Le Vent dans les Saules

Angoulême 2000 : Alph-Art du public (tome 3). Fini le grand nettoyage de printemps ! Le timide Taupe décide d'aller profiter de cette belle journée au bord de la rivière. Le voilà parti pour de bien curieuses rencontres : le malicieux Rat, le vaniteux Crapaud, sans oublier le mystérieux Blaireau
Adaptations de romans en BD Albums jeunesse : 10 à 13 ans Albums jeunesse : 6 à 10 ans Angoulême : récapitulatif des séries primées Animalier Les Grenouilles Les Rongeurs
Nous faisons connaissance de tous les petits protagonistes de l'histoire qui va se dérouler à cause des enfantillages de Crapaud, l'enfant gâté de cette aventure. Taupe, Rat et Loutre avec Monsieur Blaireau, tente de sortir Crapaud des mésaventures qui lui arrive à cause de son intérêt inconditionné des voitures. La fin du 4° tome laisse prévoir un second cycle avec de nouveaux protagonistes.
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Date de parution | Octobre 1996 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis


Je regrette de n’avoir découvert cette série que sur le tard, plus qu’adulte, car je pense que je l’aurais bien aimée tout gamin. En tout cas c’est clairement le public visé – et atteint ! – par ces albums (j’ai lu la série dans l’intégrale). Les grandes caractéristiques de la série sautent aux yeux du lecteur dès les premières pages. D’abord le dessin, très méticuleux, avec une grande richesse de détails (auxquels les plus jeunes ne seront pas forcément sensibles ?). Dessin dynamique, malgré le rythme pépère des histoires. Dessin qui s’apparente (et la colorisation un peu terne accentue cette comparaison) aux « histoires d’antan », en tout cas à des choses comme « Pierre Lapin » ou autres publications adaptées de l’oeuvre de Beatrix Potter. J’ai parlé de rythme pépère, c’est bien de cela dont il s’agit. C’est en effet très bonasse, une sorte d’éloge de la coolitude, à des années-lumière d’une bonne partie de la production jeunesse (Mangas en tête) qui mise tout sur le rythme, l’action : ici le temps s’étire, dans un décor bucolique, sorte de jardin d’Eden habité par des animaux (et quelques humains) respirant le bonheur de vivre – et de vivre ensemble. Dit comme ça, cela paraît naïf, sinon niais. Ça l’est sans doute un peu. Mais l’adulte que je suis doit faire abstraction de ça, et reconnaître que les plus jeunes – lors d’une lecture partagée ou pas – sauront y trouver du plaisir. C’est bien sûr en pensant à ce jeune lectorat que je mets 4 étoiles.

Je connaissais le magnifique roman illustré pour enfants (un chef d'oeuvre) et je me suis donc jeté sur cette série de Michel Plessix (de lui je n'avais lu que Julien Boisvert - le tome 2, « gris noir » que j'avais beaucoup aimé). Plessix a pris un grand risque en collant de très près aux dessins originels, au risque de n'en faire qu'une pâle copie et il s'en sort magnifiquement bien. Le graphisme est extrêmement méticuleux, fait à la loupe. Les couleurs sont pales, pour ne pas dire fades mais ça colle tout de même au style vieillot et poussiéreux (dans le bon sens du terme). Une vraie atmosphère de "grand-maman fait de la confiture et tout le monde va ensuite jouer dans le jardin et pique-niquer dans la forêt au milieu des papillons et des lapins farceurs". C'est donc très gnangnan mais c'est apparemment destiné aux enfants. Moi je trouve que c'est trop méticuleux et "fétichiste" dans les petits détails pour être uniquement destiné aux enfants.

Quelle belle découverte que cette série ! Cela faisait longtemps que je n’avais plus passé un moment de lecture aussi apaisant et attendrissant : c’est plein de bons sentiments, c’est chaleureux et drôle, c’est mignon tout plein... Si je dois épingler un point négatif, ce sera la lenteur du début malgré une mise en place habile et posée des protagonistes et de leur environnement. J’aurais sans doute préféré que l’histoire démarre un peu plus tôt. Mais pour le reste, c’est avec un réel plaisir d’enfant que j’ai suivi les déboires de Crapaud, la vie de Rat, Taupe et leurs amis. En outre, le récit est agrémenté d’un humour bienvenu dans cette ambiance bon enfant. Quant à l’aspect graphique, c’est tout simplement enchanteur. Le trait est détaillé et fin, les couleurs pastelles sont réussies, tout contribue à une parfaite immersion du lecteur dans cet environnement touchant de gentillesse. Au final, cette série mérite sa place dans toutes les bibliothèques. L’édition intégrale est très réussie et, pour le prix demandé, ce serait vraiment un tort de s’en priver !

Ce classique de la littérature pour enfants est magnifiquement adapté par Plessix. Les dessins sont d'une grande finesse avec des couleurs pleines de légèreté. On suit avec bonheur les aventures de Taupe, Crapaud, Rat, Blaireau... dans le Bois Sauvage. Je recommande vraiment cette série de qualité qui plaira aux petits comme aux grands.


Quelle belle et douce série que « Le Vent dans les Saules » ! Tout commence par le nettoyage de printemps de Taupe. Ce dernier, fatigué de récurer, astiquer, épousseter, bref, de nettoyer sa maison, s’en va profiter de la belle journée qui s’annonce à l’extérieur. Il nous emmène à la rencontre de Rat, Blaireau et Crapaud. L’histoire est répartie en chapitres dans lesquels on peut suivre les aventures paisibles de nos quatre amis. En commençant ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au dessin animé de ma jeunesse « Les Animaux du Bois de Quat’sous », mettant également en scène des animaux des bois. Alors que Taupe et Rat s’amusent de manière raisonnable et que Blaireau préfère la solitude de sa maison, Crapaud est un petit fauteur de trouble à la fois impulsif, égoïste et vaniteux. Il se lance dans des aventures inconsidérées sans écouter ses amis avant d’avoir besoin de leur aide pour se sortir des situations, parfois périlleuses, dans lesquelles ils se fourrent. La série est reposante et relaxante. Suivre les aventures de nos quatre amis des bois est un vrai moment de détente. Quant au dessin, que dire si ce n’est qu’il est excellent et en parfaite adéquation avec l’histoire qu’il illustre. Le trait est fin et les planche sont bien travaillées. Les couleurs sont un peu fades pour mon goût mais il faut bien reconnaître que des couleurs pâles favorisent nettement plus le côté relaxant de cette série. Petit moment de calme dans ce monde de brute, « Le Vent dans les Saules » m’a conquis. Je garderai mon édition intégrale dans ma bibliothèque pour lire les aventures de Taupe, Rat, Blaireau et surtout Crapaud à mes enfants un jour !


Un petit régal de naïveté et de douceur que cette adaptation du roman de Kenneth Grahame par le talentueux Plessix. Bien sûr, les fans d'aventure reprocheront à cette série son manque d'action, mais c'est justement cet aspect « douceur de vivre », ce côté Carpe Diem qui m'a séduit. Cette œuvre est une ode à la paresse et à l'amitié. Douceur de vivre, donc, mais aussi douceur du trait de Plessix, dont le bestiaire est tout simplement excellent, et la palette de couleurs joliment nuancée. Naïf, bien écrit, gentil, joliment illustré. A découvrir pour un agréable retour en enfance. Mais je doute fortement que ce genre de série puisse plaire à un jeune lecteur actuel. En tous les cas, je la conseillerais bien plus rapidement à un lecteur adulte amateur de littérature classique (et verbeuse) et de récits naïfs et doux qu'à un jeune lecteur que ce style ampoulé et ce rythme lent risquent d'endormir.


Quelle série magnifique ! Je suis vraiment charmé par cette série jeunesse. Tout d'abord, les dessins sont très beaux. J'ai réellement senti toute la beauté de l'univers où vivent le Rat et ses amis. Et que dire du scénario ? Il y a beaucoup de poésie et les aventures m'ont tout simplement charmé. Les personnages sont tout simplement attachants et en particulier le Crapaud qui est mon personnage préféré. Je veux vivre dans le Bois Sauvage !

Superbe BD. Le talent de l'auteur crève les yeux. Les dessins sont très fins, très précis, très beaux. La colorisation est également très travaillée et démontre un savoir faire, un talent exceptionnel. Pour autant je ne suis pas convaincu que ce type de colorisation siée à merveille à ce genre de récit. En effet j'étais plus convaincu par la colorisation de Garulfo, clairement plus simple, mais qui m'a semblé mieux coller à un conte. Au niveau scénario, les premiers chapitres (4 ou 5 sur 11) m'ont parus un peu décevants. J'avais l'impression qu'il manquait quelque chose. Soit un fil conducteur, soit une morale en fin de chapitre. Car ces chapitres semblaient se suivre d'une façon trop décousue et contemplative, en oubliant d'apporter une justification aux récits. Puis, grâce aux bévues du baron têtard, une trame naquit et rendit enfin la lecture haletante et enivrante. Un conte comme on les aime. Malgré tout mon sentiment final est que cette œuvre est davantage à réserver aux plus jeunes qu'aux adultes. D'ailleurs le langage soutenu mais non châtié semble étudié pour leur rester accessible. Ce sentiment est sans doute le résultat de la nonchalance des personnages et de l'aspect contemplatif des premiers chapitres.


Si il est vrai que côté scénario, l’histoire n’est pas des plus passionnante au niveau des intrigues, celle-ci n’en est pas moins très rafraîchissante du moment où l’on arrive à se laisser porter dans cet univers. Si l’on ajoute à cela les superbes colorisations et magnifiques dessins très détaillés de Michel Plessix qui ne cessent pas de me surprendre lors des relectures puisque je découvre toujours un petit quelque chose de nouveau, on obtient une oeuvre reposante, très poétique et en un mot magnifique.
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