Mort à Outrance
Un superbe one-shot signé par Guillaume Sorel et Thomas Mosdi, les auteurs de L'Ile des morts.
L'horreur en bande dessinée
Recueil d'histoires...
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Date de parution | Avril 1995 |
Statut histoire | Histoires courtes (tome unique) 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Je n’ai pas été convaincu par cet album. Sorel est un dessinateur que j’aime bien. Sans pour autant que je sois fan de son style, mais je l’ai souvent trouvé très beau. C’est encore le cas ici, avec une colorisation jouant essentiellement sur des gris et marron délavés. Cet aspect est le plus réussi de l’album. Car les histoires courtes développées par Mosdi m’ont laissé de marbre. Pas assez fouillées, je n’ai pas réussi à entrer dans cet univers. Au point que parfois je les survolais en me concentrant sur le dessin de Sorel (qui parvient très bien à développer l’ambiance adéquate, sans que l’intrigue se révèle assez forte ou claire pour que je sois satisfait).
Ces courtes histoires inspirées de Jean Ray à qui l'album est dédié, sont d'une noirceur féroce, mais elles ne sont pas toutes du même niveau qualitatif, loin de là, il y a certes une dose de surnaturel et un côté très tordu quand même qui m'a à peine accroché, et pourtant j'ai toujours préféré le fantastique à la science-fiction, c'est pourquoi je m'attendais à quelque chose de très gothique.. Le dessin de Sorel est assez grandiose, très baroque, où il peut donner libre cours à son goût des images torturées et macabres qui collent parfaitement aux récits imaginés par Mosdi ; il y a indéniablement une ambiance graphique sombre du plus bel effet, même si j'ai toujours l'impression que Sorel en fait trop, en tout cas ses mises en page chaotiques reflètent la folie qui parsème ces récits, mais honnêtement, je m'attendais à mieux et je ne suis pas tombé en syncope devant ce résultat..
Cette bd est la troisième de Sorel que j’ai eu beaucoup de mal à terminer (après L'Ile des morts et Mâle de mer). Malgré la brièveté des récits et une entrée en la matière des plus cyniques, j’ai peiné pour terminer ce recueil. Le dessin tortueux de Sorel convient bien mais n’est pas toujours des plus lisibles. C’est assurément une bd d’ambiance. Si on n’y rentre pas dès le début, on a du mal à s’y intéresser. Ce qui fut manifestement mon cas. Une bd qui présente sans doute des qualités, faut-il encore pouvoir les apprivoiser …
C’est visuellement magnifique mais niveau scénario ces histoires courtes sont extrêmement banales et ne présentent que très peu d’intérêt, celle que j'ai le plus aimé est celle des petits vieux (Les Régulateurs) car ceux-ci sont attachants. Heureusement que c’est très beau à regarder, avec son découpage original et ses personnages expressifs et c‘est là toute la consistance de la bd, pour le reste histoires déjà vues et chutes assez prévisibles. Finalement l'un dans l'autre ça se laisse lire agréablement. Achat réservé aux fans de Sorel.
"Mort à outrance", c'est avant tout un dessin hors norme. Sorel nous régale les yeux comme peu d'auteurs savent le faire. Malheureusement, il faut plus qu'un beau dessin pour faire une bonne BD. Sur les 6 scenarii proposés, seul le premier m'a plu. Les autres n'ont que peu d'intérêt. L'ambiance des récits est remarquable grâce à la colorisation jouant sur une vaste gamme de marrons. Je conseille la lecture de cette BD pour sa partie graphique mais l'achat ne sera intéressant que pour les fans de Sorel et/ou de ce type de BD tirant sur l'horreur.
Sincèrement, cette BD vaut mieux par son dessin que par les scénarios de ses histoires courtes. Le dessin est en effet du pur Sorel, le Sorel en teintes de marrons de l'époque de Mother et du début de L'ile des morts. Bon, quand on sait ce dont il est capable en matière de couleurs dans ses séries actuelles comme Algernon Woodcock, on préfèrerait que cette BD ait droit au même traitement, mais le monocromatisme de ces planches colle quand même assez bien à l'ambiance sombre. Dans tous les cas, le trait du dessin, lui, est excellent et nous avons droit à quelques très belles omages, notamment les grandes images en une planche. Les histoires sont des adaptations libres de textes et nouvelles d'un auteur à l'imaginaire lugubre et macabre. Histoires à base de meurtres, tortures et cadavres. La majorité des histoires ou mises en images en une ou deux planches sont pas mal sans être très originales. Par contre, deux histoires m'ont moins plu, l'inquisiteur dont je n'ai guère compris la fin, et le naufrageur que je n'ai quasiment pas compris du tout. Bref, ça se laisse lire, mais j'ai nettement plus profité du dessin que des scénarios.
Une bonne petite BD que les fans de Sorel apprécieront, tant le maître se fait plaisir dans cet album. Par le biais de l'illustration des 5 histoires adaptées par Mosdi, d'une part, mais aussi par les planches illustratives de petites citations, venant s'intercaller entre les nouvelles, et qui sont tout simplement magnifiques. Après, c'est sûr que l'ensemble est particulièrement inégal. Alors que parfois la lisibilité est parfaite et le thème bien clair, il arrive aussi que l'ensemble ressemble à un sérieux bordel dont on a du mal à se dépettrer, il faut bien l'admettre. Pourtant, Mosdi n'est pas particulièrement à blamer. Au contraire, les histoires sont bien mises en scène, bien storyboardées, mais... elles ne sont pas toutes de qualité, tout simplement ! Sorel, quant à lui, s'éclate. Il travaille presque uniquement dans des tons sépia et donne à ses planches cet aspect baroque qui le caractérise tant. Bon, je reprocherai toujours à cet auteur d'en faire "un peu trop". Trop de détails, trop de plis dans les vêtements, etc... Mais le résultat est là ! Une BD sympa, donc, (je ne sais pas si c'est bien le terme approprié !), mais qui souffre d'une inconstance particulière. Dommage..
Cinq histoires qui n'ont pas vraiment de lien les unes avec les autres, si ce n'est le côté macabre. Voici mes cotes pour chacune des histoires : LE TUEUR ****, LE NAUFRAGEUR *, L'INQUISITEUR **, LES RÉGULATEURS ***, L'OBSERVATEUR ***. C'est inégal, c'est parfois confus, mais c'est tout de même un album à découvrir. Entre chacune de ces histoires, Sorel s'est amusé à recréer d'autres lieux, d'autres atmosphères en s'inspirant de textes de Thomas Owen. Ces tableaux sont impressionnants.
Le dessin est peut-être beau mais il y'a parfois de sérieux problèmes de lisibilité dans le découpage. Certaines histoires souffrent d'un manque de clarté. Elles sont racontées de manière trop concise et certains éléments ne sont pas assez soulignés. C'est d'autant plus énervant que l'on sent que cela n'est pas intentionel mais dû à une certaine maladresse des auteurs.
Sorel/Mosdi, le duo qui fait mouche chez les amateurs de fantastique et de thrillers délicieusement dérangeant. Derrière un graphisme décidement toujours aussi puissant (Sorel sait utiliser avec brio des traits tranchés et nets pour faire suinter la folie de ses personnages), Mosdi adapte les textes (non traduits en français pour la plupart) de l'écrivain anglais Thomas Owen. Un One Shot vraiment représentatif de ces deux auteurs, avec des cases s'étalant parfois sur une planche (magnifiques pour la plupart), mais qui manque parfois de l'élan ésotérique et mystique qu'on trouve dans les autres créations des auteurs, comme l'Ile des Morts.
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