Elle s'appelle Taxi
Les aventures d'une jeune et jolie(?) journaliste qui n'a pas froid aux yeux.
Auteurs espagnols Charlie Mensuel Cimoc Journalistes Pilote
Le conflit israelo-arabe est mondial. On va s'interesser d'un peu plus prés à un train transporteur d'uranium quelque part en Europe. A la sortie d'un tunnel ce dernier se trouve délester d'un wagon. Taxi, se retrouve avec les photos du train avant son entrée dans le tunnel, tandis qu'à la tv on peut voir le train ralenti dans sa progression par un rassemblant d'anti-nucléaires. la comparaison des photos et de la télé montre le wagon manquant. Elle parcours le monde en Afrique, sur l'eau, dans le désert ... à la recherche d'informations sur les clients et les revendeurs de la marchandise volée. Beaucoup de péripéties et de naïvetés de la part de Taxi, beaucoup de soucis de la part de ses amis, beaucoup de réalisme de la part de ses ravisseurs et beaucoup d'improbabilités et de second degrés se dissimulent tout au long de ses aventures.
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Date de parution | Juin 1989 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Une bonne série qui « tourne » autour d’un personnage central féminin. Elle est blonde et journaliste… comme des centaines… mais aussi ex-chauffeur de taxi… ah ?… j’en connais pas d’autre(s). D’où intérêt. Et pas déçu. Plutôt que des histoire de détectives qui mettent en scène de sempiternels et « habituels » gangsters, Taxi m’a emmené dans la haute finance, chez ces « chevaliers d’industries » où l’on se doute bien que les affaires ne sont pas toujours aussi nettes qu’ils les laissent voir. Et comme certains dirigeants sont de mèche avec eux, ça nous donne une série assez percutante où tous les mauvais coups vont être permis. Scénarios costauds donc, pour des histoires qui ne le sont pas moins. Imaginatif, Font mène les investigations de Taxi franc battant, et nous y fait –à sa façon- participer par l’usage d’un graphisme vraiment attractif. J’avais déjà relevé ce style dans la série « Clarke et Kubrick » mais Taxi est –pour ma part- beaucoup plus abouti. Un trait réaliste nerveux, méticuleux aussi, nous en met souvent plein la vue dans des cases souvent très fournies. Des ambiances se développent ainsi, doublant le plaisir de lire d’un vrai plaisir visuel. Mais, comme beaucoup d’autres, ces séries sont éphémères et se développent sur peu d’albums. Dommages car il y avait vraiment matière à ce qu’elle soit poursuivie. Bien bonne série donc, à vraiment (re)découvrir.
Je n'ai lu qu'un album mais je pense que cela suffit pour se faire une bonne idée de la série. Il faut prendre ces bds au second degré, comme pur divertissement. Il ne faut pas se prendre la tête avec, de toute façon ce serait trop difficile :). Je pense que l'on peut retrouver au fil de ces pages quelques références à James Bond dans l'exagération des situations et de l'héroïne qui s'en sort toujours. Comme je le disais, c'est un bon divertissement qui a un peu mal vieilli du côté des couleurs. Quant au dessin il ne casse pas des briques non plus. Je mets 3 étoiles pour le côté parodique mais 2 étoiles seraient plus justes.
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