Une après-midi d'été

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 10 avis)

L'après-guerre. La vie a repris son cours dans le petit port de pêche breton, mais le souvenir de la "der des der" reste présent. Trop présent, même.


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale 1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Bretagne Mirages Première Guerre mondiale Séquelles de guerre

L'après-guerre. La vie a repris son cours dans le petit port de pêche breton, mais le souvenir de la "der des der" reste présent. Trop présent, même. Pour Perdrix et Nonna, les jours heureux sont loins : elle attend que son aimé la demande en mariage, mais lui n'est que silence, mutisme et solitude. Il ressasse sans fin son expérience dans les tranchées..

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2006
Statut histoire One shot (mais fait suite à Trois éclats blancs) 1 tome paru

Couverture de la série Une après-midi d'été © Delcourt 2006
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 10 avis)
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15/10/2006 | Quentin
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L'avatar du posteur Mac Arthur

C'est beau mais c'est triste... En fait de one-shot, cet album est la suite directe de Trois éclats blancs. Et si avoir lu Trois éclats blancs n'est pas indispensable, c'est quand même un plus pour apprécier ce récit ! Coup de bol pour moi, c'est mon cas. J'ai donc retrouvé avec plaisir trois des personnages principaux dans une histoire qui, cette fois, n'a rien de maritime, voire même de côtier (la couverture est trompeuse de ce point de vue). Ce récit est un récit de guerre, qui nous montre toutes les conséquences humaines que peuvent engendrer ces périodes sombres. Trois personnages, trois victimes... trois destinées liées et poignantes. Le découpage est une fois de plus bien pensé et la progression du scénario est magistrale. D'abord léger, voire même innocent dans son introduction, le récit sombre (c'est le mot) dans l'horreur au fil des planches, par un cheminement aussi inéluctable que logique. Que dire du dessin ? Bruno Le Floc'h n'était pas l'auteur qui brillait le plus par ses arrière-plans (régulièrement absents de ses cases) mais son trait nerveux et vif a une telle expressivité et sa lisibilité est telle que j'ai vraiment été immergé dans l'album. Bon ! C'est un fait, c'aurait certainement été moins le cas avec un scénario plus faible... Mais ici, c'est beau... mais c'est triste...

11/10/2014 (modifier)