Orange
Voici la nouvelle oeuvre de Benjamin ! Refusée par son éditeur chinois, parce que trop "déprimante", elle paraît donc pour la première fois.
Adolescence Les petits éditeurs indépendants Manhua Xiaopan
Voici la nouvelle oeuvre de Benjamin ! Refusée par son éditeur chinois, parce que trop "déprimante", elle paraît donc pour la première fois. L'auteur nous fait pénétrer dans l'univers sombre d'une jeune fille, Orange, dont il avoue avoir été amoureux. Une fois encore, il peint à merveille les angoisses de la jeunesse, sa peur du futur. Une histoire forte, augmentée d'illustrations et de commentaires intimes de l'artiste. A découvrir absolument.
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Date de parution | 08 Décembre 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Manifestement je ne fais pas partie de la cible de ce genre de récit. Pour autant il possède des qualités indéniables et notamment graphiques. Je serais tenté de dire que c'est joli, en fait bien dans l'air du temps et ne m'étonne pas d'apprendre que l'auteur a travaillé dans l'univers du clip musical. Pour autant un trait sympathique ne suffit pas et comme je le disais plus haut j'ai bien l'impression que cette histoire qui exprime le mal-être d'une certaine jeunesse ne me parle pas. C'est finalement assez convenu, un posteur a évoqué Baudelaire pour décrire le côté déprimant et poétique de l’œuvre. Mon avis est que l'auteur de Spleen et Idéal en avait un poil de plus sous la semelle. Restent de belles images.
Mouaif... je n'avais jamais lu de Benjamin alors j'ai tenté le coup pour ne pas mourir idiote (ce que je ne ferai pas avec tous les genres disponibles en BD non plus, faut pas exagérer...). C'est vrai que son style graphique est très original, pas désagréable à regarder sur une case en particulier, surtout au niveau des visages, des regards, ou du rendu du mouvement, mais une BD complète, ça use un peu la rétine quand même. Je l'ai lue hier soir, et à part que ça cause d'adolescent(e)s et de suicide, je ne me rappelle plus de rien, sauf de la couleur qui vous saute aux yeux à chaque page. Bon, voilà, que dire de plus, pas grand chose, peut-être qu'avec 20 ans de moins, ça aurait fait tilt...
Tiens bizarrement je crois que c'est le premier album de Benjamin que je lis, alors que je pense connaître depuis longtemps son oeuvre. Il faut dire qu'on le voit un peu partout : affiches, clips musicaux. Il a un style tellement reconnaissable... Attention ce n'est pas une critique négative, je trouve son travail remarquable. A la fois réaliste et fantasmé, coloré et tellement triste parfois... Je comprends pourquoi cet auteur a autant de succès parmi les adolescents... Il parvient, au travers de belles images, à retranscrire leur mal de vivre, leurs questionnements parfois vains. Son oeuvre, pourtant, du moins au niveau des histoires, du message, ne me parle pas : peut-être parce que j'ai quitté cette tranche d'âge depuis quelques temps, et que je n'ai pas vraiment ressenti ce genre de choses quand j'y étais. Pour moi c'est un peu du brassage de vent...
Comment transfigurer la BD en art, Benjamin nous livre une leçon magistrale. Un brin déprimant certes, c'est ce qui contribue à sa force, car elle est bien loin du genre des fausses oeuvres optimistes pour dépressifs. Orange est vraie, ses pensées, ses actes aussi, les pages nous possèdent, on ne lit pas Orange, on la vit.
Adolescence, mal de vivre, suicide, voilà une thématique bien déprimante qui ne plaira probablement pas à tout le monde. Pourtant, cette BD ne manque pas d'un charme certain, voire d'une forme de poésie moderne. Cela tient tout d'abord au dessin qui est vraiment étonnant. Benjamin est peintre numérique. Ses planches sont des oeuvres d'un art très récent, celui de l'utilisation de l'ordinateur pour produire de vraies peintures impressionnistes ou réalistes. A certaines images un peu floues mais évocatrices succèdent des images de toute beauté. Et la colorisation, éclatante, donne une ambiance rock ou techno à l'album, ambiance qui colle très bien avec le récit. Car l'histoire est assez symbolique d'une ambiance rock n' roll, presque grunge. Jeunes qui souffrent du mal de vivre, qui ne savent pas d'où viennent ces souffrances mais les expriment au jour le jour, frôlant en permanence le désir de suicide. D'une narration légèrement décousue s'échappent quelques moments emplis d'émotion. Une jeune fille découvre un garçon plus âgé qu'elle et par qui elle va se sentir attiré. Mais ce garçon est déjà plus avancé qu'elle dans le chemin qui mène à l'abandon de la vie. Et le moment fatidique mènera peut-être la jeune fille à redécouvrir sa vie sous un autre jour. Mélancolie adolescente et passage à l'acte. Une oeuvre déprimante mais qui ne manque pas d'un charme presque poétique, une poésie à la Baudelaire dans une ambiance techno-grunge. L'édition paru chez Xiaopan offre en outre un petit dossier de textes et d'illustrations de Benjamin en fin d'album, présentant quelques oeuvres de toute beauté de sa part.
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