Dororo
Will Eisner Award 2009 : Best U.S. Edition of International Material - Japan Le Japon médiéval. Le seigneur Daïgo, avide de pouvoir, offre à 48 démons son fils à naître en échange de leur aide. Chacun d'eux s'attribuera une partie de l'enfant, lequel lorsqu'il vient au monde ne ressemble à rien de mieux qu'à une chenille.
Akata / Delcourt Folklore asiatique Shogakukan Shonen Tezuka Will Eisner Awards
Le Japon médiéval. Le seigneur Daïgo, avide de pouvoir, offre à 48 démons son fils à naître en échange de leur aide. Chacun d'eux s'attribuera une partie de l'enfant, lequel lorsqu'il vient au monde ne ressemble à rien de mieux qu'à une chenille. Abandonné par ses parents, il est recueilli par un chirurgien qui, surpris de sa vitalité, va lui permettre d'acquérir via diverses opérations une ressemblance de forme humaine. Mais ce n'est pas tout. Privé de 48 parties de son corps, Hyakkimaru (eh non, il ne s'agit pas de Dororo) a des capacités psychiques : il peut communiquer directement avec l'esprit des gens, et "percevoir" le monde sans les 5 sens qu'il n'a pas. Attirés par son anormalité, les esprits et les démons grouillent autour de lui, et il doit les tuer pour survivre. Lorsqu'il tue un des 48 démons, il retrouve la partie de son corps qu'avait pris ce démon.
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Date de parution | 26 Avril 2006 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
28/10/2006
| ThePatrick
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Les avis
Quelques années sans lire un manga de Tezuka et dès les premières pages le scénario se révèle digne du maître, une réédition qui m'a fait découvrir une nouvelle oeuvre qui je le reconnais est loin d'être la meilleur. Dororo est un manga plus sombre que la majorité des mangas de Tezuka, si l'histoire au départ est claire et intéressante elle perd de son efficacité et de son intérêt au fil des tomes pour se terminer de manière assez brutale. L'auteur explique l'histoire de ce manga, les différentes versions et les changements de caps dictés par l'éditeur et le public visé. Un scénario qui se trouve modifié au cours des publications ce qui explique le résultat. Toutes les touches personnelles de l'auteur sont présentes, ses notes d'humour à un moment inattendu qui me font toujours sourire, l'autodérision sur son nom et sa personne toutes ces constantes sont présentes et sont la signature de Tezuka. Le dessin reste celui de Tezuka, un style particulier ce n'est pas très beau mais efficace. Un manga qui donne envie de relire les meilleurs Tezuka.
Pas facile à noter cette mini-série qui aurait être bien longue. Le 1er tome est top alors que le 4ème part en sucette. Mais Tezuka a l'air d'expédier une fin alors que d'autres séries auraient laissé en plan en faisant miroiter au lecteur une reprise qui n'aurait jamais lieu. Le graphisme est toujours efficace, les scènes de combat n'ont rien à envier aux mangas spécialisés dans le chambara. Si vous aimez pêle-mêle des séries comme Black Jack ou Lone Wolf, jetez-y quand même un oeil, c'est une série attachante.
Encore un manga avec comme héros un samouraï ! Cette fois-ci, c'est nul autre que Tezuka qui en est l'auteur et ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. Le principal intérêt de 'Dororo' c'est son héros qui a perdu presque tout son corps et il doit le récupérer en tuant des démons qui possèdent chacun une partie de ce corps. Ce manga n'est pas vraiment mauvais, mais il est trop répétitif et repose sur le même modèle. En gros, Dororo et son compagnon arrivent dans un village où un dangereux démon fait peur à la population. Dororo tue le démon et récupère une partie de son corps. Au lieu de le remercier, les villageois le traitent de monstre et il doit partir. Il y a tout de même quelques récits qui ont attiré mon attention comme celui où Dororo rencontre sa famille. Les combats sont plutôt bien faits et le dessin les rend très dynamiques. Malheureusement, la fin est nulle et je ne conseille pas l'achat à cause de ça.
Encore une série courte de Tezuka. Mais une fois n'est pas coutume, elle aurait dû être bien plus longue (presque 50 chapitres en tout) et sa fin a été accélérée, comme il s'en excuse sur deux pages à la fin du dernier tome. Quoi qu'il en soit, ses talents de conteur sont intacts et chaque chapitre est touchant et/ou prenant. Nombre d'auteurs actuels (et pas forcément japonais) devraient s'inspirer de ses talents pour leurs scénarios, tellement ses moins bonnes réussites restent au dessus de la production moyenne du plus grand nombre.
Voici le parfait exemple d'un défaut souvent décrié dans les séries à rallonge : l'auteur ne sait pas où il va. Le début de l'histoire est en effet assez prenant, avec un sujet sombre que Tezuka traite pourtant avec ses nombreux apartés comiques habituels, et promet un développement sympathique. Les chapitres qui s'ensuivent sont la plupart du temps des rencontres avec un démon, qui se soldent par la mort de celui-ci et la récupération d'une partie du corps de Hyakkimaru. Les flashbacks abondent évidemment, d'autant plus que Dororo (un jeune voleur entêté, ressort comique de l'histoire, qui se joint à Hyakkimaru) a évidemment un lourd passé. Seulement voilà. Autant le début est prenant, autant le développement ne se fait pas... Les chapitres se répètent sur le même modèle, les ficelles dévoilées sont très classiques, les éléments visant à accentuer le potentiel de développement de l'histoire mal intégrés (le moine étrange que croise Hyakkimaru, la carte au trésor, la nature de Dororo...) tombent un peu (beaucoup) à l'eau, on ne sait pas trop où l'on va, et en plus certains passages sont limites moralisateurs. Mais le summum de la déception est atteint au tome 4, puisque Tezuka - comme il l'explique en fin de volume - clôt prématurément la série, en bazardant un chapitre fourre-tout où tous les démons restant y passent (hop, dororo-tout-en-un), où toutes les questions soulevées sont réglées manu militari en quelques phrases, et où le lecteur est abandonné comme une vieille chaussette. Bref la pire des conclusions possibles. Le premier tome vaudrait un 4, les deux suivants un 2/3, et le dernier un 1. A vous de voir si une énorme déception finale vaut le coup de commencer cette série.
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