Déesse blanche, déesse noire
Encore une histoire de Bien contre le Mal...
Aire Libre Servais Urban Fantasy Wallonie
Le même jour, dans le même hôpital, Maud et Vanessa naissent prématurées. La même nuit, sur la couveuse de l'une se penche un lutin, sur la couveuse de l'autre un troll. Dès lors, la destinée des deux fillettes est scellée. Pour le meilleur et pour le pire : la déesse mère de la forêt saura les appeler à elle le moment venu.. En attendant, elles vivent insouciantes, en parallèle, une enfance heureuse. En revisitant à sa manière l'univers du conte, Jean-Claude Servais renoue avec ses premières amours. Déesse Blanche, Déesse Noire, c'est au fond une variation sur un même thème, le Bien et le Mal, comme éléments constitutifs et inséparables de la conscience humaine.
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Date de parution | Novembre 2001 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je n’ai pas été convaincu, ni réellement intéressé par ce diptyque. Le début du premier album se traine, la mise en place est trop longue – autour de ces deux bébés, puis jeunes filles, qui, sorties de la même maternité, vont vivre proches, en développant deux personnalités opposées. Et puis, lorsque l’intrigue démarre réellement, c’est trop simpliste et manichéen. Non seulement l’opposition entre Maud et Vanessa est caricaturale, mais le caractère de chacune d’elle manque franchement de nuances ! Maud subit l’influence d’un gentil lutin, et se révèle gentille, hyper naïve et fleur bleue, tandis que Vanessa sous l’emprise d’un troll, incarne le mal vicieux et maléfique. La suite est téléphonée, Vanessa pervertissant évidemment Maud. L’histoire s’emballe à la fin du premier tome, Maud devient brusquement entreprenante, tandis que Vanessa entraine son blouson noir de chéri dans une épopée à la Audry Maupin et Florence Rey (je me demande d’ailleurs si ce « fait divers » n’a pas inspiré cette partie de l’intrigue à Servais). Le deuxième album bascule totalement dans une sorte de féérie fantastique, au milieu des bois, avec une lutte entre bien et mal, moult petits lutins et trolls, fées, etc. Ça ne m’a du tout intéressé. Reste le dessin de Servais, comme à son habitude très réaliste et classique. Vieillot certes, et sans doute daté, mais très lisible et agréable. Ça ne doit pas être ma came.
Je rejoins le concert de critiques à l'égard de cet album : c'est du Servais, il sait dessiner et son crayon ne déçoit jamais lorsqu'il croque les paysages, les animaux et la nature de façon globale. Je ne peux pas nier que j'ai envie de me balader dans les paysages qu'il compose (ou restitue, je ne sais pas). Cependant, et comme presque à chaque fois que je le lis, je trouve le scénario trop faible. Ici une variation sur le bien et le mal assez mal amené, avec une première partie montrant deux jeunes filles très proches diverger dans leur parcours de vie jusqu'à ce qu'elles soient rappelées par la déesse mère. C'est assez convenu dans le déroulé, il ne se passe pas franchement grand chose durant les deux volumes et le final est décevant. Rien de bien spécifique n'est amené, si ce n'est qu'il faut du bien et du mal (concept avec lequel je ne suis pas d'accord, mais passons). C'est pas passionnant et maintenant que je l'ai lu, je suis presque certain de l'oublier bientôt. Dommage, j'aimerais bien apprécier les dessins de Servais pour ce qu'ils racontent et pas seulement pour ce qu'ils montrent.
Décidément je n’ai vraiment pas de chance avec Servais. C’est le troisième album que je lis de lui, et troisième belle déception. Pourtant c’est pas faute d’essayer, mais je suis toujours tombé sur des albums mal notés sur ce site. J’ai commencé par Le Dernier Brame, puis Le Chalet bleu, et maintenant celui ci. Alors oui les dessins sont vraiment beau, et Servais est vraiment doué pour dessiner la nature, mais niveau scénario, franchement, c’est creux, banal, mal écrit, mal construit. Sur cet album c’est une histoire de combat de fée (enfin je crois que ce sont des fées), avec le camp du bien et le camp du mal. Vraiment inintéressant. C’est un auteur auquel je n’accroche pas du tout niveau scénario. Et je déconseille vraiment la lecture (de cet album en tout cas). Bon, comme je suis persévérant, et que je me dis que s’il a pu publier tous ces albums, c’est que quand même il a du en faire de qualité. Alors je vais continuer, mais le prochain, promis, je regarderais les notes pour en choisir un des mieux noté (Le Jardin des glaces me tente bien).
Ma première entrée (officielle) dans le monde de Servais. Après m'être habitué au dessin, j'ai pu me consacrer à l'histoire, et relativement déçu. Le combat entre le bien et le mal assez cliché et au final, le combat n'a pas vraiment lieux, les deux protagonistes restant à distance pendant presque tout le second tome.
1.5 Probablement le pire truc que Servais a jamais fait. Le combat entre le bien et le mal est très manichéen, notamment dans la personnalité des deux filles. Par exemple, la gentille est très intelligente et a de bons résultats à l'école et ce n'est pas le cas de la méchante. Franchement, il a existé des gens qui ont fait des choses horribles et pourtant ils étaient intelligents. Le deuxième tome est probablement le pire. J'ai eu l'impression que le combat entre le bien et le mal n'est jamais vraiment arrivé. Quand j'ai lu la fin, je me demandais s'il s'était vraiment passé quelque chose dans cette histoire.
Avec Déesse blanche, déesse noire, Servais se propose de remonter aux racines des légendes ardennaises, et de les confronter au monde actuel. Le projet était ambitieux et, à mon avis, très délicat à réussir. L’opposition entre le bien et le mal est, par nature, très manichéenne, et Servais ne s’encombre pas de nuances. Cet aspect rebutera plus d’un lecteur mais c’est toute la thématique de ce récit. Personnellement, je me suis donc lancé dans ce diptyque en connaissance de cause … et en craignant le pire. Pourtant, la première partie de cette histoire aura plutôt tendance à me séduire. Certes, ce n’est pas très original, mais les destins parallèles des deux héroïnes sont plaisants à suivre. Le récit est bien mené et bénéficie, comme de coutume du trait élégant de l’auteur. Malheureusement, dès l’entame du second tome, le récit bascule totalement dans le fantastique basique. Et, si l’artiste avait réussi à m’amener aux portes de ce monde féérique, il ne parvient pas à me les faire franchir. En cause, une transition trop abrupte et des passages de fantastique de bazar. Le récit se fait trop démonstratif, et la fusion entre les deux mondes (le réel et le fantastique) échoue par manque de subtilité. Les explications philosophiques qui servent de conclusion à ce récit ne sont pas non plus de nature à me convaincre. Honnêtement, je les trouve même plutôt lourdingues. Reste quelques belles créations graphiques, comme la fameuse déesse, et ses filles. Mais, à coté de cela, il y a aussi d’autres créatures étrangement ratées, comme ces touffes d’herbes. Résultat : malgré un bon début, et malgré une très belle couverture, Servais n’est pas parvenu à me convaincre avec cet album.
Je suis surpris de voir autant d'avis négatif sur cette BD d'autant que je l'ai trouvé pas mal du tout. Je pense que cette BD est très sous-estimée. Le dessin : rien à redire ! J'ai découvert l'auteur sur L'Assassin qui parle aux oiseaux. Certes, le trait du dessin n'égale pas La Forêt de Tiburce Oger si on veut rester dans le même univers. Néanmoins, j'ai vu réellement pire ces derniers temps... J'ai plutôt aimé la première partie qui essayait de mêler le monde féerique à celui des humains dans une trame proche de Monsieur noir. Mais ici, la démonstration du combat du bien contre le mal m'apparaît plus lisible et plus contemporaine. Cependant, il est vrai qu'on tombe très rapidement dans les travers du simplisme et du stéréotype. La deuxième partie qui se voulait plus féerique manque singulièrement de souffle. La fin tombe à plat.... C'est un peu dommage. Il est étonnant de retrouver l'empreinte de Pierre Dubois qui m'avait séduit dans la défunte BD Les Lutins. C'est une BD qui mérite une lecture sans vous attendre à un chef d'oeuvre. Un conte fantastique où les fées et les lutins n'ont pas encore déserté nos forêts, où le Bien et le Mal doivent inexorablement s'affronter. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
Ohlala, c’est vraiment pas terrible, cette histoire ! On assiste à un combat entre les forces du bien et celles du mal des plus manichéen. En effet, les deux héroïnes sont trop archétypiques pour être attachantes, et leur conduite est complètement stéréotypée et prévisible, il n’y a aucune surprise dans leurs réactions et leurs faits et gestes, si bien que l’histoire se déroule de façon linéaire, jusqu’à un final qui m’a laissée de glace. Dommage, moi qui aime bien les histoires de fées, je peux dire que je suis vraiment déçue par ma lecture. En outre, je ne suis vraiment pas fan du style graphique de Servais, en particulier sa façon de dessiner les visages, que j’ai trouvés franchement laids.
J'ai quand même beaucoup de respect pour Jean-Claude Servais, mais c'est selon moi ce qu'il a fait de moins bon dans toute sa carrière. Je donnais un "Bof,sans plus" pour le premier tome, et j'espérais que le deuxième tome viendrait relever tout ça. Au contraire, tout s'est écroulé avec le deuxième.
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