La Légende des nuées écarlates
Raido, le rônin amnésique voyage en quête de son passé jusqu'au jour où il arrive dans la ville qui parle au ciel. Il y fait la connaissance de la troublante Meiki, gracieuse marionnettiste et conteuse de charme. A l'époque où les esprits de la nature règnent encore, Tenuta nous invite dans un monde onirique japonais. A voir aussi : - Les Nuées écarlates - Le Masque de Fudo - La Légende des nuées écarlates - Izunas
Amnésie Auteurs italiens BD à offrir Japan-Fantasy Les Humanoïdes Associés Les meilleures séries courtes Les meilleures séries terminées en 2011 Les prix lecteurs BDTheque 2006 Samourai
Les samourais n'acceptent pas les instruments de bambou pour leur entraînement. Seules, les vraies lames parce qu'elles sont mortelles peuvent atteindre la vérité. Et l'enseignement guerrier est basé sur la recherche d'un instant crucial, cette étincelle fugitive qui au combat décide de la vie et de la mort. Le coup d'épée unique et foudroyant qui fait s'écouler le sang à terre et emporte la vie dans sa pluie écarlate. Peu importe qui sera le vainqueur et qui sera le vaincu. Seul compte ce moment décisif. Raido, le rônin amnésique voyage en quête de son passé jusqu'au jour où il arrive dans la ville qui parle au ciel. Il y fait la connaissance de la troublante Meiki, gracieuse marionnettiste et conteuse de charme. A l'époque où les esprits de la nature règnent encore, Tenuta nous invite dans un monde onirique japonais.
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Date de parution | Septembre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
En rangeant ma bibliothèque pour faire de la place, je me suis pris à relire cette BD pour voir si je la conservais ou non. Et les quatre tomes relus, je confirme qu'elle ne restera pas dans mes étagères. Cette série m'a fait penser à Okko, dont je me suis d'ailleurs aussi séparé. Parce que j'y retrouve quelques détails qui m'accrochent à la lecture et que mon ressenti général est le même : je comprends que ça plaise mais personnellement je n'y ai pas vu spécialement d'intérêt. Ma note est d'ailleurs le reflet d'une certaine indifférence au scénario, couplé à un dessin que j'apprécie pour ses qualités mais que je n'aime pas spécialement. Les histoires se déroulant dans un Japon fantastique ne m'attirent pas spécialement de base, je m'en rends compte. Une surprise peut toujours arriver, mais là ce fut une lecture plate pour ma part. Pas décevante, pas énervante, juste plate. Le samouraï qui gagne tout ses combats, la jeune femme belle et fragile avec lequel il a un lien, le méchant qui veut toujours affronter le samouraï et gagner, l'utilisation de la magie, le dieu de la forêt ... J'ai déjà vu tout ça (d'ailleurs à la relecture j'ai ressenti une forte inspiration de Princesse Mononoké, mais c'est peut-être une coïncidence) et je ne trouve pas que la BD arrive à passer outre un canevas bien trop classique. Quelques particularités notamment me font tiquer : la belle dirigeante qui est malheureuse parce qu'elle n'a jamais pu être étreinte par son père. D'accord, mais en attendant ce sont des dizaines de victimes (au minimum) qu'elle provoque, pauvre petite créature. Je n'arrive pas à la plaindre et la fin qui se veut cathartique à son égard m'a juste indifféré. Je n'arrive pas à rentrer en empathie avec elle, et cette volonté de faire poétique m'a gavé plus que comblé. Pour le reste, on a des liens qui se créent en permanence dans l'histoire, ce qui m'énerve aussi : il ne peut jamais y avoir quelqu'un qui est juste là par hasard ? Faut-il forcément que toutes les personnes soient liées par un passé ? Ce sont ces détails accumulés dans une histoire que je continue de trouver malheureusement banale qui me conduisent à une note de 3 que je met comme une moyenne. Une série que j'ai trouvé moyenne dans l’exécution et son beau dessin m'a semblé souvent utiliser d'effets trop voyants. Je vois bien que la BD plait beaucoup plus à d'autres et je leurs laisse, personnellement je dois faire de la place et je ne l'estime pas assez pour la conserver.
En résumé : 4/5. Un dessin superbe et des couleurs (ce rouge!) qui nous entraînent à la fois vers une beauté élégante et des scènes cruelles et sanguinaires. L'histoire est bien calibrée et on ressent de l'empathie pour ses personnages. Le dessin saute aux yeux, le contraste est violent mais le rendu esthétique est vraiment superbe. Les scènes de combat, les loups, les paysages, c'est magnifique. C'est une lecture paisible par le dessin avec ce côté "flouté" qui donne de belles planches harmonieuses, donnant à leur tour une atmosphère poétique au récit (et même dans les scènes les plus violentes je trouve). Par contre, les portraits des êtres humains sont parfois (souvent?) irréguliers. Sans ce défaut, pour moi ça aurait été une réussite totale. Au niveau de l'histoire, tout se lie et se lit bien. On trouvera sur notre chemin violence et cruauté (cf. la punition en cas de non-respect du couvre-feu) qui réveillent les émotions. Les personnages sont complexes, cherchant à construire leur propre idéal alors qu'ils sont affectés par leur passé. Chercher à trouver un sens à sa vie dans de telles conditions...gare à la Folie qui guette! L'intrigue principale et les histoires intermédiaires sont équilibrées et complémentaires. Le ton est lourd, l'auteur ne cherche pas à créer de petites scènes drôles pour amadouer le lecteur: et c'est très bien! Le début m'avait pourtant refroidi, j'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture et l'approche métaphorique des pétales... En conclusion, pour qui aime l'univers médiéval fantastique, la branche japonaise peut particulièrement séduire (cf. Okko dans un autre genre, à lire). Ici, ça tranche sévère, aussi bien dans les combats que dans le scénario. Pour apprécier, il faut accepter de varier entre les scènes paisibles à celles vraiment cruelles, voir gore. Dans l'attente de lire Izunas et le Masque de Fudo, je suis bien heureux de garder à portée de mains cette série, dont je conseille la lecture.
Une autre série que pleins de lecteurs aiment et qui ne m'a pas trop accroché. Je me reconnais dans l'avis de Le Grand A quoique les couleurs ne m'ont pas trop dérangé. C'est surtout les visages la plupart du temps figés des personnages qui ont fait en sortes que je trouve le dessin froid et sans vie. Je n'ai rien contre les décors en revanche. Si j'avais aimé le dessin, j'aurais peut-être mieux accroché à ce scénario que je trouve peu original et les personnages ne m'ont pas du tout intéressé. Il faut dire que les samourais ne sont pas ce que je préfère et si j'aime bien le folklore japonais, j'ai déjà vu pleins d'animes et lu pleins de mangas qui utilisent bien mieux ce folklore. Bref, j'ai lu cette série dans une indifférence générale.
Le premier tome nous plonge brutalement dans ce qui fait la force et la faiblesse de cette série. A savoir un dessin très beau et clair, et une intrigue qui est, elle, plus qu’opaque. En effet, j’avoue avoir eu pas mal de mal à entrer dans cette histoire, ne saisissant pas facilement les tenants et aboutissants d’une histoire amenée de manière trop détournée je trouve (même si Miyazaki m’a familiarisé avec une partie de l’imaginaire japonais – les loups Izunas par exemple (qui ont donné lieu à une série dérivée). Par la suite l’intrigue est plus simple à suivre, même si j’avoue ne pas avoir tout compris dans le dernier tome (où les couleurs sont plus brillantes, le rouge et le blanc étant moins omniprésents). Le dessin, jouant le plus souvent sur les oppositions entre le blanc immaculé, cristallin, et un rouge sang, affiche une signature graphique originale et très forte. Le coup de crayon et la palette graphique sont d’entrée captivants. Même si ce dessin peut paraître paradoxalement trop léché, trop froid (ce n’est pas mon préféré, malgré tout le talent que je reconnais à Tenuta (dont c’est le premier travail que je découvre). En tout cas, le dessin renforce les contrastes du récit, finalement très violent, alors même que l’ambiance générale est souvent au grand calme, à la lenteur qu’engendre le froid, le grand blanc recouvrant les paysages et les êtres vivants. On meurt dans un univers poétique, les gouttes de sang maculant le manteau neigeux comme des points de suspension trainant derrière la lecture d’un haïku. Au final, c’est un avis mitigé, et en tout cas plus nuancé que la plupart de mes prédécesseurs. Si j’ai bien aimé les partis pris graphiques (dessin et colorisation), j’ai été moins accroché par l’histoire. Cela reste tout de même une série très recommandable.
La légende est nuées écarlates est une BD de fantasy vraiment pas mal. Ce qui frappe avant tout, c'est un dessin soigné et surtout une colorisation très appliquée. Je ne dirais cependant pas que c'est culte graphiquement, surtout parce que je ne suis pas fan des visages et que certaines compositions ne sont pas toujours réussies. Ceci dit, d'un point de vue graphique, je suis en train de chipoter pour dire que c'est seulement « franchement bien » et pas « culte », donc bon, on ne va pas se plaindre ! L'histoire, quant à elle, combine des éléments assez classiques, mais l'ensemble possède tout de même une certaine personnalité, notamment avec cette ambiance de froid permanent et le côté très fataliste de l'histoire. C'est donc pas mal du tout. Je ne sais pas si j'aurais acheté la série tome par tome, mais avec l'intégrale très bon marché parue pour les 40 ans des Humanos, ça vaut vraiment le coup !
C'est beau, c'est bien écrit, les personnages sont réussis, c'est sanglant. Bref tout pour plaire. La méchante est sadique, sublime et assez fascinante, en particulier dans ses délires calligraphiques et la recherche du trait parfait (de loin les plus belles planches de cette bd). Le héros n'est pas neuneu, la femme qu'il aime non plus : ouf. Ca fait plaisir de retrouver un univers médiéval japonais dans autre chose qu'un manga pour pouvoir l'apprécier en grand format et en couleur (une superbe opposition tout au long entre blanc et rouge). Il manque un petit quelque chose que je n'ai pas encore identifié pour que cette série soit un chef d'oeuvre (peut-être davantage de souffle épique), pourtant je ne lui trouve aucun défaut.
Certes, les dessins sont biens réalisés mais le tout reste assez indigeste. Les membres coupés que l'ennemi possède ensuite, c'est un peu glauque et l'intrigue reste tout de même assez plate à mon goût. J'ai refourgué le premier cycle pour gagner de ma place.
L’histoire reprend quelques mythes japonais avec les esprits de la forêt représentés par les Izumas, sortes de loups fantastiques, les histoires de samouraïs rônins et autres choses que j’ai oubliées malheureusement (lu la série il y a plusieurs mois de cela). Bon d’accord pour l’histoire, c’est un conte fantastique sans profondeur qui pourrait faire une adaptation sympa dans un long-métrage de dessin animé. Mais en ce qui concerne le dessin, pouah que c’est… je ne vais pas dire « laid » parce que les goûts et les couleurs, hein, mais bon on se comprend. Pas du tout ma came. J’ai rarement vu des dessins aussi figés, ça manque de vie tout ça. Je n’ai pour ainsi dire ressenti aucun plaisir lors de ma lecture, je suis allé au bout de la série histoire de. Et ces couleur font froid dans le dos, on peut très bien représenter l’hiver et la neige sans utiliser des tons aussi ternes. Les visages sont tellement stoïques qu’on a l’impression que les personnages portent un masque. Il y a aussi beaucoup de violence que je trouve souvent inutile. Ce n’est pas forcément mauvais, mais c’est plus réservé à ceux qui aiment les BDs-illustration.
J'ai décidé de lire cette série grâce aux avis positifs et très bien argumentés de ce site. Même si je serais peut-être un peu moins dithyrambique que d'autres posteurs en ce qui concerne le dessin, force est de constater qu'il reste l'un des points forts de cette série, en plus de la mise en couleur. Certaines planches, qui montrent la campagne ou la ville vue de loin, sont remarquables et donnent envie d'aller se perdre dans ce décor enchanteur. S'il est vrai que les visages sont un peu allongés, le trait est globalement clair, colle bien à la narration, et dispose d'une vraie personnalité. La végétation est vraiment superbe et les Izumas sont tout simplement majestueux ! Cependant, la violence du récit m'a beaucoup dérangé. Quitte à passer pour une petite nature, j'ai détesté voir Fudo et ses membres greffés, d'autant plus que l'utilité de cette démarche pour le moins dérangeante n'est jamais explicitée (et que le héros ne semble même pas intéressé par l'idée de récupérer ses "biens", ce qui est plutôt bizarre), j'ai détesté voir les visages sanglants du tome 3 (je n'en dis pas plus afin de ne spoiler personne), certaines scènes de massacre m'ont un peu indisposé aussi, bref... Beaucoup parlent de poésie pour cette série, mais cet aspect est clairement contrebalancé par certaines idées trop violentes pour moi. Semi-déception, donc, je me voyais déjà acquérir cette série, aux dessins superbes et à l'intrigue plutôt bien menée, mais certains "détails", m'ont vraiment dérangé et nuancent mon enthousiasme. Un quatuor d'albums qui se lit bien (si vous avez le coeur accroché et n'êtes pas dégoûtés par les méchants aux physiques de mutants monstrueux), mais que j'aurais bien du mal à considérer comme "culte". Dommage, ça aurait vraiment pu être géant...
Ah, je vois qu’un autre posteur a aussi trouvé la fin un peu brouillonne. Personnellement j’ai du la relire deux fois pour tout comprendre… et c’est bien là le seul reproche que je ferai à cette superbe aventure. Certes, il y a une certaine impression de déjà-vu, mais en ce qui me concerne ce n’est absolument pas un défaut. Quand je lis une histoire « fantasy » classée dans le thème « samouraïs », je sais à quoi m’attendre ! Et de ce coté, pas de souci, je fus servi : une grande quête mystérieuse, une galerie de personnages variée, des méchants, des combats etc. La narration est la plupart du temps maitrisée, et parvient à divulguer les détails de l’intrigue à coup de saut dans le temps, sans pour autant perdre le lecteur. Le dessin est magnifique, même si on pourra toujours lui reprocher des tons blanchâtres monotones, rendus nécessaires par l’hiver eternel de l’univers mis en place. Voila, un scenario pas forcément original mais efficace, un dessin sublime et une histoire terminée en 4 tomes (regroupés dans une superbe intégrale)… que demander de plus ?
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