La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou) (The Life and Times of Scrooge McDuck)
Will Eisner Award 1995 : Best Serialized Story A la croisée de l'aventure et de l'Histoire, "La Jeunesse de Picsou" nous présente la vie de cet illustre personnage sur près de 70 ans.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Auteurs complets Aventuriers milliardaires Best of 1990-1999 Glénat Les canards Les meilleurs comics Walt Disney Will Eisner Awards
Keno Don Rosa rédige "La Jeunesse de Picsou" entre 1991 et 1992. Il faudra attendre le milieu des années 90 pour que Picsou Magazine la publie intégralement, et 1998 pour une édition en un seul album. Depuis lors trois autres épisodes de "la Jeunesse de Picsou" ont été édités. Don Rosa a reçu un Will Eisner Award en 1995 pour "la Jeunesse de Picsou" (Meilleure histoire publiée sous forme de feuilleton). "La Jeunesse de Picsou" est une saga qui a marqué les fans de l'univers Disney. En quelques centaines de pages, elle retrace la vie de Picsou sur près de 70 ans: elle commence en effet en 1877, le jour des 10 ans de Balthazar Picsou en Ecosse, et se termine en 1947 à Donaldville. Plus qu'un simple récit de la vie de ce fabuleux personnage, c'est l'occasion pour Don Rosa de nous faire voyager et de dérouler une frange de l'histoire mondiale, du Far West au krach de Wall Street en passant par la ruée vers l'or en Afrique du sud et en Alaska. Les principaux personnages de l'univers Picsou trouvent leur place dans cette saga. Voici la liste complète (pour l'instant) des épisodes de "la Jeunesse de Picsou": Episode 1 : La jeunesse de picsou Episode 2 : Le roi du Mississippi Episode 3 : Buck Picsou des Badlands Episode 3 bis : Le Cow-Boy Capitaine du Cutty Sark (rajouté plus tard) Episode 4 : L'aventurier de la colline de cuivre Episode 5 : Le maître du manoir Mc Picsou Episode 6 : La terreur du Transvaal Episode 6 bis : Le Protecteur de Pizen Bluff Episode 7 : Le flutiste du désert Episode 8 : L'empereur du Klondike Episode 8 ter : La prisonnière de la vallée de l'Agonie Blanche (rajouté plus tard) Episode 8 bis : La fiancé du Grand Nord Episode 9 : Le milliardaire des landes perdues Episode 10 : L'envahisseur de Fort Donaldville Episode 10 bis : La Harpie de la Percée de Culebra (rajouté plus tard) Episode 11 : Le bâtisseur d'empires du Calisota Episode 12 : L'homme le plus riche du monde Episode 0 : Canards, Centimes et Destinées !
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Date de parution | Avril 1998 |
Statut histoire | Histoires courtes 7 tomes parus |
Les avis
Il me fallait réécrire mon avis, qui portait préalablement uniquement sur la série "La jeunesse de Picsou", premier volume de la nouvelle collection en sept volumes que l'on peut désormais se procurer. Et pourtant, ma note ne changera pas : même si la BD que j'estime le plus n'est que le premier des sept volumes de la réédition, cette intégrale de Don Rosa se hisse au rang de culte rien que pour elle. Pour parler brièvement de l'intégrale, la compilation des histoires de Don Rosa est diablement plaisante (et la réédition très très bien faite) mais je ne dirais pas que toutes les histoires sont du même acabit. C'est variable avec du très bon, de l'excellent et quelques histoires moyennes, comme toute intégrale. L'inventivité dont il a su faire preuve réhausse cependant l'ensemble, c'est souvent drôle dans le texte et le dessin, les chutes fonctionnent plutôt bien et j'aime toujours autant l'inventivité dont il fait preuve tout en ancrant souvent l'univers des canards dans une réalité plus franche. Mais le vrai cœur de cette série, et personne ne s'y trompe, ce sont les deux premiers volumes : les douze épisodes de la jeunesse et les épisodes bis qui viennent compléter avec beaucoup de gags supplémentaires. Ces deux volumes là sont parmi les plus chéris de ma bibliothèque. Déjà pour la dédicace que j'ai pu y faire (quelle rencontre !) et surtout pour ce qu'elle a été. C'est avec La jeunesse de Picsou que j'ai découvert qu'une BD pouvait me faire pleurer. Ces épisodes m'ont fait rêver, Don Rosa réussissant l'exploit d'humaniser le canard le plus riche du monde comme jamais personne n'a pu le faire avant lui. Je pense sincèrement que son œuvre aura dépassé celle du pourtant très estimé Carl Barks. Je pourrais parler des heures de tout ce qui me plait dans cette BD, mais je ne ferais que redire les arguments que de nombreux autres personnes ont déjà dit dans des milliers d'articles, vidéos, reportages, etc … Pour rester dans un avis personnel, je pense que cette BD est parfaite pour apprendre à grandir. Je l'avais lu jeune et elle m'avait durablement marquée parce qu'elle prenait un univers mignon et coloré pour le rendre plus réaliste : plus dur, plus émouvant, plus drôle, mais aussi plus triste. Cette tristesse qui imprègne la fin de l'épisode 9 ou 11 est tout ce qui fait le sel de cette série. En grandissant, j'ai compris les références, les détails, les clins d'œil mais aussi les messages, comprenant ce que j'avais auparavant intégré sans réfléchir. Don Rosa a fait une œuvre que les enfants adorent tout autant que les adultes. Et ça, c'est fort. Je suis sans doute assez peu objectif, mais l'amour que tant de gens portent à cette série me semble révélateur de ses qualités. C'est une BD qui peut nous accompagner à plusieurs étapes de notre vie et fait rêver. Le genre de BD qui m'émeut toujours autant, qui me fait encore rire alors que je connais par cœur tout les gags dissimulés dans les planche. Parfois, je me prends à penser que Don Rosa à peut être fait la seule BD que je considère comme véritablement immanquable.
Pas très emballé à l'idée de lire cette BD, bien m'en a fallu de naviguer sur un célèbre site d'enchères et de trouver les deux tomes à bas prix. N'ayant jamais été fan de Picsou, Donald et Cie, la lecture des origines de Picsou n'avait que peu d'intérêt à mes yeux. Ce sont les notes dithyrambiques sur la Jeunesse de Picsou présentes sur ce site qui m'ont convaincu d'acheter cette dernière. Et là je dis merci à tous les "aviseurs" qui ont fait de cette bd un immanquable ! Parce que oui, le travail de Don Rosa frôle le génie. Je me suis éclaté à lire ses planches. Le dessin est beau. Le scénario est génial. Retracer l'enfance, l'adolescence, la vie d'adulte de Picsou est une prouesse réalisée avec brio par Don Rosa. Preuve de mon revirement d'avis sur ce sujet : j’en suis arrivé à être déçu des nombreuses ellipses présentes dans l’œuvre... Mais je ne perds pas espoir de lire un jour les épisodes manquants... Je salue au passage le travail titanesque de l'auteur, il y a peu d'incohérences, tout est calculé et réfléchi. Bravo l'artiste ! A lire, absolument, même sans être fan de l'univers Picsou. A posséder dans toute bonne collection de BD.
Une masterclass. Un incontournable, au moins pour les enfants. Un cocktail d'humour, d'aventures, d'éléments historiques, de questions existentielles comme la relation à ses proches ou la perte d'un être cher. Le parcours initiatique de Picsou, depuis son enfance à Glasgow jusqu'à son coffre rempli d'argent à Donaldville. Les premiers épisodes sont assez légers. Picsou est enfant et il est entouré de sa famille en Écosse, puis de son oncle aux USA. Puis Picsou fait son chemin, connait la solitude, rencontre le danger, fait face au destin de sa famille. Le climax de la série est le passage au Klondike. C'est là que la bascule s'opère pour Picsou, dans tous les domaines de sa vie. Là aussi où il affronte le danger le plus important, bien devant les Rapetou qui servent plus d'élément comique et qui n'ont jamais représenté une réelle menace. Le coup de force de cette BD est qu'elle ne cherche pas à faire aimer le personnage de Picsou. Il émane de cette BD, surtout à la fin, une sorte de réalité âpre et difficile, où le bonheur n'apparait pas forcément.
Mon fils possède les trois premiers tomes de la récente intégrale Don Rosa. Je les lui ai donc empruntés – mais n’ai finalement lu que le premier. Je n’ai pas forcément été biberonné aux personnages du Journal de Mickey. Mais mes parents m’en avaient achetés quelques-uns (peut-être ai-je été abonné aussi, je ne souviens plus). Les vacances étaient aussi l’occasion de me faire acheter des albums Super Picsou, ou Picsou Magazine. Mais Don Rosa est venu après ces lectures de jeunesse, je le découvre donc ici. Je n’ai jamais été réellement fan, et ai eu de suite du mal à me raccrocher à cet univers. Par-delà la mise en avant de valeurs américaines traditionnelles et hypocrites (le self-mad man, la soif d’enrichissement personnel, le culte de la « réussite sociale », etc.), qui ne sont pas de celles que je défends, ces aventures n’ont pas su me captiver. Il y manque l’humour que mes souvenirs avaient parfois associé à cet univers. Bref, question de goût certainement, mais ce n’est pas vraiment ma came. Note réelle 2,5/5.
Pour tous ceux ayant lu du Picsou à longueur de temps, voici un chef d'oeuvre de Rosa révélant toutes les questions que l'on peut se poser : ses ancêtres, le sou fétiche, sa tenue mythique, le Klondique etc. Tant de choses qui allaient simplement de soi prennent ici vie. Le tragique et le comique s'enlacent dans les cases fourmillant de détails. Oui culte car surpassant toutes les autres aventures du plus riche des canards.
Allons-y franchement : Picsou est un personnage culte des comics Disney. L’équivalent de ce que Tintin, Astérix ou Gaston peuvent être à la franco-belge (au même titre que Donald et Mickey). Le mode de production en a fait un personnage quasi-universel, bien que cela entraîne une qualité parfois inégale dans ses aventures. À ce titre, l’intégrale Don Rosa concentre ce qui se fait de mieux en la matière. On y trouve un canon de la jeunesse du personnage, basé sur des anecdotes éparpillées par Carl Barks, des histoires denses, fortes, drôles et un réel travail de fond historique. Le trait de Rosa est caractéristique : beaucoup moins « propre » que la plupart des Disney actuels, fourmillant de petits traits, de points, de zones d’ombre... ses personnages humains ont un peu tous des gueules carrées et des truffes noires. Peut-être est-ce le parfum de la nostalgie mais je trouve que cela donne du caractère à l’ensemble qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Il est - presque ? - impossible de posséder TOUTES les histoires de Picsou mais cette série est un incontournable du rayon Disney de votre bédéthèque.
J'ai lu des BD de Picsou toute ma vie. Même si je suis adulte aujourd'hui, j'ai gardé une âme d'enfant pour pouvoir continuer à lire mes BD favorites. Les histoires sont toujours pleines d'aventures et de gags, on ne peut qu'aimer. Et pour les fans de Picsou, comme moi, il est important et surtout intéressant de savoir comment était Picsou quand il était jeune et de savoir comment il est devenu riche. Bonne lecture à tous !
C’est un peu comme découvrir Fournier après avoir lu et aimé les Spirou de Franquin… Les aventures de Picsou par Don Rosa dépendent trop, a mon avis, de l’oeuvre de son maître Carl Barks. Les thèmes ne sont pas très originaux, c’est certain. Pourtant, sans être une simple copie, ils essayent de développer certains aspects ou détails peu connus de la vie des personnages. Ça vaut comme un hommage et c’est pleinement assumé par l’auteur. Mes reproches viennent surtout du dessin. Trop de détails, trop de traits, de points et d’ombres ne font aucun sens ici (c’est très bien, par contre, en Moebius et autres dessinateurs) et nuisent plus qu’ils aident à la progression des histoires. Ils essayent, je crois, d’escamoter le manque de dynamisme, de la vraie folie créative d’expressions et mouvements propres à “l’homme des canards”.
Désolé, mais je ne suis vraiment pas tombé sous le charme. Je pense (et les avis que j'ai pu lire me confortent dans cette idée) que cette lecture est à réserver aux nostalgiques qui ont été bercés avec Picsou magazine dès leur plus jeune âge. La lecture "adulte" pour quelqu'un qui n'a pas eu cette enfance se révèle de peu d'intérêt.
C'est la première critique que je laisse, mais quand j'ai vu ce titre je n'ai pu résister. Don Rosa est pour moi l'un des dessinateurs les plus drôles qui soit. Je pense à Franquin et sa folie des détails... Tout le génie de cette saga tient dans la lente décomposition des idéaux du personnage, pour aboutir à une résolution terriblement amère. Il ne suffisait pas de le dire, encore fallait-il imaginer les évènements de cette fable tout en préservant l'humour. Il y a définitivement un parallèle possible entre Scrooge McDuck et Michael Corleone, les deux sagas sont une exploration du rêve américain.
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