Les Derniers corsaires

Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)

Au XXe siècle, les corsaires existent toujours. Ils surgissent maintenant des profondeurs...


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Auteurs canadiens Futurs immanquables L'Océan Atlantique Les petits éditeurs indépendants Sous la mer [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest

Durant les six années qu'a duré la bataille de l'Atlantique, les puissances de l'Axe perdirent plus de 700 U-boots et 32 000 marins, tandis que les Alliés perdirent plus de 3 000 navires et 40 000 marins. La grande majorité des pertes infligées aux Alliés furent des navires marchands et les marins et passagers civils qui se trouvaient à bord. En suivant l'initiation difficile du lieutenant Walter Woolf désireux de devenir enfin un capitaine de sous-marin digne de ce nom, nous plongeons dans les boires et déboires de ces marins des profondeurs. Actes héroïques, echecs lamentables, ruses de guerre, tout un pan de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale sur les mers nous est révélé avec plaisir, humour et intelligence.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Avril 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Derniers corsaires © La Pastèque 2006
Les notes
Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)
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04/10/2006 | Ro
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Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Je m’attendais à lire un récit historique mais je me suis surpris à y trouver un intérêt bien plus grand qu’escompté. J’ai été littéralement happé par cette histoire hors norme d’un sous-marin anglais durant la seconde guerre mondiale. Le récit est une mine d’informations sur la vie à bord et sur les tactiques d’attaques. Mais à côté de cette rigueur des faits, il y a une aventure humaine bien contée avec, en haut de l’affiche, deux personnages typés : le capitaine expérimenté et son second gaffeur (Walter Woolf en l’occurrence). L’humour est aussi présent par touches parcimonieuses sans venir dénaturer la gravité des faits. Bref, voici un one shot qui a non seulement du corps mais également une âme. L’album se termine par des lettres du capitaine Woolf qui donne des éclaircissements sur la disparition du sous marin Thorn qui est longtemps resté une énigme. A noter que j’ai la première édition. Non pas que j’y accorde de l’importance. Je trouve simplement la couverture superbe (contrairement à sa réédition). A découvrir !

21/02/2013 (modifier)

Cet album fut une véritable découverte pour moi et c'est avec tristesse que j'ai appris le décès du dessinateur. Ce couple d'auteurs est digne des grands raconteurs d'histoire, ils ont su profiter des potentiels du média pour nous livrer une très belle bande dessinée d'aventures que je mets au même niveau que "le manchot de la butte rouge" de Rullier et Stanislas (c'est à dire assez haut dans mon panthéon personnel). Le dessin est au service d'une histoire bien construite et ne s'enferme pas dans le respect du détail historique. Le trait rappelle le travail de C. Blain et ce n'est pas un petit compliment. Vive la BD québécoise et vivement l'album de G Bouchard "vers les mondes lointains" (titre approximatif), chez Paquet !

05/02/2008 (MAJ le 05/02/2008) (modifier)
Par p.c.
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai beaucoup aimé cette BD qui propose un récit la fois classique et moderne. Classique parce qu'on y retrouve le plaisir de raconter une histoire avec des personnages, de l'action et un contexte qui renvoie déjà à mille et un récits (en BD, en livres ou en films) et de procédés de BD qui ne se prennent pas la tête pour innover à tout prix. Moderne parce que l'approche des auteurs (cette façon de laisser poindre un doute sur la véracité du récit) est efficace et renoue avec un genre sans le pasticher. De plus les dessins parviennent à préserver une partie du mystère sur les personnages et leur psychologie, sur les évènements aussi. Non, franchement, c'est une belle réussite !

09/12/2006 (modifier)