Holmes
Brunschwig et Cécil se lancent sur les traces de Sherlock Holmes, à la découverte de l'homme qui se cache derrière le détective...
Angleterre Ere Victorienne Futuropolis 32 Iles Britanniques Les prix lecteurs BDTheque 2008 Nouveau Futuropolis Séries peut-être abandonnées Sherlock Holmes et cie
4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Quelques jours plus tard, l’appartement du détective au 221 b Baker Street est mis à sac par des hommes de main envoyés par Mycroft Holmes, le propre frère de Sherlock. Mycroft tente ainsi de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, qu’il accuse de s’être abandonné à la cocaïne. Pour lui, la mort de Holmes est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse à croire cette version des faits. Il se lance à travers toute l’Europe dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille. Texte : Editeur.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 06 Novembre 2008 |
Statut histoire |
Série en cours
(6ème et dernier tome prévu pour 2027, selon Luc dans notre interview de 2024)
5 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
|
Les avis
Le premier tome de cette série a été loin de m'emballer de prime abord. Malgré des qualités indéniables, la mise en couleur monochrome "bleuté" rendait ma lecture compliquée. Je n'arrivais pas à savoir qui était qui, et surtout quand. Le rythme extrêmement lent et bavard n'aidait par ailleurs pas à rentrer dans ce récit. Je me suis accroché et grand bien m'en a pris car cette enquête qui nous mène loin de ce que l'on s'attend à voir est complexe, dense, elle nous amène de questions en questions, nous distillant ses réponses parcimonieusement et surtout dans une rythmique travaillée. On sent un vrai travail de découpage et de mise en rythme dans cette oeuvre. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette série. Les couvertures sont de toute beauté. Ce sont véritablement des oeuvres d'art à l'instar de celles de LJS. Elles donnent envie d'ouvrir. Le dessin lui s'il est vraiment réussi, porte un parti pris qui m'a longtemps rebuté. Et il complique la lecture. C'est beau mais le rendu et la finalité m'échappent encore. Malgré tout une série majeure.
Franchement bien en attendant d'être culte! Brunschwig fait parti de cette poignée de scénariste très fort pour sortir des concepts et des idées à la fois cohérents, bien ficelés et accrocheurs. Holmes distille tous ces atouts en proposant une suite alternative sur la mort de Sherlock et en placant Watson comme principal investigateur. Il suit les fils d'une trame noire et tendue à souhait, aux multiples ramifications pour essayer d'apporter une Eclairage sur les zones d'ombre du célèbre détective. Il n'omet pas les aspects dérangeant et mystérieux de ce personnage bien plus complexe que l'on peut croire. Pour ne rien gâcher, Brunschwig s'est acoquiné avec Cecil, dont le talent illustratif éclabousse chaque page en bichromie du plus bel effet. C'est vraiment un régal jusque dans les moindres détails, preuve d'un perfectionnisme à l'impact immédiat. Peut être même un peu trop. En effet, si il y a bien une nuance à apporter à cette série, c'est bien son rythme de parution extrêmement lent à la limite frustrant. Au moins, l'attente vaut le coup, tant Holmes est propice à la relecture attentive sans lasser.
Ah! ce bon Sherlock, que de bons souvenirs se rattachent à cette lecture. La mécanique des petits détails avec lesquels notre héros arrivait à déterminer l'origine d'un homme, ce qu'il avait mangé le midi et j'en passe. C'est donc avec une certaine fébrilité que je me suis attaqué à la lecture de ces trois premiers tomes. Tout d'abord un dessin splendide, tout en nuances, avec un remarquable travail sur les détails (je me souviens de ce bateau dans le tome trois, magnifique!). Ces tons monochromes qui de premier abord peuvent sembler ternes, se révèlent à l'usage parfaitement cadrer avec l'ambiance très victorienne de l'ensemble. Au niveau de l'histoire c'est bougrement original. Car en fait ce que tout le monde se dit c'est "Et si Sherlock Holmes n'était pas mort?". Pour résoudre l'énigme de cette mort ou du moins de la disparition, c'est le Docteur Watson qui s'y colle et l'idée est excellente car elle met en avant celui qui dans les romans de Conan Doyle n'était qu'un faire valoir, un souffre douleur, quoiqu'il en soit un personnage un peu relégué au second plan même s'il était le narrateur des enquêtes. Non content de nous dresser, enfin un véritable portrait de Watson, qui finalement le méritait bien, Luc Brunschwiq nous entraîne dans les méandres de la famille Holmes qui compte quelques éléments rendus fort intéressants par ce scénario captivant. C'est en tous points excellent et la suite me tarde d'arriver.
Je mets mon avis à jour suite à la lecture du 3eme tome. Je suis à deux doigts de passer ma note à 5/5 ! Je vais attendre encore un peu, mais je pense pouvoir déjà dire que Holmes est sans doute la série de Luc Brunschwig que je préfère, ce qui n’est pas peu dire. Comme beaucoup d’autres posteurs, mes connaissances du personnage de Sherlock Holmes sont finalement assez limitées. J’ai donc commencé par lire le petit documentaire présent en fin de tome 1… quelle bonne idée de l’avoir intégré, il m’a donné envie d’en apprendre plus sur ce personnage mythique, et c’est justement ce que propose cette série. L’histoire se situe juste après la mort de Sherlock, et suit le docteur Watson qui part sur les traces familiales de son ami dont il pensait tout connaître. Or j’avais un peu peur que la vraie vie de Sherlock, sa famille, son enfance troublée etc… étaient le genre de détails qui n’intéresseraient que les grands fans du personnage. Et bien non. L’auteur a réussi à rendre les aventures de Watson tout simplement passionnantes. Le fait que la famille Holmes essaye sans arrêt de lui mettre des bâtons dans les roues transforme ce qui aurait pu être une bête promenade champêtre en enquête intrigante et remplie de mystère… des caractéristiques auxquelles contribue d’ailleurs grandement le cadre de l’Angleterre victorienne. Plus j’en apprenais, et plus je voulais continuer ma lecture... Le tome 3 est à ce titre scotchant au possible, et je me suis retrouvé bien désemparé en arrivant à son terme… la suite, vite ! Comme à son accoutumé Luc développe la personnalité de ses personnages, notamment du docteur Watson, qui devient de plus en plus intéressant dans ce tome 3. Difficile de retourner à des héros « coquille vide » après avoir lu Holmes ou Lloyd Singer. La mise en image est exemplaire. Quel esthétisme, quelle fluidité dans la narration, quelle minutie du détail, j’imagine que Cécil a dû effectuer un travail de recherche considérable pour représenter les accoutrements, bâtiments, voitures, bateaux etc. de l’époque. Le 3eme tome inclut d’ailleurs un carnet de croquis expliquant le travail des auteurs… bigrement intéressant. Vraiment du beau boulot… il me tarde de lire la suite.
Faire une BD sur Sherlock Holmes (aucune originalité !) sans presque jamais le montrer (pari très osé !) et pourtant je trouve que cela fonctionne plutôt voire même très bien. Le mythe semble encore plus présent lorsque la personne physique est absente ! De plus l'anti-héros (Watson) a enfin droit à la lumière. Je me suis retrouvé vite happé par l'histoire et donc l'enquête de Watson. Les flash-backs introduits ne sont pas trop lourds et amènent des explications aux moments opportuns. Le dessin (bien que je ne sois pas un spécialiste) est splendide, magnifié par le jeu des couleurs (une variation de gris).
J'ai beaucoup aimé l'idée scénaristique de cette bd : tisser au sein du Mythe Sherlock Holmes un roman policier. Cependant je n'ai pas trop trouvé d'intérêt dans l'histoire en elle-même, par manque d'originalité. Un grand bravo pour le jeu subtil des couleurs qui donne une ambiance remarquable au récit. Je pense que mon jugement pourra grandement changer suivant la tournure des prochains tomes. J'ai bien envie d'y être : c'est bon signe tout de même...
Oser une série autour d’un personnage à ce point célèbre était un pari risqué. Toutefois, les auteurs s’en sortent haut la main pour les deux premiers opus de ‘Holmes’. L’intelligence de la série réside dans le fait de ne pas mettre directement en scène le personnage de Sherlock Holmes, qui est quasiment absent du récit, mais plutôt de se concentrer sur ses origines et son entourage. Ce faisant, les auteurs sont parvenus à recréer un univers des plus convaincants. L’intrigue se met en place, lentement mais sûrement, et le suspense fonctionne à merveille ! Le dessin est tout simplement magnifique et particulièrement les couvertures. J’aurais sans doute préféré un traitement couleur plus standard, mais l’on s’habitue relativement rapidement au traitement monochromatique, qui se révèle, il est vrai, bien plus original. Bref, dessin admirable et scénario des plus prenants ! :) P.S. : pour la petite histoire, ‘Holmes’ aura permis de me réconcilier avec Brunschwig, dont j’avais lu (et même acquis :(() Le pouvoir des innocents et L’esprit de Warren, vu les avis très positifs les concernant. J’avais malheureusement été respectivement déçu et très déçu. Il faudra d’ailleurs que je rédige un jour des avis sur ces séries. Mais ce ne sera pas pour tout de suite parce que je n’ai vraiment pas le courage de les relire dans l’immédiat...
Inutile de présenter Sherlock Holmes, ce célèbre détective londonien déjouant toutes les intrigues à la seule aide de la logique la plus élémentaire. Pourtant il semble qu'il y ait encore beaucoup à en dire, et surtout à imaginer. Par la présente série, Brunschwig et Cecil, deux auteurs qui m'étaient auparavant inconnus, démontrent que le détective peut encore constituer une source d'inspiration. Il m'aura fallu tout de même une relecture pour bien cerner Holmes. En effet, enjoué par mon excellente impression du premier tome, j'ai été assez déçu par la tournure de la suite. Une relecture effectuée il y a quelques instants s'est vue éclaircir mon jugement, et ce en faveur de Brunschwig et Cecil. Puisqu'il faudra mettre en lumière le formidable travail des deux compères, je me propose de commencer par le somptueux travail graphique orchestré de main de maître par Cecil. Les tons noir & blanc du dessin imprègnent l'univers d'une aura de mystère, flattent la rétine par ses jolis jeux d'ombres notamment lorsqu'ils sont appliqués aux faciès. Et lorsqu'il décide de changer son style, de passer du noir & blanc au sépia, le ravissement est toujours présent, voire sublimé par quelques cases colorées. La précision du trait nous comble par les formes splendides qu'il dessine. Rien n'est laissé au hasard. Que ce soient les expressions faciales, la morphologie, l'architecture des lieux ou encore l'apparat vestimentaire, Cecil montre un souci du détail étonnant. Mais trêve de louanges sur le dessin, décortiquons aussi le scénario. A ma première lecture, il m'aura fallu une dizaine de pages pour entrer dans l'histoire du premier tome, et quelques mois pour me replonger dans celle du second. L'attente n'aurait pas été vaine puisque j'y ai pris grand plaisir, malgré la connaissance de l'histoire, qui m'aura cependant permis de me concentrer sur la narration fluide de Brunschwig. Ce dernier aura eu pour ambition de retracer la zone d'ombre laissée par le flou de la mort de Sherlock Holmes lors du duel qui l'opposait au professeur Moriarty. Là où le fan n'y voyait qu'abandon de la part de Conan Doyle, les auteurs y voyaient un hommage à rendre à Sherlock Holmes et à ses aventures. On constate en effet un véritable soin tant sur le plan graphique que sur le plan scénaristique à rendre cet hommage le plus beau possible. On y constatera quelques références bien exploitées, dont une étant décelable grâce aux notes en fin d'album, qui soulignent à elles seules l'attachement des auteurs à l'oeuvre de Conan Doyle. Bref, du grand art pour l'instant rondement mené. Les auteurs ont placé la barre haute, et lorsque l'on sait que la série est prévue en neufs tomes, on ne peut qu'espérer et redouter la suite.
J'ai attaqué la BD sans jamais avoir lu un roman traitant de Sherlock Holmes, personnage que je connais pourtant très bien de réputation, tout comme ce cher docteur Watson et le professeur Moriarty. C'est avec un à priori positif mais sans trop savoir ce que j'allais lire que j'ai ouvert la BD. J'ai immédiatement été séduit par les dessins vraiment superbes. Ces planches dans les tons bleutés sont magnifiques. Mais j'ai également rapidement plongé dans une histoire des plus intrigantes. En effet beaucoup de mystères et de personnages troubles entourent la mort de Sherlock lors d'un duel face à son ennemi de toujours. La recherche des réponses sera longue mais tient déjà toutes ses promesses. L'histoire est vraiment prenante. Sans compter qu'elle à un coté un peu trouble pour moi. Je ne saurais dire quel en sont les éléments établis, avérés et ceux purement fictifs, uniquement imaginés pour le scénario de la BD. J'aime être tiraillé comme ça par des histoires basées sur des personnages ou des faits connus. C'est beau et c'est prenant : que demander de plus ?!
J'ai souvent aimé les oeuvres de Luc Brunschwig. En l'espèce, je vois qu'il est à l'apogée de son art avec une maîtrise scénaristique hors du commun. Cette oeuvre palpitante est d'une beauté extraordinaire. Le graphisme en bichromie gris-bleuté de Cécil se marie à merveille avec ce récit. J'ai beaucoup aimé le ton donné aux couleurs selon les époques (la fameuse technique de la couleur directe). Et puis, ces jeux d'ombres sont utilisés à bon escient pour restituer l'ambiance d'une Angleterre victorienne. Bref, voilà une association d'auteurs qui fonctionne à merveille. Elle part sur une idée originale : comment est donc mort le célèbre détective privée Sherlock Holmes ? L'intrigue débute donc après la mort de Holmes aux chutes suisses de Reichenbach en 1891. C'est son fidèle ami le Dr Watson qui enquête et qui va découvrir tout un passé qu'il ne soupçonnait même pas. On découvre que derrière la légende d'un homme se cachait un côté beaucoup plus obscur (moeurs légères et opium ?). Cette démarche scénaristique est pour le moins très intéressante même si elle n'est pas nouvelle. L'efficacité reste de mise pour un plaisir de lecture maximale. Pour la petite anecdote personnelle, j'ai eu l'occasion de rencontrer Luc Brunschwig lors de mon second festival de bd même si je ne l'ai pas reconnu immédiatement. Je suis véritablement le roi des gaffes. "Vous êtes l'un de mes scénaristes préférés...." Je m'adressais en réalité à l'un de ses dessinateurs mais sur une autre de ses séries quand il me dit : "c'est moi Luc Brunschwig !". Je ne savais pas qu'il était chauve. Mais qu'est ce qu'il est sympa ! J'ai quand même eu la chance de recevoir deux dédicaces personnalisées sur les deux premiers tomes. C'est la première fois que cela m'arrive car je ne cours généralement pas après les autographes. J'ai tout juste une aquarelle d'un jeune auteur qui a depuis fait ses preuves (Alexis Dormal pour Pico Bogue). Alors oui, c'est quelque chose de vraiment particulier dans ma collection de plus d'un millier de bd. Je m'aperçois que la rencontre avec un auteur a parfois quelque chose de magique. Sherlock Homes est également l'un de mes héros littéraires préférés. On pourrait croire qu'il a réellement existé dans l'Angleterre victorienne de la fin du XIXème siècle. Sherlock Holmes est l'homme qui est capable de résoudre la plus insoluble des énigmes. C'est également un homme qui est à lui seul la plus grande des énigmes que son ami Watson n'a jamais croisée. L'Angleterre est en deuil car elle vient de perdre un homme d'exception, un homme qui comprenait le petit peuple de Londres, qui savait se mêler à lui car il en connaissait les codes et surtout il en comprenait l'âme. Mes regrets sont de deux ordres: un rythme de parution plutôt lent ainsi qu'un tome comprenant moins de pages qu'à l'accoutumé. Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site