Jojo
Petit bonhomme adorable à l'incroyable casquette verte, Jojo vit chez sa mamie qui le comble d'affection, de conseils vigoureux et de délicieuses crêpes.
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Hébergé chez ses grands-parents Journal Spirou
Petit bonhomme adorable à l'incroyable casquette verte, Jojo vit chez sa mamie qui le comble d'affection, de conseils vigoureux et de délicieuses crêpes. Dans la maison d'à côté vivent Gros-Louis, le meilleur copain de Jojo, et son pâtissier de papa. Pour les deux enfants, la vie s'écoule tranquillement, rythmée par l'école, les visites médicales, les punitions évitées de justesse et les fâcheries qui ne durent jamais longtemps. Le petit monde de Jojo est devenu un grand film animé de Noël. Texte : Editeur.
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Date de parution | 05 Novembre 1987 |
Statut histoire | Une histoire par tome 18 tomes parus |
Les avis
Voilà une série jeunesse plutôt sympathique – même quand l’humour n’est pas au rendez-vous. En effet, les histoires (je n’ai lu que les 5 albums que possède ma bibliothèque municipale) se laissent lire, avec des « aventures » vécues et vues par un gamin, Jojo donc, autour duquel gravitent quelques personnages récurrents (son copain Gros-Louis et sa grand-mère surtout). Les histoires sont pleines de fraicheur, rebondissant sur de petites anecdotes, un peu comme le faisait Goscinny avec les gamins du Petit Nicolas. Le dessin de Geerts est globalement du franco-belge classique, même s’il se démarque des autres personnages « Spirou » par des personnages principaux très rondouillards. Au final, c’est une série à recommander pour un cadeau à un jeune lecteur.
Depuis quelques années, le journal Spirou s'est fait comme une spécialité de décliner dans ses pages des bandes à héros juvéniles ; ainsi on a pu voir des séries comme Les Gosses, Ludo, Cédric, Le Petit Spirou, Toupet, Mademoiselle Louise, Kid Paddle et bien d'autres. "Jojo" est apparue en 1983 d'abord discrètement, puis a fait progressivement son trou en séduisant les petits lecteurs et leurs parents par son approche plus familiale et tendre d'une enfance douillette et nostalgique. Je dois préciser que je n'ai pas grandi avec cette Bd, car en 1983 j'étais déjà jeune adulte, mais elle m'a rappelé par sa fraîcheur les bandes de mon époque, comme La Ribambelle ou Totoche, c'est vraiment une des séries modernes les plus intelligemment faites pour un jeune public, et capable de plaire à des adultes ; cette petite enfance (rare en BD, les auteurs préférant les héros un poil plus grands) est dépeinte sans mièvrerie, avec émotion, poésie, beaucoup d'acuité et un évident côté affectif et chaleureux, bien perceptible dans les relations entre ce bambin attachant et sa grand-mère gâteau, ou avec son meilleur copain Gros Louis... L'atout de cet univers conté avec tendresse et drôlerie est aussi soutenu par le dessin de Geerts, classiquement franco-belge, qui s'améliore à chaque album, bien plus proche des anciennes Bd des années 60 & 70 que des bandes qui graphiquement font du Titeuf, c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré visuellement vers "Jojo", parce que les bandes humoristiques modernes à la Titeuf ou Kid Paddle, non merci ça va un moment...Ma vision de "Jojo" est donc celle d'un adulte, c'est une jolie Bd enfantine de qualité.
"Jojo"? C’est se déconnecter du monde réel pour s’évader l’espace d’un instant dans le monde de l’enfance. Le premier tome plante le décor et on découvre ce qui fera le charme de cette série unique : des dessins arrondis très personnels et inimitables, des personnages aux bouilles adorables et expressives, des histoires gentillettes, rafraîchissantes et pleines de chaleur. Le premier album est sympa mais les tomes suivants seront bien meilleurs. Les jeunes lecteurs seront ravis (je l'espère) et un brin de nostalgie pour les plus vieux ne fait jamais de tort.
En BD pour enfant, je crois que personne n'a fait mieux que cette série ! Le graphisme est de grande qualité, et en couleur directe (ce qui est bien rare en BD enfantine). Les personnage tous bien typés, sont amusants. Le scénario est toujours captivant, et souvent drôle. Et surtout, l'on s'attache aux personnages car ... , et c'est tout là ce qui fait la différence avec bien des séries, il brille dans chacun d'eux une flamme d'humanisme permanent touchante qui laisse très peu indifférent et qui est bien rare dans l'univers de la BD en général. Pour cet humanisme vraiment exceptionnel qui se dégage de cette série, et tout le reste, à mes yeux, un incontournable et solide 5/5 .
Ah, la série Jojo ... Toute mon enfance pourrait-on dire. Jojo, c'est la série type pour enfant, mais le type même de l'excellente série pour enfant. Le dessin est très bon, étant enfant je l'adorais, mais je constate que même adulte j'accroche autant à celui-ci. Il est simple, rond, mais très attirant, et évolue pas mal au cours des albums. D'ailleurs je dois dire aussi que la colorisation est vraiment bien faite. Et le tout est servi par des scénarios qui sont excellent. Jojo n'est pas que un héros, c'est un petit garçon comme tout les garçons, et il peut très bien être chahuteur, tapageur, tout comme être émouvant et attachant. Son entourage est également très bon, avec la mamie qui est juste extraordinaire, une mamie en or, autant colérique et carré qu'elle peut se révéler douce et charmante. On rêverait de l'avoir comme mamie. Et le père absent, mais qui adore rire, est aussi excellent. Gros-Louis, Violaine, le proviseur, sont également autant de "gueules" qui amusent, chacun avec ses bons et ses mauvais côtés. J'aimais beaucoup le fait que personne n'est totalement mauvais ou bon. Et puis les idées développés sont vraiment sympathiques, et j'adorais les morales étant enfant. Maintenant que je suis plus adulte, je trouve certaines un peu simples ou un peu classiques, mais elles sont toujours bien amenées, pas martelées avec des gros sabots. On a également droit à des passages très beau, même si l'humour prédomine, et beaucoup d'interrogation que je me posais étant enfant. J'aimais vraiment beaucoup cette BD. Maintenant, j'ai grandi, du temps à passé, mais en la relisant je me rends compte que j'aime toujours autant cette BD. Elle est fraiche, sympathique, elle donne le sourire, elle amuse. Je la trouve toujours aussi bien, et je pense qu'elle est encore parfaitement adapté pour les enfants. Je suis sur d'une chose : cette BD je vais la garder, et je la ferais lire à mes enfants. La bonne BD, c'est irremplaçable, et celle-ci en est le parfait exemple. Jojo a encore de nombreuses lectures devant lui.
Une vraie bonne série. On se retrouve souvent face aux mêmes impressions que l'on a pu ressentir face au "Petit Nicolas". C'est cet assemblage de fraicheur (et surtout pas de nostalgie), d'inventivité, de joies simples et de personnages attachants, qui a fait pour moi de cette série un vrai coup de coeur. Tout n'est pas parfait, loin s'en faut, certains scénarios sont un peu faciles (soyons tous amis et le monde ira mieux...) mais je suis toujours ressorti un peu plus heureux des aventures de Jojo.
Jojo, hymne à l'enfance joyeuse et insouciante. Je regrette déjà cette perte. Jojo m'aura accompagné au gré de mes lectures une bonne partie de mon enfance. Monsieur Geerts aura contribué à mon parcours de lecteur et participé largement à mon plaisir de lire de la bande dessinée. Je suis profondément affecté par cette disparition. Jojo ressemble à une bande dessinée simpliste et facile. Il n'en est rien, c'est magistral de justesse et de poésie. De la vraie bande dessinée pour les 7 à 77 ans. Ce qui fait, à mon humble avis, la richesse de Jojo, c'est un tout : des scénarios humanistes, des personnages attachants, des situations drôles et émouvantes, un dessin rondouillard,... Difficile d'extraire de cet ensemble un aspect plus qu'un autre. Une sensibilité souffle sur cette oeuvre. Une série toute en douceur, toute en fraicheur, où l'auteur n'hésitait pas à aborder tous les sujets, des plus farfelus aux plus sérieux. Mais il le faisait avec une réelle empathie envers ses personnages, envers le monde qu'il avait créé. Jojo était plus que sa création, c'était son fils. Bref, Jojo c'est un îlot de calme dans un monde tourmenté, une lecture-refuge. Rentrez dans un album et vous oublierez ce qui se passe à côté de vous. Je recommande de commencer par le tome 3 (On opère Gros-Louis), car la série prend réellement ses marques à partir de cet épisode. Dès le 4e tome (Le mystère Violaine), Geerts lance sa série sur la base d'une histoire complète et pose son style graphique. Le monde de la bande dessinée perd un GRAND monsieur, sincèrement.
*Avis portant sur les 10 premiers tomes* Une série jeunesse sympathique avec des personnages attachants. J'ai adoré le dessin dès que j'ai commencé ma lecture. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il y a quelque chose de poétique dans le trait de Geerts. Les histoires sont souvent simples, c'est la vie de tous les jours, mais terriblement efficace. Le ton est juste et rappelle des souvenirs d'enfance. J'aime particulièrement les histoires où Violaine fait une apparition. J'aime beaucoup ce personnage et c'est en lisant le tome 4 que j'ai commencé à vraiment aimer la série.
Humour, tendresse, rondeur, poésie, gentillesse, espièglerie, nostalgie. Jojo, c’est tout ça. Une certaine vision de l’enfance remplie de naïveté et de bons sentiments, du temps où les écoles n’étaient pas trop grandes, du temps où les gens se parlaient encore. Des enfants mignons tout plein qui se chamaillent pour des bêtises et se réconcilient bien vite. Des adultes pleins de bonne volonté dotés de défauts plus rigolos que méchants. De la guimauve, mes amis, de la guimauve … mais à 8 ans, la guimauve, qu’est-ce que c’est bon !!! Et à quarante ans, l’odeur de guimauve ne peut que nous rappeler d’émouvants souvenirs. Gentil, tendre, poétique et mignon tout plein mais diantrement efficace. Une très belle collection pour la jeunesse.
Je n'ai lu, pour l'instant, que le 1er et le 10ème album de Jojo mais je peux déjà dire que j'aime bien la fraîcheur et la tendresse qui s'en dégagent. Ce sont des histoires courtes parfois curieusement construites comparées au BD traditionnelles du même genre. Ici pas de gag final systématique. Parfois, le gag principal apparaît en début ou en milieu de page. Parfois même il n'y en a pas du tout !, ce ne sont que des scénettes de la vie d'un enfant de 6 ans qui nous tirent des sourires uniquement par la tendresse et la poésie qui s'en dégagent. Concernant le dessin, je préfère de loin le style du 1er album à celui du 10ème. Dans le 1er, le coup de crayon est plus "léger" et les couleurs sont magnifiques, apparemment faites à la peinture, avec plein de dégradés. Et surtout, j'adore la façon dont Geerts dessinait la nature de l'automne, avec les buissons, les arbres et les herbes hautes pleins de volutes qui donnaient l'impression de voir tout ça s'agiter dans les bourrasques de vent. Par moment ces décors ressemblent à certains tableaux de Van Gogh. Dans le N° 10, les couleurs tombent dans un banal classique (à l'ordinateur ?) et la végétation dans le standard BD à la Titeuf et Cie. Les contours noirs sont plus appuyés aussi. On dirait que Geerts essaye d'abandonner le style qui faisait toute son originalité pour ressembler aux standards du genre et c'est bien dommage. Cela dit, le charme et la poésie sont toujours là et les petits bouts-d'chou sont toujours à croquer. En fait je noterai plus 3,5 que 3.
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