Ténébrax

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Despote pas éclairé du tout, Ténébrax rêve de conquérir la planète...


Chouchou Ecole Duperré Les années Métal Hurlant Les Arts Appliqués de Paris Les petits éditeurs indépendants Les Rongeurs

Ténébrax, une sorte d'ersatz d'Hitler -mais sans la moustache- rêve de conquérir la Terre Mais pour l'instant, il débute en régnant sur une armée constituée de gros rats mutants. Et tout ça dans le métro parisien... Parviendra-t-il à réussir dans son entreprise ?...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1973
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ténébrax © Serg 1973
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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11/10/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

En ratissant les Bd que je connais mais que je n'avais pas avisées, je tombe sur Ténébrax qui est un pur despote qui rêve de conquérir la planète, tel qu'on en voyait dans les vieux sérials littéraires du genre Fu Manchu, le sujet n'était pas encore trop exploité. Aujourd'hui, ce concept peut faire sourire car il a été très utilisé, notamment dans les James Bond et dans d'autres Bd, surtout que l'armée de gros rats mutants qui obéit à Ténébrax a un côté risible ; mais après tout, on a bien vu un rat mutant élever 4 tortues ninja, alors tout est possible... Le plus intéressant dans cette bande, c'est qu'elle marque les débuts graphiques de Georges Pichard qui s'associait pour la première fois avec le scénariste Jacques Lob ; son dessin n'est pas encore celui que l'on verra sur ses bandes célèbres comme Paulette par exemple, pas de femmes aux formes rebondies ici, mais on reconnait son style qui va s'affirmer plus dans Submerman que Lob et Pichard lanceront en 1967. Cette Bd qui se veut humoristique mais avec un côté adulte, est donc inspirée par la littérature populaire de la fin du XIXème siècle, elle parut en 1964 dans Chouchou, premier périodique de BD pour adultes qui s'arrêtera au bout de quelques numéros, mais je me souviens l'avoir découverte en 1979 dans Métal Hurlant qui avait repris un épisode paru en Italie dans Linus. J'avoue que ça ne m'a jamais trop botté, je trouve que l'essai est intéressant mais il y a mieux dans le même registre, c'est donc une Bd qui peut s'adresser plutôt à des collectionneurs.

03/11/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai trouvé cet album dans une brocante et je l'ai acheté car Jacques Lob fait partie de ces auteurs un peu oubliés dont j'ai envie de lire le plus d'albums possible. Le dessin de Pichard est vraiment bon et il me fait penser aux dessins de certains vieux cartoons. J'aime beaucoup le graphisme des personnages et surtout Ténébrax qui dégage du charisme à chaque fois qu'il apparait. Le scénario de Lob est plaisant à lire, mais il est trop banal pour que je le trouve captivant. C'est le plus vieux récit de Lob que je lis (il date de 1964 alors que les autres histoires que j'ai lues de lui jusqu'à présent dataient au moins des années 70) et cela se voit qu'il était probablement un débutant. Il y a des bonnes idées, mais au final ce n'est qu'une énième histoire d'un homme qui veut envahir la terre. Cela reste sympathique, mais il ne faut pas s'attendre à un chef d'œuvre.

01/12/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Les débuts -en 1964- de Lob et Pichard ; un sacré tandem qui fera les beaux jours de l'hebdo Pilote... quelques années plus tard. Ténébrax fait ses horribles débuts dans l'hebdo "Chouchou" n° 1 du 12 Novembre 1964. Sa "vie" s'interrompt au n° 10 du dit hebdo ; lequel arrête ensuite de paraître. C'est en 1979 qu'on le retrouve dans un n° spécial de Métal Hurlant (46) de Décembre 1979. Ténébrax?... Je n'ai pas fort apprécié. Une histoire qui pourtant, je le reconnais maintenant, est néanmoins très drôle et qui rend un certain hommage à la "vieille" littérature populaire ; ces romans qui paraissaient vers la fin des années 1800. Ce sont les débuts de Pichard au dessin, qui fait ici usage d'un style assez "lourd". Je lui préfère ses autres créations : Paulette, "Blanche Epiphanie" qu'il mettra en scène dès 1966. Sans oublier Submerman que je n'apprécie pas tellement ! Encore une histoire d'un fou qui veut devenir maître du monde ?... Ben oui !... Mais le postulat de départ est tout bon : commencer en faisant envahir le métro de Paris par d'énormes rats mutants... Je me demande ce qu'aurait fait Tardi -avec son style si particulier, ses ambiances...- de ce scénario... J'ai lu. J'ai rangé. Ca existe. Mais sans plus...

11/10/2006 (modifier)