et/ou inutile bref, on s'éparpille pour rien (ou mal pour le moins). Dommage d'avoir ainsi gâché un démarrage intéressant

04/06/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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J'ai un peu l'impression d'arriver après la bataille concernant cette série qui c'est le moins qu'on puisse dire aura fait couler beaucoup d'encre. L'univers Steampunk ne m'étais pas totalement inconnu, de par mes lectures autres et à l'occasion de festivals j'ai croisé quelques déguisés grands fans du style vestimentaire. Personnellement peu adepte du déguisement, me pointer au boulot avec des bouts de tuyaux de cuivres sortant de partout n'est pas pratique, je n'en suis pas moins fasciné par cet univers et les propositions qu'il offre. Avec "Le régulateur" je suis servi et largement. C'est la construction du monde qui m'intéresse ici bien devant mon intérêt pour l'intrigue en elle même. Attention, j'y accorde aussi de l'importance et outre le décor, le système de société qui nous est montré propose des perspectives pour le moins intéressantes même si je ne voudrais pas y vivre. Mais ça foisonne. Au niveau architectural des éléments qui ne sont pas sans évoquer certaines cités obscures, des perspectives audacieuses et bien maitrisées. Les véhicules ne sont pas en reste et certaines trouvailles concernant les objet du quotidien sont fort bien trouvées. Un dessin donc assez grandiose et moi aussi je note ce mystère concernant le tome 3, et je ne peux que faire des hypothèses sur des foulures de poignet, des crayons mystérieusement devenus rebelles, bon quoiqu'il en soit sur l'ensemble de la série ce n'est pas rédhibitoire juste empêchant sans doute une adhésion plus complète de ma part. A lire tout de même et dans le même style mais sans rien copier je ne saurais trop conseiller la lecture dAzimut ou Les Fantômes de Neptune.

22/01/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Voici une série originale que l’on peut qualifier de « steampunk » : c’est un mélange de genre de science-fiction et de passé style révolution industrielle. J’ai beaucoup apprécié le dessin des frères Moreno qui est vraiment magnifique avec un sens du détail jusque dans ses cadrages. Vous avez vu le métal des bâtiments et le drapé des costumes ? Sublime tout simplement ! Le scénario de Corbeyran (connu pour être l’auteur de l’univers des Stryges) se ralentit un peu au troisième tome mais la série n’est pas encore achevée car elle comptera 6 tomes. On est parfois surpris par la tournure que prennent les évènements. J’ai été touché par l’histoire de ces frères jumeaux séparés par une opération chirurgicale ayant mal tournée. On éprouve même de la sympathie pour Nyx le héros, un tueur à gage au passé trouble. Par ailleurs, le monde décrit est sombre et pessimiste : j’aime ces ambiances un peu particulières car on ressent des choses d’autant que la psychologie des personnages est captivante. Je trouve néanmoins que le rythme de parution est plutôt très lent. C’est un peu dommage. Cela semble nuire à l’image de cette série dans un secteur assez concurrencé. C’était pourtant une bd qui avait marqué les lecteurs à sa sortie et qui avait connu rapidement un certain succès. Un scénariste de génie avec des dessinateurs de talent pour une œuvre hors du commun ! Alors qu'il a fallu attendre près de 3 ans et demi entre le troisième et le quatrième tome, je me suis rendu compte que ce dernier n'était pas exempt de défaut au niveau de la qualité. Ainsi, page 13, dans une des cases, on peut lire: "tu trouvais le vie impitoyable!": chercher l'erreur!!! C'est franchement scandaleux de faire de commettre de telle énormité comme s'il n'y avait pas de relecture avant l'impression des planches ! Voilà, j'ai poussé mon coup de gueulante. Cela ne change rien à mon appréciation globale. Un lecteur avisé remarquera que la première image commence toujours de la même manière avec le texte : monstrueux. Ce n’est qu’à la relecture de la série tout entière que j’ai pu faire attention à ce genre de détail. On s’apercevra également que le scénario est parfaitement maîtrisé et ce depuis le début. Une fausse note cependant : les couvertures font référence à chaque fois à un personnage féminin à l’exception du premier tome malgré le titre. Cela gâche un peu la cohérence d’une mécanique qui se voulait parfaitement huilée. Encore une fois, on pardonnera car l’ensemble demeure d’une grande qualité. Il aura fallu 14 ans aux auteurs pour terminer cette histoire. Le lecteur a dû faire preuve d'une grande patience. Ce dernier tome va révéler une surprise de taille. La fin sera tout simplement grandiose même si elle ne répondra pas forcément à nos désirs. Cependant, c'est surtout au niveau graphique et de la mise en page que cela relève d'une espèce de magie composé de talent. Il y a des planches qui sont simplement à couper le souffle. Bref, cela valait sans doute la peine d'attendre pour atteindre cette qualité. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 3.5/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 02/10/2014) (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

L'ami fan de fantasy et de SF m'incite à lire cette série, bien que n'étant guère attiré par ces univers, je dis oui, et effectivement, bien que peu emballé, je reste objectif et reconnais certaines qualités à cet univers purement steampunk. Cette idée de crime étatique organisé mise en place par le pouvoir politique d'une cité tentaculaire, est originale. Le régulateur Aristide Nyx incarne un type de personnage conditionné par un système implacable, qui peut à tout moment s'enrayer, c'est ce qui arrive. Cette série d'anticipation dépeint avec virtuosité un futur proche effrayant, fondé sur l'éradication systématique des rebuts de la société. Mais le grand atout de la bande, bien écrite par Corbeyran, est son aspect graphique époustouflant qui décrit une société où se côtoient un futur indéfini fait de machines modernistes, et des architectures métalliques sombres et sinistres qui sentent la rouille et le vieux métal, rappelant vaguement un XIXème siècle industriel, époque perceptible aussi dans certains véhicules, vêtements, mobilier ou édifices de pierre. Ce monde froid qui hésite entre Blade Runner et Metropolis, est superbement rendu par les dessins des Moreno qui offrent des décors spectaculaires aux perspectives vertigineuses, le tout dans des couleurs aux tons grisâtres accentuant l'aspect inquiétant et pessimiste de cet univers malsain, qui compensent le côté un peu creux des personnages. Voila, je ne suis pas à ma place dans cet univers, je n'en recommande pas l'achat car ça peut décevoir, surtout les gens de ma génération.

02/07/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
L'avatar du posteur Jetjet

Voici surement l'une des séries franco-belges les plus mal aimées que je connaisse ! La réputation du Régulateur est une des plus intrigantes de notre milieu : certains chantent les louanges des deux premiers tomes et la trahison du dessinateur dès le troisième pour une baisse de qualité tandis que d'autres se morfondent sur les possibilités offertes du premier tome en les jugeant inexploitées par la suite... C'est par le biais de mon attachement pour Le Réseau Bombyce qui partage le même scénariste et un univers steampunk équivalent quoique bien différent que je me suis enfin décidé à sauter le cap, repoussé également par les mauvais échos de cette série maudite que tout le monde aurait aimé adorer... Mais je ne suis pas tout le monde ! :) Une fois de plus Corbeyran impose visuellement un décor rétro-futuriste étouffant et dont les origines nous échappent complètement au premiers abords... Cette société privilégie les coups bas politiques et règle ses "sales affaires" par le biais de sociétés secrètes d'assassins que l'on nomme élégamment les régulateurs. Aristide est l'un de ces tueurs, et même un des meilleurs du marché malgré un handicap cardiaque. C'est également un être solitaire mélancolique qui a beaucoup de comptes à rendre sur son propre passé et n'attend guère de l'avenir... Bien sur une mystérieuse tueuse œuvrant en parallèle et dont les routes vont rapidement se croiser va lui redonner quelques réponses... Le pitch semble simple et il l'est mais il est remarquablement mis en scène dans un premier album qui aurait valu selon moi la note maximale agrémentée d'un coup de cœur. Car outre une narration intelligente et sachant relancer la mécanique par quelques flashbacks savamment orchestrées, que dire du travail de Moreno sur des dessins froids et métalliques où les détails foisonnent à chaque case avec un découpage précis comme cette fameuse course poursuite de véhicules entre une fugitive et des forces de l'ordre. Les couleurs rouges et sang ne font que magnifier une ville aussi inhumaine que sensuelle et le mélange d'une mode XIXème siècle dans un univers futuriste mais aux codes immédiatement identifiables demeurent un régal sans égal... Malheureusement le scénario s’essouffle et perd de sa superbe dès le second tome qui resserre les liens et les personnages pas si nombreux que cela. Et malgré le fait que certaines scènes peuvent être dures voire très violentes j'étais bien obligé d'admettre que l’œuvre d'anticipation que j'attendais a laissé très rapidement place à un bon gros blockbuster bourré d'action aux dialogues épurés. A partir de ce constat et d'une légère baisse de qualité au niveau des dessins dès que les auteurs enferment leurs personnages en huis-clos étouffant (détails des visages pas toujours précis) le récit s'envole vers une trame beaucoup plus simpliste mais non dénué d'intérêt lorsque Moreno retrouve cette ville qu'il aime tant, à l'architecture si anxiogène et si belle que je me suis repris à détailler chaque courbe avec gourmandise... Peut-être pas la claque initiale attendue mais surement pas la déception annoncée, le régulateur se lit et se déguste comme un bon apéritif dont la conclusion ne saurait plus trop se faire attendre pour tout amateur de science-fiction et d'action ne souhaitant pas se prendre trop les neurones avec un scénario basique mais pas si prévisible qu'on pourrait le croire. Une belle découverte donc pour un rendu visuel unique.

21/01/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série prometteuse qui est malheureusement devenue nulle. Les deux premiers tomes sont sympathiques. L'univers créé par Corbeyran possède de bonnes idées et le dessin était bien fait et particulièrement au niveau des couleurs. Le seul problème était que le rythme était parfois un peu trop rapide à mon goût. Et puis cela devient nul dans les deux derniers tomes. Non seulement le rythme est toujours trop rapide, mais en plus j'ai eu l'impression que la moitié de ces albums étaient remplis de scènes d'action complètement inutiles. Le dessin est devenu moche et les belles couleurs ont soudainement disparu et ont été remplacés par des couleurs moches. Tous ces défauts font que je n'ai pas envie de savoir la fin de l'histoire (si jamais elle sort).

07/01/2012 (modifier)