Mauro Caldi
Des "aventures automobiles" dans les années 50...
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Automobiles Denis Lapière Institut Saint-Luc, Liège Italie Les Roux ! Paquet
Au coeur de l'Italie des années 50... Mauro Caldi est un jeune pilote de courses automobiles... Il n'a pas froid aux yeux et n'a pas peur de concurrencer le grand Fangio. En compagnie de son pote Gigi, un brave "râleur", il va disputer quelques courses automobiles. Mais la Maffia voudrait aussi mettre son grain. Et nos deux compères devront ainsi, en même temps que leur passion commune, résoudre quelques énigmes plus qu'un tantinet policières...
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Date de parution | Janvier 1987 |
Statut histoire | Une histoire par tome 8 tomes parus |
Les avis
J'ai (re)lu toute la série ces derniers jours et je la trouve très charmante. J'ai aimé les scénarios de Denis Lapière quand il a écrit les derniers albums de Tif et Tondu - son renouvellement de cette série m'a paru fortement intéressant, continuant le ton le plus adulte de Stephen Desberg en son temps. Lapière, ici chez Mauro Caldi, commençait avec un mode de récit sérieux, mais bientôt introduit de l'humour, et soutenait ses personnages - bien construits - avec des settings de la comédie. Un objet précieux est le dernier album (tome 8), où la mamma de Don Rossellini fait son entrée en scène. Il ne se passe presque rien, tout le récit vit des traits des caractère des personnages et se déroule simplement parce que rien entre les personnages ne peut fonctionner sans des grains de sable dans les rouages... J‘oserais même comparer cet album avec l'iconique "Les Bijoux de la Castafiore"... Les dessins de Michel Constant au début sont classiques, pas simplement ligne claire, mais s'orientent vers la ligne claire. Maintenant le trait du dessinateur est devenu plus libre, son pinceau fait des lignes plus légères et aisées. Mais il a toujours saisi l'atmosphère des années cinquante et d'Italie. Bea Constant fait des couleurs agréables, elles rappellent les couleurs de l'époque. (Pardonnez mes possibles erreurs en français, je ne suis pas "native speaker", mais un connaisseur des bandes dessinées françaises, que je lis en français).
Alors, en ce qui me concerne, la note est relativement faible, car je juge la série dans son ensemble. Il y a en effet non pas deux, mais trois cycles Mauro Caldi. Le personnage principal est un jeune pilote amateur quelque peu naïf dans l’ Italie des années 50, qui rêve de participer aux plus grandes courses. Sa passion lui fera croiser systématiquement la route du crime organisé ou des vendettas familiales. Le premier cycle regroupe les tome 1 a 3 qui sont les meilleurs : graphiquement, si les personnages sont un peu caricaturaux dans leur design, c’ est pour mieux atténuer la violence. Car disons-le tout de suite : il y a du sang, voire beaucoup de sang, ce qui porte au réalisme du premier cycle. Les décors et les véhicules sont superbes. Ce cycle mérite amplement 4.5 étoiles sur 5. Le second cycle regroupe les tomes 4 a 5 : graphiquement cela tient toujours la barre, mais les histoires sont nettement aseptisées, avec un final « tout est bien qui finit bien » un peu trop cliché (grosse difference avec le cycle 1 ayant des fins toujours optimistes, mais nuancées). Mais cela se laisse lire. C’ est dans le troisième cycle que les choses se gâtent sérieusement : les histoires en plus d’ être aseptisées, deviennent franchement sans intérêt, les intrigues sont téléphonées, voire ridicules (des morts du premier cycle reviennent à la vie, Mauro semble devenir plus mature, puis redevient un gamin irresponsable a la limite crétinisé). Pire, le dessin devient franchement mauvais comparé aux tomes précédents. Cela tient a peu près la route dans le tome 6, mais dans les tomes 7 et 8 dessinés 20 ans après, c’ est flagrant : les trais sont flous, voire grossiers, et la plupart des personnages sont devenus méconnaissables.
J'ai trouvé 2 albums édités chez Alpen de cette série à Angoulême, ce n'est pas bien grave vu que chaque album comporte un récit indépendant comme c'était avant toutes ces Bd à suivre ; je ne la connaissais pas, j'avais simplement vu la fiche sur BDT et ça m'avait donné envie de la chercher à cause des voitures, surtout celles de cette époque des années 50 qui restent un peu mythiques pour la production automobile. C'est une petite série qui affiche certes une bonne humeur constante, mais le ton est plutôt policier, je l'aurais plus classée en aventure qu'en humoristique ; les personnages de Mauro et sa copine Joanna sont attachants et très sympathiques, les scénarios sont légers et insouciants, mais bien rythmés, bref c'est une lecture très divertissante qui est très plaisante à suivre. En plus c'est joliment dessiné, j'aime bien ce trait en forme de fausse Ligne Claire, les personnages sont caricaturaux alors que les décors et les voitures sont réalistes, d'ailleurs Constant soigne particulièrement les voitures qui sont souvent la clé d'une histoire ou à l'origine d'une histoire. Ce dessin m'a semblé beaucoup plus appliqué que dans Rue des chiens marins que j'avais lue de Constant, c'est très esthétique et pas dessiné à la va-vite comme c'est le cas sur beaucoup de Bd modernes de ce type. Une sympathique série sans prétention et peu connue qui m'a fait passer un très agréable moment.
Le genre de série que je trouve sympathique à lire même si les scénarii sont convenus. J'ai bien aimé le dessin ligne clair. Je l'ai trouvé dynamique et aussi que ce style va bien avec les récits se passant dans les années 50. Cela donne un coté rétro qui n'est pas pour me déplaire. Les différents récits ne sont pas très mémorables, mais j'ai tout de même aimé car les récits sont pleins d'humour et que le scénariste Lapière ne se prends jamais au sérieux. Le seul vrai défaut que j'ai trouvé s'est que je n'ai pas réussit à m'attacher au héros. Un divertissement léger et agréable quoique je recommande surtout un emprunt plutôt qu'un achat.
Voilà une série qui m'a agréablement surpris. Elle m'a surpris car je n'en avais presque pas entendu parler. Pour tout dire, j'imaginais même que Mauro Caldi était le nom d'un auteur de BD italien et non pas d'une oeuvre et de son personnage éponyme. Le graphisme est dans le style de l'école Marcinelle, une ligne presque claire et très agréable. Même si ce type de dessin est généralement utilisé pour des séries tous publics, celle-ci est assez réaliste et n'hésite pas à présenter quelques morts violentes. Le ton reste néanmoins relativement léger. Nous sommes placés dans un agréable décor d'Italie des années 50, avec un héros un peu naïf mais passionné de voiture et prêt à tout pour devenir pilote de course officiel. Il sera néanmoins confronté à de dangereuses magouilles mafieuses dont il se tirera plus ou moins bien. Il s'agit là d'un bon divertissement, pas véritablement marquant mais dépaysant, doté d'un bon dessin, faisant passer un moment plaisant et suffisamment réaliste pour plaire aux adultes comme aux adolescents.
Une bonne petite série sans prétention, distrayante sans être palpitante. Le trait de Constant est agréable à l’œil, propre et précis. Ce style proche de la ligne claire (sans en être) convient bien à ces aventures mêlant courses automobiles, humour et intrigues policières. Constant dessine joliment les voitures utilisées. Celles-ci, issues des années 50, sont pour beaucoup dans le pouvoir d’attraction que la série exerce sur moi. Je suis en effet grand fan de ces carrosseries tout en rondeur. Les scénarios de Denis Lapière sont plaisants à suivre mais guère originaux. Heureusement, la bonne humeur et le charisme des personnages principaux suffisent à capter mon attention. Les intrigues sont très convenues mais le rythme, lui, est soutenu. A lire à l’occasion, mais à emprunter plutôt qu’à acheter.
Comme le souligne LYmagier, c’est une série honnête qui, toutefois, ne marquera pas de son empreinte la bd franco-belge. Le style graphique est rétro, proche de la ligne claire "vieille école". Le trait de Constant est précis et soigné mais n’a réveillé en moi aucune émotion particulière. Il est trop lisse et manque singulièrement de personnalité. Chaque tome forme une histoire à part. Le scénario de Denis Lapierre tient la route malgré une trame des plus conventionnelles. Le rythme est par contre soutenu. Mauro, pilote de course, est souvent impliqué dans des affaires louches bien malgré lui. De pilote, il devient traqué ou enquêteur selon la situation. Voila en gros, le résumé de cette série. C’est pas mauvais donc, mais je n’ai à aucun moment été emballé ou plus simplement emporté par ces histoires. Bref, une série à lire à si l’occasion se présente. Et si on n’a rien d’autre à lire . . .
Pas mal, pour une série parue directement en albums et qui s'est faite d'elle-même. Une bonne série honnête, bien construite, qui allie l'humour et l'aventure. Qui plus est, le graphisme est de bonne tenue, élégant même. J'ai cru plonger -en regard des voitures et bolides dessinés- dans les vieux Starter qui paraissaient dans l'hebdo Spirou. Une série qui -aussi- ne se prend pas au sérieux. Les deux héros sont sympathiques, malfrats et autres "méchants" étant tous bien campés. Une série pleine de vie, pétante de santé, qui mêle adroitement le sport automobile d'antan à des énigmes de type policier que nos compères se feront bien plaisir de résoudre. Les albums ?... Il y en a 6, cartonnés, parus de 1987 à 1993. Sans oublier deux intégrales aux Humanoïdes Associés, éditées en 2003. Mauro Caldi ?... Une série bien plaisante, agréable à lire ; même si elle ne marquera pas de son empreinte la BD franco-belge.
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