Top 10 - The Forty-Niners
Will Eisner Award 2006 : Best Graphic Album: New Avant Top 10, il y avait les Forty-Niners. Depuis décembre 2013, vous pouvez retrouver cette histoire dans le tome 3 de la série Top Ten réédité par Urban Comics.
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Un Eisner Award a couronné ce superbe album écrit par Alan Moore et illustré par Gene Ha. Les deux artistes se retrouvent pour nous relater les origines de Neopolis et l'histoire des premiers officiers du Top Ten. Une aventure palpitante retraçant les exploits de ceux qui ont ouvert la voie et donné naissance à la Neopolis d'aujourd'hui.
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Date de parution | Novembre 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Woah ! J'avais oublié comme c'était réussi, cette mini série. Alan Moore, en mode "on se calme un peu !", nous donne l'occasion de mieux appréhender la réalité de Néopolis via sa fondation et les intervenants ayant marqué les début de son histoire. L'intrigue nous offre des méchants faciles à identifier, tant ils sont "tout d'un bloc" et, sans plus de réelles complications, on peut confortablement découvrir ce nouveau monde avec les jeunes héros fraichement débarqués. Et c'est vrai qu'on prend le temps. En parallèle de la lente installation de la menace sournoise du Mal, à l'ordinaire danger inhérent à la bêtise humaine, on suit avec intérêt -sinon avec passion- l'histoire d'amour (puisque c'est bien de ça qu'il s'agit) entre Steve Traynor/Jetboy et le pilote Wulf (décidément très intéressant et original dans sa désarmante honnêteté). Suffisamment réaliste (dans le contexte de l'après-guerre) pour ne pas paraitre mièvre, la romance est assez indirectement mise en relief (dans sa simplicité) via les quelques apartés du scénario en rapport avec les suspicions engendrées par les nombreuses associations entre "héros de la science" et jeunes "associés" ; qui donnent un peu plus de profondeur alternative, sinon de clarté, au propos du scénariste sur l'Homosexualité masculine. Notamment à travers ceci, on sent bien que le désordre politique de cette cité "en devenir" n'est pas une véritable nuisance pour tout le monde : il souffle un air de liberté, effectivement très Fifties, sur les citoyens de Néopolis. Gene Ha est incroyable, tant l'apparente décontraction de son dessin accentue l'atmosphère des planches ; sa ville utopique, à cheval entre deux esthétiques extrêmes, deux époques, parvenant a être crédible dans la chaleur/douceur de ses traits -et de ses couleurs, gentiment "passées". Assez incroyablement, il vêt ses personnages d'une humanité réelle qui illumine leur présence même dans des plans aussi statiques -et répétitifs- que les discussions "graves" qui alternent le récit. Le choix de leur donner à tous des physiques Lambda y est sûrement pour beaucoup. Pas facile à assurer, cette démarche-là, quand on fait dans le Super-Héros... Et les scènes d'actions, si elles ne brillent pas par une surenchère d'effets graphiques, sont néanmoins lisibles et, encore une fois, parfaitement assorties d'une planche à l'autre. Son encrage, très classique, accentue encore l'effet "patiné" de l'ensemble : on a vraiment l'impression de lire une histoire déjà ancienne. Très beau travail, et surtout très équilibré, entre le propos et sa réalisation graphique.
Histoire bien sympathique qui fait écho à l'autre série Top 10 des mêmes auteurs en racontant la création de la ville et surtout la jeunesse du commissaire. Le bémol est que j'ai trouvé cette série trop courte et j'aurai apprécié découvrir plus les protagonistes et leur évolution. Je met l'achat conseillé pour une raison c'est que l'on trouve cette histoire jointe à l'autre série Top 10 dans l'intégrale.
Pas facile pour les auteurs de s'attaquer à une préquelle d'un monument. Top 10 a tout pour lui, aux niveaux scénaristique et graphique. Eh bien je trouve que cet album arrive à bien s'en sortir en s’appropriant un univers mais à contre-pied : des couleurs ternes sépia pour évoquer le passé là où Top 10 affiche les couleurs bariolées du futur, un ton grave délaissant l'humour de l'autre série. Par contre, l'action sera là aussi au rendez-vous et clôt un bel album qui mérite tout à fait sa place à côté de la série-mère.
A la fin de la seconde guerre mondiale, Steve Traynor rentre au pays après avoir servi sous les drapeaux. Sur sa route, il croise Leni Muller ancienne combattante elle aussi. Leur train les transporte à Néopolis la ville que l'état a choisie pour héberger toutes les personnes possédant des capacités hors normes ou des super pouvoirs... Un one shot dans la lignée de la série mère ; aussi les habitués ne seront pas surpris de retrouver cette ambiance particulière, celle d'un commissariat de police dans une ville où chaque habitant est "spécial". Un scénario bien ficelé et prenant du début à la fin nous permet de faire la connaissance des tout premiers enquêteurs de la ville de Néopolis. J'ai bien aimé la critique à peine voilée de la société américaine d'après guerre (l'accueil très mitigé des anciens combattants, l'utilisation de criminels de guerre ou encore le sécrégationnisme envers certaines minorités). Je regrette cependant le manque d'humour flagrant comparé à la série mère. Dommage aussi que le récit ne soit pas plus long ; ce qui ne permet pas de développer les personnages (à part le principal), ni de s'y attacher vraiment. Les dessins sont aussi réussis voire même meilleurs que ceux de Top 10 et la colorisation donne un aspect vintage collant à merveille à l'époque où se déroule l'histoire. Bref, si vous avez aimé la série mère vous apprécierez aussi cette histoire, certes un peu trop courte, mais bien sympa.
Un récit sympathique quoique cela ne vaut pas la série originale. Comme Alix, je regrette de ne pas retrouver les personnages originaux et le fait qu'il y ait moins d'humour. L'histoire qui nous montre le début de l'univers de Top 10 est bonne, mais au final j'ai eu l'impression de ne lire qu'une histoire de plus car le tout manque un peu d'originalité et les nouveaux personnages ne sont pas attachants. À la limite, c'est à lire si on a aimé la série-mère. Le dessin est toujours aussi bon en revanche.
Je m'attendais à un peu mieux. En fait, cette lecture fut plaisante mais elle m'a semblé trop courte pour décrire un univers, mettre en place un contexte et des personnages, développer une intrigue voire deux, etc... Pourtant les auteurs y arrivent en s'affranchissant du superflu. Ils vont à l'essentiel, j'aurais pourtant aimé qu'ils développent les personnalités, les passés, les interactions, etc... C'est un bon signe, quand on en veut plus, cela veut dire que la base plait. Le dessin est très détaillé mais dans les premières pages il est perfectible : les personnages semblent parfois flotter sur les décors ou en être étrangers. Par la suite, je n'ai plus remarqué ce genre de carence. Les couleurs font d'époque, c'est très réussi pour l'ambiance. Cette série semble être un divertissement pour Alan Moore, son scénario aborde pas mal de sujets sérieux. Pas cher et plaisant, ce one shot mérite une lecture.
J’ai aimé, mais moins que la série originale. Déjà il est toujours dommage de ne pas retrouver les personnages auxquels on avait fini par s’attacher. Et surtout, je trouve que l’humour manque cruellement, alors que c’était ce qui m’avait le plus plu dans la série originale. Quel dommage ! C’est en effet ce qui avait pour moi rattrapé un scénario quand même assez basique (les histoires de Top 10 sont loin d’être représentatives du génie créatif qu’est Alan Moore). Le dessin est chouette, mais les couleurs risquent de surprendre les fans de la série : elles sont assez délavées, plus réalistes, moins « flashy ». A conseiller aux purs fans de Top 10.
Ayant adoré Top 10, c'est avec une véritable impatience que je me suis jeté sur The Forty-Niners, prequel de la série racontant avec humour et originalité les aventures de super-policiers dans Neopolis, ville emplie de super-héros. Je ne suis pas déçu même si je préfère finalement la série originelle. Gene Ha fait preuve d'un dessin très maîtrisé. Il me parait un peu plus réaliste dans Forty-Niners que dans Top 10, mais je crois que cela tient surtout à la colorisation. Art Lyon, le coloriste, nous offre en effet des planches aux couleurs désaturées, donnant une véritable ambiance vintage au récit, nous plongeant d'autant plus facilement dans l'époque d'après Seconde Guerre Mondiale. Par contre, autant je trouve le tout joli et esthétique, autant je regrette un peu le manque de contraste qu'implique cette colorisation et ce dessin. Les détails sont un peu moins faciles à discerner. A noter que Gene Ha glisse un petit peu moins de personnages anecdotiques dans ses décors que dans Top 10 même si on en reconnaîtra comme toujours un bon nombre de visages connus (Flip de Little Nemo in Slumberland, the Yellow Kid, le capitaine Haddock, Popeye, ... ). Le scénario, pour sa part, nous amène à découvrir les débuts du 10th precinct, le fameux comissariat de Top 10, au moment où Neopolis commence tout juste à accueillir les super-héros, personnages fantastiques et super-vilains de toute la planète. A l'aide d'une introduction rappelant immanquablement celle de Top 10, nous allons rencontrer un très jeune pilote d'élite, une de ses anciennes rivales, aviatrice allemande repentie, puis les autres membres variés et originaux de la petite équipe de super-policiers qu'ils vont tous plus ou moins former. Et face à eux deux voire trois menaces qui se mêlent, requérant leur travail pour protéger la jeune ville de Neopolis. C'est un scénario réussi, à la fois dense mais suffisamment court pour tenir en un seul tome. Ce scénario reprend cependant toutes les composantes des albums de Top 10, se contentant de les placer dans une ambiance un peu différente de "début de règne". Celui qui connaît donc déjà la ville de Neopolis ne sera pas tellement surpris par l'originalité de ce récit. Ce sont finalement juste quelques péripéties de plus dans l'histoire, ceci dit excellente, du 10th precinct. Et tant qu'à faire, même si je suis très heureux de découvrir les origines de Neopolis et comment des savants nazis ont participé à son élaboration, j'aurais, je pense, davantage encore aimé un nouveau tome de Top 10 à la place. Je m'étais en effet grandement attaché aux héros de la série originelle, et en un seul tome, même bien rempli, on manque un peu de temps pour s'acoquiner avec les nouveaux héros de ce one-shot. Bon, je donne l'impression de critiquer The Forty-Niners mais c'est parce que je le compare à une série que j'ai vraiment adoré, Top 10. Mais The Forty-Niners n'en reste pas moins un excellent comics, une lecture que je conseille vivement et qui plaira d'autant plus aux amateurs d'Alan Moore.
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