The Mood
Enquête dans le milieu hollywoodien...
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Des Ronds dans L’O Les petits éditeurs indépendants Los Angeles
Eté 1962. Hollywood. Arlyn Moon, la plus grande star de tous les temps vient de se suicider. La même nuit, on retrouve le corps d’une jeune femme tuée par balle. Un flic insomniaque va mener l’enquête. Il va rencontrer Virginia Race qui se souvient…
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Date de parution | Décembre 2006 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
″The Mood″ est une plongée dans les bas-fonds d’Hollywood. Pas celui de nos jours, celui des années 1960, où tout était « permis ». Ainsi les producteurs sont-ils des demi-dieux, et les apprenties starlettes prêtes à tout, ou presque, pour arriver au sommet. ″The Mood″ est une série noire, sans concession, qui décrit les travers d’une société du showbiz complètement vérolée. Le traitement est classique, puisqu’on suit tout ça sur les traces d’un flic insomniaque, dont le mariage est vacillant, et qui essaie de trouver la lumière dans une société sans espoir, sans issue. Le dessin de Lem paraît « brouillon » de prime abord, mais il est en fait très maîtrisé, aidé par un découpage et des cadrages très cinématographiques. Le tome 1 peut paraître un peu confus à la première lecture. On risque notamment de confondre les personnages féminins. Mais une seconde lecture balaye tous les doutes, et permet de mieux apprécier l’histoire.
Mon avis est très proche de celui de Iannick. J’aime beaucoup le dessin, que je trouve original et bien adapté à la noirceur du récit… L’histoire est un polar classique mais efficace, et la narration est agréable… Mais voilà, le dessin approximatif des visages des personnages les rend difficiles à reconnaître, et en conséquence j’ai eu beaucoup de mal à saisir toutes les subtilités de l’intrigue… Je n’irai pas jusqu’à dire que ça m’a complètement gâché mon plaisir de lecture, mais quand même, je trouve ça frustrant. Dommage…
Le graphisme est la première chose qui m’a fait attirer mon regard sur « The mood ». Ce dessin est très particulier et détonne par rapport à la majorité des styles, ce qui n’est pas pour me déplaire car j’aime quand un auteur essaie d’apporter une touche d’originalité dans le milieu de la bd. L’histoire met en scène une sombre affaire de meurtres dans l’univers cinématographique d’Hollywood. Hélas, mille fois hélas, le dessin de Lem m’est apparu très illisible. Les visages se ressemblent énormément. J’ai eu toutes les peines du monde à les distinguer à tel point je me suis demandé sans cesse qui est qui, et ce, même après relecture ! Ce défaut m’est apparu tellement présent qu’il plombe complètement cette bd. Pourtant, l’ambiance est là, les tons employés me sont apparus bien adaptés à ce scénario de polar. L’histoire semble assez intéressante et met en avant les travers du show-biz d’une manière crue. Les personnages paraissent paumés et tiennent des rôles plutôt classiques pour un polar : flic abandonné par sa femme et blasé, belles starlettes « faciles », producteurs vicieux, …etc. Finalement, je pense que « the mood » aurait énormément gagné avec un dessin plus lisible. J’ai eu la sensation qu’il n’aurait fallu une meilleure différenciation des visages pour que cette bd me soit très plaisante à lire. Dommage…
The Mood, nouvel album de la maison d'édition "des ronds dans l'O", ne peut pas passer inaperçu. Tout d'abord, le dessin de Lem (c'est son premier album) est formidable et m'a fait songer un petit peu à l'univers graphique de Christian Leger dans "Labienus " (édition théloma), qui malheureusement n'a pas eu beaucoup de retentissement. J'ai eu la chance, lors d'un festival de la bande dessinée à la Conciergerie à Paris, de voir les planches originales de Mood ( avec l'amabilité de François Boudet) et j'avoue que tout de suite, Lem nous fait entrer ou plutôt plonger, par son talent, dans l'atmosphère noire de cette bande dessinée. Ensuite le scénario d'Yves Leclercq, auteur de l'étonnant et controversé (enfin sur BDparadisio) Hurlevent (Casterman) paru en octobre dernier. Car le récit n'est pas un récit simple et linéaire mais un véritable puzzle, avec des flashes back et une enquête en cours menée par deux flics assez réussis, que le lecteur rassemble dans un Hollywood des années 50. Une sorte de roman à clefs où les noms et les situations renvoient à l'Age d'Or du cinéma américain (dont je suis en outre un grand fan). Car évidemment, on y croise sous d'autres noms Marylin Monroe mais aussi Lana Turner et sa fille Cheryl Crane (toutes deux impliquées dans le scandale du meurtre de Stompanato). J'ai même cru déceler à travers le sénateur Connely, un certain Kennedy, qui a fait carrière par la suite. Mais l'histoire illustre beaucoup plus le côté glauque et sordide d'Hollywood que celui des paillettes et de la comédie. A ce titre la scène entre Virginia Race et Joe Sylvano (alias Stompanoto) est particulièrement sordide voire insoutenable. Un regard froid et sombre sur Hollywood, ses frasques, ses moeurs, ses crimes et ses combines. Un polar noir, très noir, qui mérite certes une lecture soutenue ( voire une relecture) pour connaître les tenants et aboutissants de cette intrigue prévue en deux volumes. Une réussite, mon coup de coeur du moment. Note : 4,5/5
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