Lenny Valentino
Plongée dans le Chicago des années 1920.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Gangsters Le Meilleur de Bamboo Tueurs à gages [USA] - Middle West
1928. Dans une Amérique en proie à la guerre des gangs et à la prohibition, l’histoire de Lenny Valentino et son frère Rudy Boy, un petit teigneux de quatorze ans. Lenny est un gangster romantique et tourmenté qui ne supporte aucune autorité et suit sa propre voie. Le crime organisé voit évidemment d’un très mauvais œil ce solitaire perturbateur. Elmer Stump exerce depuis une quinzaine d’années le métier de tueur à gages. Réputé pour être le meilleur, il a été surnommé 100 %. Il reçoit un jour un télégramme lui demandant d’éliminer un certain Lenny Valentino, un nom qui fait défiler des images sur l’écran de son imaginaire : Lenny, ce gamin qui l’a sauvé il y a des années, lui qui n’avait jamais eu besoin de personne... Le lieutenant Karel Kowalsky est surnommé Double K par ses collègues. Un de ses informateurs lui communique l’arrivée d’Elmer Stump à Chicago. Ce nom ouvre en lui une plaie qu’il espérait fermée à jamais. Au départ quelques gouttes de sang s’échappent de cette plaie, puis elles se font plus nombreuses et s’écrasent sur un visage déjà ensanglanté : celui de sa fiancée qu’Elmer Stump a supprimé... (texte : Bamboo)
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Date de parution | Octobre 2006 |
Statut histoire | Série terminée (initialement prévue en cycles de 2 tomes) 2 tomes parus |
Les avis
Lenny Valentino offre un récit qui peut être considéré comme un classique du genre. On y retrouve les profils habituels, du tueur implacable au parrain local en passant par le flic désabusé ou le petit voyou prêt à tout, et cette grande richesse au niveau des personnages (une dizaine sont vraiment d’importance) enrichit fortement ce récit. L’intrigue est bien menée et les recoupements arrivent à point nommé pour constamment relancer ce récit. Certaines situations manquent tout de même d’un minimum de « plausibilité », et cela aura fini par tempérer mon enthousiasme. D’autres séquences, par contre, sont excellentes et m’auront incité à ne pas lâcher l’objet avant le terme de ma lecture. Le dessin garde constamment un aspect crayonné pas tout à fait fini. Cela contribue au charme de ce diptyque. C’est pas toujours très précis mais l’ambiance est là, et c’est bien l’essentiel. A lire, et même à posséder si vous ne cherchez pas la cohérence à tous prix.
A peu près tous les ingrédients du polar tournant autour de la mafia sont présents dans ce diptyque. Un duo de frangins n’acceptant pas le pouvoir du " mafieux local tout puissant " décide de lui faire comprendre qu’il n’est pas le bienvenue dans leur quartier. Cela s’accompagne évidemment d'un jeu cruel du destin, avec de très grosses coïncidences, vous apprécierez, qui ne font qu’agrémenter le récit. Trois personnes : Un flic, Lenny Valentino (c’est à dire le protagoniste principal) et pour finir un tueur à gages. Ils se croisent et recroisent à plusieurs années d’intervalles, mais finalement leur destiné est liée, enchaînée même. Je ne vais évidemment pas vous dire pourquoi, cela gâcherait la lecture, mais mine de rien c’est rudement bien imaginé, bien ficelé et bien écrit. Bien sur cela reste du divertissement pur et dur. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais juste une œuvre très bien construite, on a son compte de révélations et de péripéties au cours de ses deux albums. Dans le genre, j’ai préféré ce récit à "la cuisine du diable " par exemple, même si ce ne sont pas exactement les même ingrédients le plats reste dans le même esprit... spaghetti. Les dessins aussi sont bons, pas les meilleurs du monde mais servent admirablement le récit, les flash-back dessinés de façon différente sont un très bons rendus et font presque regretter que le procédé ne soit pas utilisé tout le long de cette série tellement ils sont, visuellement, bien réussis. 15/20 une note un peu légère pour une série pas prise de tête mais bien faite, qui faut voir comme telle.
L'avis ne porte que sur le tome 1. La couverture ne m'a jamais attiré, j'ai profité de sa disponibilité à la bibliothèque pour me lancer. Le scénario est très rythmé, efficace et joue parfaitement avec le lecteur. Le dessin ne m'a pas convaincu, très inégal, des effets informatiques à côté de personnages aux trop nombreuses rayures... Il en reste une BD non révolutionnaire mais plaisante à lire. Je suivrai mais je ne pense pas investir personnellement sur cette série.
Le premier cycle en 2 tomes de cette série est plutôt sympathique. Sur fond de guerre des gangs dans Poison Town, les chemins d'un caïd (Lenny Valentino), d'un tueur à gage et d'un inspecteur de police se croisent de nouveau après plusieurs années. Le scénario est bien maîtrisé et très bien traité. La narration est fluide avec beaucoup d'actions et de rebondissements. Les liens entre les différents personnages se font petit à petit avec l'aide de flash-back particulièrement bien faits. Le dessin est quant à lui plutôt bon dans un premier temps, même s'il n'est pas toujours très bien maîtrisé. Malheureusement, au lieu de s'améliorer dans le 2ème tome, j'ai trouvé en fait qu'il s'était dégradé et que les défauts étaient toujours présents voire même accentués. Alors que la plupart du dessin est plutôt réaliste, on retrouve des cases avec des visages déformés à la limite de la caricature, ce qui nuit à l'unité de l'ensemble. Dommage ! Cette première histoire en 2 tomes n'est pas inoubliable mais elle est bien menée et bien terminée.
Série bien sympa et prometteuse. D'habitude je n'achète pas le 1er tome d'une nouvelle série. Je préfère attendre que quelques tomes soient sortis et qu'il y ait plusieurs avis positifs sur bdtheque :). Mais grâce à l'interview des auteurs et en feuilletant ce 1er tome chez mon libraire, j'ai craqué, je l'ai acheté. Et bien m'en a pris :) D'abord l'histoire est trépidante et sans temps mort. Je ne vous ferai pas de résumé (voir celui de la fiche) mais en lisant ce 1er tome, j'ai eu l'impression de lire le story-board d'un film de Quentin Tarantino : héros avec un lourd passif, petites frappes, tueurs à gages, règlements de comptes, vengeances, amour naïf (certains diraient "romantique"), destins croisés, flashbacks... et une scène finale qui est un clin d'oeil à un grand film de Tarantino et qui augure d'un début de 2nd tome bien palpitant. Même si le dessin semble encore hésitant sur certaines cases, il me paraît tout à fait convenable et approprié à ce type d'histoire mafieuse et bourrée d'action. Le rythme est soutenu par un cadrage efficace. Le seul reproche (et ceux qui ont déjà lu un de mes avis vont dire : Encore !) que je ferai est que le dessinateur utilise trop de hachures pour créer des ombres, pour flouter l'image ou pour donner un effet de vitesse (ben oui, j'aime pas :)). En tout cas, vivement la suite !
Le postulat de départ ?... Lenny Valentino est le caïd local de Poison Town. Et il défie l'autorité du grand patron de la mafia de Chicago. Et forcément, cela va donner lieu à une guerre des gangs comme le cinéma nous en a déjà tant montrées. Mais j'ai apprécié. Il faut dire que l'album démarre sur les chapeaux de roues et que la narration ne faiblit vraiment pas jusqu'à la fin du tome. Un travail remarquable car il est le résultat de la rencontre de trois jeunes auteurs, lesquels -d'ailleurs- disposeraient d'une quinzaine de scénarios déjà écrits. Mais ce premier résultat, une sorte de défi déjà de réussir à se faire éditer, est à la hauteur. La mise en page de Guillaume Poux donne une véritable dimension au textuel et à l'histoire. Il joue également sur des flash-back MAIS : alors que souvent ces derniers égarent un peu le lecteur -dont moi, forcément- ils renforcent ici la narration et permettent à la tension dramatique d'augmenter de page en page. Un bien bel (si je peux dire) univers qui ne demande qu'à être confirmé. Je mets une note perso de 3,5/5. Rare de ma part pour un premier opus.
Le mot que je retiendrais de cette BD est "plaisant" même si ce n'est pas un indispensable à mes yeux. Le dessin est sympathique. Il manque de maturité, pêche par un excès de traits même si ceux-ci sont assez lâchés, offre des lignes de mouvements totalement superflues à plusieurs moments, bénéficie d'un encrage parfois un peu hésitant, mais il est assez joli et agréable à regarder. La colorisation, informatique mais discrète, le met en outre en valeur avec réussite même si l'abondance de traits du dessin laisse à penser que l'auteur est plus habitué au noir et blanc. L'histoire aussi est plutôt sympathique et bien rythmée. Elle offre une certaine originalité vis-à-vis de ses personnages principaux, sortes de gentils délinquants familiaux qui s'opposent énergiquement à la toute puissante maffia. Pour le reste, c'est de l'action, des secrets de familles ou de vieilles relations entre les protagonistes. Quelques facilités de scénario permettent de maintenir un rythme et une narration assez ébouriffée par moments. Pas désagréable à lire pour un moment de détente, cette BD manque encore un peu de profondeur et d'intérêt pour se démarquer.
Une bonne petite surprise que cet album. J'avoue que les Editions Bamboo, pour moi, n'étaient qu'un éditeur d'humour en albums pas très relevés. Eh bien cet album, qui est le premier que je lis réellement de cet éditeur, me fait réviser mon jugement. Bon d'accord, c'est édité dans le label "Grand Angle", le département adulte de l'éditeur, j'aurais pu me douter que ce serait pas mal... Bref, nous voilà sur les traces de Lenny Valentino, petite frappe opérant à Chicago dans les années 1928. Il n'a qu'une envie, se venger du parrain qui a fait exécuter son frère par ses hommes de main. Il a à son côté son petit frère, un vrai teigneux. Bon, disons-le tout de suite, ce n'est pas très original comme concept. L'intérêt de l'histoire réside essentiellement dans ses personnages, tous plutôt bien campés. J'ai par exemple bien aimé la scène entre Rudy Boy et Elizabeth, mais aussi l'ellipse narrative avec Lenny et Elmer Slamp. A la fin du premier tome, on referme l'album avec l'impression d'avoir lu une bonne histoire. C'est nerveux, c'est fort, vraiment je ne regrette pas d'avoir poussé cette série en avant. Et puis une bd où l'un des personnages s'appelle Spooky ne peut pas être mauvaise ;) Les deux co-scénaristes ont trouvé un jeune dessinateur promis à un bel avenir. En effet Guillaume Poux, dont le style est proche de celui de Denis Falque, donc assez classique, est à suivre de près. Il est important de noter que son dessin évolue au fil de ce premier album. d'un peu hésitant, très crayonné au début, il se dirige vers une ligne plus claire, plus encrée par la suite. Que nous réservent les cycles suivants ?
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