Jacques Flash

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un journaliste ... invisible... qui épaule la police.


Journalistes Les petits éditeurs indépendants

Jacques Leman est surnommé Jacques Flash. Son métier ?... journaliste au grand quotidien "Dernières" ; un journal dirigé par un rédacteur en chef assez agité... mais bien sympathique. Lors d'une enquête, il fait la connaissance et devient un ami du professeur Folven. Un savant fou ?... peut-être... mais qui a inventé un sérum qui rend invisible. Naturellement, cette découverte va attirer bien des convoitises. "Flash" réussit à empêcher un escroc de s'en emparer. Mais curieux de nature, il tient à vérifier la découverte du professeur. Il se l'injecte lui-même, de temps en temps. Devenant invisible, il va ainsi se transformer en un précieux assistant des services de police.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1960
Statut histoire Histoires courtes 9 tomes parus

Couverture de la série Jacques Flash © Editions du Taupinambour 1960
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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26/10/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Jacques Flash est un héros qui a sans doute bercé les vieux lecteurs du journal Vaillant dans les années 50 dès sa création en 1956, sous le crayon de Pierre Leguen, sur des scénarios de Jean Ollivier. Il parait que c'est cette version là qui est la mieux, je ne peux pas le dire vu que je n'étais pas encore né et que je n'ai jamais réussi à trouver des épisodes d'anciens numéros de cette période. Cette série devait se poursuivre longtemps dans Vaillant, et 3 dessinateurs se seront succédé, puisqu'après Leguen, il y eut 4 épisodes réalisés par Gérald Forton de 1959 à 1961, puis ce fut René Deynis qui reprit la série de 1962 à 1969 seul sur scénario de Pierre Castex et Georges Rieu, et en collaboration avec Pierre Legoff et Max Lenvers jusqu'en 1973 dans Pif-Gadget. C'est cette période là que j'ai connue entre 69 et 71 surtout, puis ensuite un peu en 1977, la bande ayant fait l'objet d'un pocket à son nom chez l'éditeur de petits formats Jeunesse & Vacances (je sais que certains fans recherchent cette version, car plus rare). Que dire ? ben moi, je n'étais guère friand de ces aventures, c'était du récit policier classique et sans surprise, rondement mené, qui n'était seulement original à cause de cette faculté à se rendre invisible ; à cette époque, on acceptait les idées les plus farfelues, on était beaucoup moins exigeant qu'aujourd'hui.. Le dessin était bon, réaliste et précis, mais je préfére celui de Deynis qui avait un air de famille avec le trait fin d'Alex Raymond et certaines bandes américaines. Il parait que le véritable scénariste de la période Leguen était Roger Lécureux, je n'en sais rien, mais ça parait possible, Ollivier et Lécureux ayant alimenté des quantités de bandes d'aventures dans Vaillant et Pif-Gadget. On retrouve en tout cas cet esprit populaire caractéristique de ces auteurs, ainsi que la narration verbeuse (comme celle de Charlier) et la mise en page à 5 strips par page et petites cases, tout était compact... je n'aime plus trop ce style, c'est typique d'une époque, et c'est ce qui est offert dans ces albums Taupinambour qui reprennent les périodes Leguen et Forton. Ce que j'ai connu dans Pif (la version Deynis) était plus moderne, avec autant de rebondissements, mais dans une mise en page plus aérée de 4 strips par page, pour des récits complets de 20 planches. Cette période là n'est pas éditée et c'est un peu dommage, à moins que le Taupinambour ne continue la réédition. En conclusion, c'est une série rétro qui risque d'être un peu datée pour des lecteurs d'aujourd'hui ; à tester d'abord en biblio..

15/08/2015 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une bonne série qui mêle enquêtes policières et science-fiction. Jacques Flash arme pour la première fois son appareil photo dans l'hebdo Vaillant, n° 567, du 25 Mats 1956. Il use sa dernière bobine dans "Pif Gadget" n° 237 du 12 Septembre 1973. Un postulat de départ vraiment des plus simplistes : ami d'un savant, et sous l'effet de l'injection d'un sérum, le héros -détective- devient invisible et aide la police. On pourrait croire que l'ensemble en fait une série bébête. C'est vrai qu'elle a 50 ans. Mais à l'époque, le lectorat ne demandait que du divertissement, et non pas des intrigues au développement plus que gordien. Ce qui m'a surtout plu, c'est le dessin. Un très bon graphisme -en noir et blanc- où Leguen a un certain don pour "croquer" des personnages plus vrais que nature. Il travaille "à l'américaine", vraiment comme les strips des meilleurs comics US. Un bon sens de la narration graphique, un excellent découpage des planches forment un tout bien bâti, solide, bien lisible, qui embellit de bien bonne façon les scénarios. Inconnu Jacques Flash ?... Il est pourtant paru en épisodes pendant 17 ans ! Pas mal hein ?... Une bonne série "populaire" dont pourtant seulement deux albums seront édités en 1960 et 1961. Je ne possède que le second, un broché d'une soixantaine de pages, imprimé sur papier "brut" un peu jauni... mais qui sent si bon "l'ancien". Jacques Flash ?... un héros tombé dans l'oubli de beaucoup. Mais peut-être est-il là, invisible, tout près de vous ?!... A noter : pour les divers auteurs et parutions diverses de la série, vous reporter à la fenêtre "série".

26/10/2006 (modifier)