Glaucos
Un manga sur l'apnée. "Le grand bleu" à la japonaise?
Kodansha La Polynésie française Seinen Sous la mer Sport
L'océan Univers immense, inconnu, générateur de toute vie, essence de l'humanité. C'est porté par un dauphin que Cisse a été recueilli alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Devenu adulte, il éprouve pour la mer la même fascination, la même curiosité. Pour trouver les réponses à ses questions, il décide de devenir plongeur en apnée. Grâce aux conseils et à l'entraînement de Claude, un ancien champion aujourd'hui à la retraite, il participe au célèbre championnat du monde de plongée. Ses extraordinaires aptitudes interpellent également Haruka, une jeune fille qui étudie la physiologie des plongeurs, et qui espère percer le secret de Cisse, pour permettre à tout homme de nager comme un dauphin. Que découvrira-t-il au fond des abysses ? Dans la mythologie grecque, Glaucos était le nom d'un pêcheur issu de l'union de Poséidon et de la nymphe Naïs. Irrésistiblement attiré par l'océan, il finit par y rejoindre les néréides qui le rendirent immortel. Le dessinateur de Coq de Combat a donc choisi de se lancer dans une nouvelle oeuvre à portée métaphysique. À travers le parcours de son héros, très largement inspiré de la vie de Jacques Mayol popularisée par le Grand Bleu, il entraîne le lecteur dans un voyage poétique, aux frontières de la vie et de la mort. Texte : Glénat
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Date de parution | Octobre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Ce manga m'a rappelé l'un de mes films préférés des années 80 à savoir Le grand bleu de Luc Besson. C'est la première fois que je lis une bd qui traite de l'apnée sur un sujet similaire du dépassement de soi aux frontières de la mort et de la vie. Il est question d'un record à dépasser dans deux disciplines et donc d'entraînement pour le réaliser face à un sérieux concurrent. Or, notre héros est plutôt immatûre... Il manque sans doute un tout petit supplément d'âme à cette bd. Le côté poétique manque un peu. Il est contrebalancé par des explications scientifiques. Il y a une portée métaphysique indéniable. En tout cas, j'ai bien aimé cette immersion dans cet univers aquatique. Un autre avantage est qu'il n'y a que 4 tomes.
Si vous avez aimé à son époque le film de Luc Besson « Le grand bleu » et que vous n’avez rien contre vous re-plonger dans cette ambiance aquatique sereine et silencieuse, détachée de tout et hors du temps, « Glaucos » est fait pour vous ! Dès les premières pages, avec ces paysages paradisiaques de la Polynésie, ces fonds sous marins, ces dauphins et ces plongées en profondeur et en apnée, on se sent comme dans le film (donc si vous avez détesté, passez votre chemin !), il faudrait presque le lire avec la BO en fond sonore ! Enfin, moi, j’ai adoré. Sans être une réplique fidèle du film (heureusement), cette histoire nous plonge dans le même contexte, avec les mêmes défis. Un héros qui ne fait qu’un avec l’océan, face à des compétiteurs qui ne voient que la performance, un peu de biologie (pas forcément les meilleurs moments du manga d’ailleurs), un peu de méditation, du suspens, une toute petite pointe de romance et un homme détaché de tout et de tout le monde qui ne vit que pour ce qu’il pourrait trouver là bas, encore plus loin au fond de l’océan. J’ai trouvé la « pré » fin très belle mais la vraie fin un peu trop prévisible. Quatre tomes assez denses sans en faire trop, bien dessinés (avec de jolies planches en couleur au début de chaque volume, mais on s'attarde volontier aussi sur celles en noir et blanc) et qui rendent bien l’ambiance sous marine malgré le noir et blanc, bien mis en pages, qui alternent contemplation, introspection, suspens et tumulte de la civilisation avec efficacité. Rien à dire (sauf peut-être la référence explicite au film, qui n’était pas forcément nécessaire et justifiée). C’est vraiment une très bonne petite série que je recommande.
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce manga... Je fais moi-même de l'apnée a Nice, et la BD est très réaliste, avec en plus le petit côté scientifique (l'utilisation de la rate reste cependant à prouver... :) ) Pour info : le record annoncé à -171 en No Limit était celui de Loïc Leferme décédé en avril 2007 lors d'un entraînement, et celui en poids constant à -90 était aussi le record de l'époque où le manga a été écrit... La monopalme utilisée par notre héros est une monopalme fabriquée à Marseille par un passionné (Guidone !) Je conseille donc plutôt l'achat de cette BD aux connaisseurs du monde du grand bleu...
Le rêve de certains hommes est de voler ; d'autres, de nager... J'ai donc lu -et suivi- le voyage de Cisse, un jeune apnéiste ; un garçon entraîné par un ancien champion à la retraite : Claude. J'ai vécu une sorte de plongée en eaux très profondes, là où la lumière n'existe quasi plus. Et ce voyage, ce périple, entre la vie et la mort m'a emmené dans un récit métaphysique autant que poétique. "Glaucos" est une histoire riche ; tant au-dessus qu'en dessous de l'eau. Une histoire qui bénéficie d'un graphisme précis, détaillé, comme ciselé par moments. Et pourtant, c'est vrai, je n'ai pas été accroché. J'ai lu les deux albums, mais sans vraiment m'immerger totalement dans ces "aventures". Peut-être parce que je n'ai pas cet "esprit manga" ?... Mais je reconnais quand même du travail bien fait.
Un manga sur l’apnée, y’en a forcément pas beaucoup… mais cette originalité s’avère toute relative tant ce premier tome nous fait irrémédiablement penser au « Grand Bleu » de Luc Besson. Il faut dire que les enjeux narratifs liés à ce sport extrême qu’est l’apnée ne sont pas légion : il faut plonger bas, toujours plus bas… devenir poisson, ne faire plus qu’un avec l’eau… et tout le tralala limite new age qui va avec ramène aussitôt sa fraise. Ici, y’a le petit côté scientifique qui apporte un petit plus, et j’ai trouvé ça plutôt bienvenu. Pour autant que je m’en souvienne, c’était tout à fait absent du Grand Bleu.
Ce qui manque évidemment à ce manga par rapport au film de Besson, c’est la beauté visuelle. Qu’on l’aime ou pas, on est forcé de reconnaître que « Le grand bleu » avait un cachet visuel certain, que n’aura jamais un manga en noir et blanc, qui plus est tramé avec de gros carrés… pour la pureté visuelle des grandes profondeurs, on repassera.
Il reste que j’ai trouvé ça plutôt lisible et que, si la série ne s’éternise pas en un nombre inutilement élevé de tomes et que les relations entre les personnages s’approfondissent quelque peu, cela pourrait donner quelque chose d’intéressant. J'attends donc la suite avant de conseiller plus franchement l'achat... Autant vous prévenir : si l’apnée ne vous intéresse pas du tout, laissez tomber… Glaucos, dans ce premier tome, en tout cas, il n’est question QUE de ça… Il n’y a même pas, pour l’instant, une intrigue parallèle (histoire d’amour ou d’amitié) assez développée pour divertir le badaud relativement peu intéressé par le sport en lui-même.
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