Frédéri le Gardian

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un western... provençal !...


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Frédéri Ferrade est gardian de son état. Il travaille en Camargue. Il a un bon copain, Ulysse Gaboulet. Ces deux inséparables, courageux et doués d'un grand dynamisme, n'hésitent jamais à voler au secours de la veuve et de l'orphelin, des plus démunis... Leurs aventures lès mèneront vite loin de bonne Camargue. Ils vont ainsi parcourir les quatre coins du monde...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1954
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Frédéri le Gardian © Editions du Triomphe 1954
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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03/11/2006 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Robert Rigot débute avant la guerre ; en 1939, il travaille pour Dargaud et la S.P.E., puis livre de nombreux récits pour les éditions Fleurus durant les années 50 et 60, tout en participant à d'autres revues, comme le Journal de Mickey où il reprend Zorro en 1975. Sa production est énorme, et comme la plupart des dessinateurs de cette période, il est aujourd'hui complètement ignoré. Son dessin est typique des auteurs d'après-guerre, héritier de dessinateurs comme Le Rallic ou Giffey. Dans "Frederi le gardian" qui reste sa série la plus importante et la plus suivie, il propose un héros original en BD, avec ce jeune gardian intrépide en Camargue, qui s'échappe vite des frontières françaises pour parcourir le monde ; en Amérique et en Orient, son expérience des chevaux lui est d'ailleurs bien utile. Bon ben c'est comme pour Alex et Euréka, c'est de la BD très typée années 50, aux mêmes caractéristiques scénaristiques et graphiques ; c'est peu attirant pour des jeunes d'aujourd'hui, un peu naïf par ses scénarios pour la plupart écrits par Guy Hempay, habile scénariste des éditions Fleurus, mais c'est rigolo pour son charme rétro. Cette série figurait aussi dans les numéros de Coeurs Vaillants dégotés en vide-grenier, et je ne suis pas mécontent d'avoir découvert toutes ces vieilles Bd qui me montrent un visage différent de la bande dessinée des années 70-80 ou même plus modernes ; c'est bien aussi qu'un éditeur exhume tout ça pour éviter l'oubli.

03/03/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une vraie curiosité, dont j'ai bien ri en paginant mes vieux hebdos "Coeurs Vaillants". Une sorte de "western-franco-camarguais"... Et pourquoi pas ?... Frédéri s'offre à la curiosité des lecteurs dès le n° 1 de "Coeurs Vaillants du 1er Janvier 1950. Après 12 ans de bons et loyaux services, il y disparaît dans le n° 34 du 23 Août 1962. C'est tout simplement de la bonne BD d'aventure comme il y en eut tant dans l'immédiate après-guerre. On prenait bien du plaisir à suivre ces deux Français du sud s'élancer vers le monde, dans des histoires simples -c'est vrai- , invraisemblables aussi, mais qui faisait la part belle à l'action, au dépaysement, à un certain "exotisme". Et les lecteurs n'en demandaient pas plus. Le dessin ?... C'est celui de Robert Rigot, dont le trait réaliste a servi de très nombreuses productions des années 30 à 60. Trait simple, c'est vrai, cantonné au formatage des planches d'époque ; trait typé aussi, quasi "datable" (comme d'autres auteurs) de telle ou telle décennie. Les scénarios ?... D'abord écrits par Raymond Labois, ce dernier cèdera sa plume à un certain Guy Hempay (en réalité Jean-Marie Pélaprat qui, plus tard, deviendra une des pierres angulaires de l'hebdo Pilote). Ce sont des histoires simples de "bons contre les méchants", qui de France, va mener nos compères dans d'autres continents où -comme par hasard- il va leur arriver des tuiles. Sincèrement, j'ai bien aimé ces histoires qui "ne se prennent pas la tête". "Quoi !?!... Quelqu'un a besoin d'aide en Amérique ?!?.. Viens Ulysse, on y va !.." C'est tellement "benêt" que ça marche. Avec Frédéri et Ulysse j'ai ainsi vécu -visuellement- des histoires dans des pays d'opérette, qui tiennent plus du folklore que de la réalité. Mais je me suis bien amusé. Et ça, c'est le principal. Les albums : Là, ça coince !... Je n'en possède que deux (grrr...). Les E.O. sont pour ainsi dire introuvables, tant sur les marchés français que belge. Néanmoins : - 4 albums brochés, édités chez Fleurdor en 1954 (2) et 1959 (2). - 3 albums brochés chez Edipat, non datés (d'après moi de 1961 à 1962) En 1997, les Editions du Triomphe ont "exhumé" Frédéri et Ulysse, pour une réédition cartonnée des précédents albums. In fine : Frédéri ?... Une série divertissante, à lire sans se poser de questions et qui -prise au second degré- vous fera bien marrer (malgré la sériosité des histoires et des propos y tenus).

03/11/2006 (modifier)