Songes
Certaines frontières sont parfois si fines, si fragiles, qu'elles en deviennent transparentes. Rêves, réalité, il est tellement facile d'oublier son chemin entre ces deux mondes. Laissons donc l'innocence nous emporter en des contrées où l'on doit abandonner toutes certitudes, toutes, sauf peut-être celle de s'y perdre.
Rêves Steampunk
Coraline Doucet est une femme magnifique, elle se présente au portail d'une maison autant immense qu'étrange. Coraline vient proposer ses services aprés avoir lu une annonce. Elle rencontre deux domestiques sympathiques mais très vagues quand il s'agit de donner à Coraline des renseignements précis sur l'emploi qu'elle doit occuper. Elle doit "occuper" le mystérieux Monsieur Vernère, un inventeur génial, vraiment trop obsédé par ses livres et ses prodigieuses machines. Coraline se plait en ces lieux et commence donc son travail de préceptrice, elle rencontre Vernère qui lui fixe une ligne de conduite très stricte. Passé la surprise du premier contact, Coraline et Vernère tentent de faire connaissance. La tâche de Coraline s'avère ardue, Vernère est un garçon assez déroutant. Les journées de Coraline au Manoir se suivent sans se ressembler et ne manquent pas de moments surprenants... Les nuits de Coraline sont des plus agitées, depuis son arrivée au Manoir ses rêves sont des plus étranges...
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Date de parution | 06 Décembre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Amusante histoire qui explore les songes d'une manière polissonne, sur fond d'histoire aux mystères qui se dévoilent petit à petit. Cela dit, l'ensemble reste assez sobre aussi bien dans le récit que dans le dessin, ce qui me fait légèrement regretter de ne pas pouvoir donner plus. Si j'aime bien l'ambiance proche du steampunk, le côté voyeuriste avec l'héroïne qui se dénude facilement (mais pas gratuitement) et l'intrigue qui avance à petit pas dans une direction précise, le tout est assez rapidement lu avec des situations diverses qui se répètent un peu : la journée avec quelques machines diverses, le rêve de la nuit toujours dans un autre univers très marqué, puis réveil et mystère qui s'épaissit. L'ensemble ne se développe vraiment qu'a la moitié du second tome, dévoilant les intentions de Coraline et les dessous de toute cette affaire pour un petit final sympathique mais qui me semble arriver un peu trop tardivement. Pour l'ensemble, j'aime le dessin qui sait se faire très beau dans certaines cases (les premières planches notamment) et l'ensemble est réhaussé par les couleurs. C'est joli mais j'ai l'impression que le même soin n'a pas été apporté à toutes les planches. En tout cas, c'est plaisant à lire et je pense que si on n'en attends pas plus, c'est le genre de série qui plaira !
Amateurs de beautés aux galbes envoûtants et à la poitrine généreuse, cette série est faite pour vous. Cette série ne se contente pas de vendre les charmes éblouissants de la très belle Coraline, elle y ajoute de l'humour et presque de la poésie. En effet dans un univers érotique et onirique Filippi nous entraîne dans un scénario plutôt bien construit. Filippi semble être dans sa zone de confort avec les thématiques du rêve et des changements d'époques. Je trouve que le récit réussit à trouver un nouveau souffle au tome 2 en nous révélant qui est cette mystérieuse Célia inconnue au tome 1 avec une relecture imprévue d'un célèbre conte. J'ai beaucoup aimé la construction du personnage de Coralie qui a une plastique de miss monde mais qui se révèle d'une fine intelligence. Le graphisme de Dodson est admirable. Il y a déjà ces deux couvertures qui embelliraient n'importe quelle vitrine. Ensuite Dodson propose un dessin très soigné non seulement pour les beautés féminines que l'on croise mais aussi pour toutes les machineries qui donnent cette atmosphère étrange et singulière au récit. Au cinéma on parle d'érotisme en costumes. Les auteurs réussissent à merveille à sublimer le genre. Ils ont su créer un diptyque tout en élégance et en finesse. Un petit bijou pour le genre.
Très curieux, déroutant et en même temps intéressant comme point de vue, ce diptyque au ton onirique ! L'univers est plutôt fin XIXème ou début 20ème, assez vernien, avec quantité de machines et de personnages que ça en devient presque un pastiche de contes, un surprenant mélange de genres, une sorte de bazar hétéroclite où se croisent plein d'allusions à des mythes littéraires ou des événements, comme Tarzan, les nains de Blanche-Neige, Robinson Crusoë, le Titanic... auxquelles se mêle un érotisme sage et en même temps plein d'audace dans un tel sujet. Le plus embêtant, c'est qu'il n'y a pas vraiment de scénario, il ne se passe rien de bien transcendant, c'est du rêve genre Alice aux pays des merveilles, mais en plus adulte. Tout est dans l'élégance et la richesse du dessin. Je n'étais pas parti pour lire cette Bd, c'est la couverture du tome 1 qui m'a interpellé, avec cette femme splendide sur fond de décoration rappelant les affiches de Mucha, fabuleux représentant de l'Art Nouveau et du style 1900 ; son dessin privilégiait la ligne sinueuse et le décor floral, et ici le dessin est d'une telle beauté qu'il en devient envoûtant et frappe la rétine. C'est un dessin rendu très sensuel par les toilettes et les charmes de Coraline, il respire la volupté et illumine littéralement les courbes de cette délicieuse héroïne, c'est le grand atout de cette Bd. L'autre atout étant la part de rêve qui habite cette histoire, même si parfois c'est un peu incohérent, donc déroutant. Une Bd totalement atypique, difficile à définir, inclassable oui, le posteur de la série a bien choisi son genre..
La récente réédition par Les Humanoïdes Associés de la série lui a permis une nouvelle exposition. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que visuellement elle attire plutôt les regards ! Sur des tons clairs proches des peintures de Carl Larsson, et dans un univers steampunk original, on découvre avec Coraline une belle propriété, un lieu « habité » plus qu’habité. C’est-à-dire qu’on évolue dans un monde onirique. On découvre des machines improbables, à la fois futuristes et dépassées, comme si on nous proposait une lecture au futur antérieur ! On n’est pas loin de l’univers de Jules Verne, ou alors des « Machines de l’île » de Nantes, pour prendre une référence « vernienne » plus actuelle. Le dessin est vraiment très beau, et magnifie les décors, mais aussi le corps de Coraline, qui se dévoile par petites touches et confère à l’histoire un côté franchement érotique. C’est ce côté portfolio, ce visuel alliant érotisme et inventions qui est le point fort de l’ensemble – et qui me fait mettre trois étoiles. Par contre, je n’ai pas du tout été emballé par l’histoire proprement dite. Au point qu’au bout d’un moment j’ai un peu zappé la lecture, et me suis ensuite contenté de lire un « livre d’images ». A feuilleter donc, à regarder plus qu’à lire d’ailleurs, mais pour l’achat, cela me semble quand même dispensable. A vous de juger.
Je n'ai pas connu la frustration d'attendre 6 ans pour lire le tome 2, je viens à peine de découvrir les 2 albums de Songes (en même temps, j'ai attendu suffisamment longtemps le tome 2 de Sasmira...) Clairement ce qui m'a attiré dans Songes ce sont les dessins. Somptueux ! Un univers graphique vraiment réussi ! Un 18e siècle avec des machines futuristes et loufoques, une propriété grandiose, le tout qui fourmille de détails, ajoutez une Coraline plus belle que jamais et souvent en tenue légère, un soupçon d'érotisme, ouais je suis archi convaincu ! Coté histoire, les rêves sont un bon prétexte pour pouvoir s'évader, partir dans des aventures pas toujours cohérentes, mais bon en même temps vos rêves sont tous cohérents ? Pas vraiment hein ? Les références à Titanic, Robinson Crusoé etc m'ont fait sourire. Bref je me suis évadé ! Petit bémol sur le tome 2 qui semble un peu moins travaillé graphiquement, et aussi une histoire qui, pour moi, se termine un peu vite, j'aurais aimé avoir un peu plus de détails sur la situation initiale (je veux pas spoiler).
6 ans d'attente avant d'avoir le tome 2, j'ai vraiment eu peur que celui-ci ne sorte jamais!!! Or il se trouve que celui-ci boucle finalement l'histoire... malheureusement de manière un peu trop rapide, d'aucuns diraient bâclée. Mais voilà, je suis un amoureux de la BD pour qui le dessin est essentiel. Je peux passer outre bien entendu, mais ça reste un critère déterminant. Et moi, quand je vois un livre d'aussi bonne qualité, avec une couverture pareille, je craque dès lors que l'intérieur est de la même qualité !!! Le dessin est splendide, je lirai des tonnes de pages avec un dessin pareil, mais alors vraiment!!! Bien sûr, les courbes de Coraline m'aveuglent énormément, mais l'univers dessiné mêlant technologie et 18è siècle me plaît énormément. Et puis, l'histoire reste intrigante, avec de l'humour, et une jolie interprétation de certaines références littéraires. OK, c'est une BD légère, autant par son scénario original mais aussi un peu mince sur la fin, que par la tenue que portent de nombreux corps féminins souvent dénudés. OK, on peut aussi s'interroger sur la cohérence du tout (je pense aux dérives un peu érotiques des rêves et à leur auteur qui ne me paraît pas forcément avoir la maturité ad hoc). OK encore, on peut se sentir frustré sur le manque d'explications apportées dans le second tome ou l'impression de les voir expédiées sans vraiment approfondir. Autant le premier tome vous mettait l'eau à la bouche, autant le second révèle à la fois une histoire intéressante mais trop superficiellement et rapidement dévoilée... La première BD faisait 56 pages, la seconde, 46, cherchez l'erreur... C'est vraiment dommage parce qu'encore une fois, je suis fan du dessin de l'auteur et de l'imagination déployée par le scénariste, et il y avait matière à faire une véritable réussite... Peut-être s'agit il d'une BD ayant misé sur une certaine cible de lecteurs, peut-être suis-je tombé dans le panneau, mais bon, une BD pour moi, c'est du plaisir à la lire et à la relire. Et j'ai éprouvé ce plaisir là. Même teintée de déception. Alors oui, malgré tout, je mets un 4/5 pour ce dessin dont je suis avide, et tant pis si je passe pour le spécimen type du mâle primitif qu'on va cataloguer rapidement, j'assume! Mais j'espère revoir des dessins de cette qualité très vite...
Alice aux pays des merveilles a bien grandi et elle s'appelle désormais Coraline. Et ses rêves sont devenus plus osés. Filippi nous offre là un véritable conte pour adultes magnifiquement mis en relief par Terry Dodson, dessinateur plus habitué aux comics, qui flirte ici avec un érotisme assez léger, il faut l'avouer. Coraline, aux formes bien généreuses, évolue dans un monde souvent proche de l'univers de Jules Verne (avec un soupçon d'érotisme en plus), ou des contes pour enfants Un scénario qui oscille sans cesse entre rêve et réalité, entre mystères et inventions insolites, entre paysages champêtres et monde barbare; scénario que j'ai suivi avec plaisir dans le premier volume, la beauté du personnage féminin aidant. C'est drôle, léger, et superbement dessiné et après 6 ans d'attente, je me suis rué chez mon libraire pour découvrir Célia, second tome de la série Songes. Après moultes aventures éditoriales, voilà donc enfin la conclusion de cette aventure assez étrange vécue par Coraline. On traverse, dans ce second volume, en quelques pages, le monde des "milles et une nuits", celui de "la belle aux bois dormant" ou encore celui du roi Arthur ou d'un Japon médiéval. Graphiquement, l'album est assez réussi et Terry Dodson sait donner forme à ses personnages féminins (un simple regard sur la couverture va vous convaincre) Par contre, au niveau du scénario, c'est un plus fouilli (une soeur apparait comme par enchantement) et sans le dessin de Terry Dodson, j'avoue que je naurais peut-être pas été au bout de l'album. Même au niveau graphique, le second opus accuse quelques faiblesses : moins de précisions dans le trait et de nombreuses vignettes assez pauvres au niveau du décor. Filippi semble avoir baclé la conclusion, hâtive et vite expédiée. Bref, je suis assez partagé sur cette série à qui il manque quelque chose pour en faire une lecture indispensable. Dommage car le premier volume était très prometteur.
Déçu par ma lecture récente des Corsaires d'Alcibiade, je me suis souvenu que j'avais déjà lu une histoire conçue par M. Filippi ; et il me semblait bien que ça m'avait plutôt plu... Intrigué, j'ai donc relu Songes. L'univers de science-fiction XIXe - il paraît que ça s'appelle "steampunk" - est assez sympa et très bien mis en images. L'atmosphère du château, mystérieuse voire un brin malsaine, où on ne sait jamais qui épie qui, est aussi réussie : en poussant un peu, on pourrait y voir quelques réminiscences de Monsieur noir. Les dessins, genre croquis repassé au trait plus ou moins épais avant la mise en couleur, sont vraiment magnifiques, dans des tons pastels et une ambiance champêtre qui n'est pas sans rappeler les œuvres d'Alfons Mucha. L'érotisme reste très soft ; d'ailleurs, à ce stade du premier tome, on ne sait pas vraiment si c'est un récit avec des éléments d'érotisme ou une œuvre d'érotisme léger avec un peu de scénario pour prétexte. Ceci dit, comme JJJ, je trouve remarquable que la belle Coraline" n'exprime aucune vulgarité même dans la plus incongrue des postures". Bref, au final, il se dégage tout de même une ambiance intéressante, qui pourrait donner quelque chose de valable ensuite. Mais mais mais... cinq ans plus tard, toujours pas de tome 2 ! Peut-on espérer l'avoir un jour ? En attendant, carton jaune pour les Humanoïdes Associés et je ne recommande pas l'achat, principalement pour cette raison.
Songes est une histoire très simple, simpliste même, voire sans grand intérêt, principalement destinée à montrer de formidables dessins (de mon point de vue). Et de ce côté là, on peut dire qu'on est gâté : personnages féminins dessinés avec grâce et élégance (et puis quelle plastique !), machines aux rouages particulièrement bien dessinés, paysages aux couleurs pastel très bien rendus. On en a plein les mirettes. La dernière édition en date est même agrémentée d'un sketchbook regroupant divers croquis du talentueux dessinateur (à moins que cela n'ait été qu'une opération promotionnelle du moment). Alors, j'en conseille l'achat juste parce que c'est très beau, et malgré un scénario prétexte qu'on aura vite fait d'oublier (donc je n'en parle pas, puisqu'il n'y a _vraiment_ rien à en dire).
Quel étonnant album ! Niveau scénario, ce tome introductif (en tous cas je l’espère) nous raconte l’arrivée de la jolie Coraline dans une maison comme intendante attachée à la distraction du maître des lieux. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle est là et visiblement son physique colle avec les critères de la maison. On devine un secret dans cette maison et la complicité du personnel déjà présent. On se demande ce qu’est ce breuvage, on voyage dans un érotisme tendre avec les rêves de Coraline. Et comment se fait il qu’elle se réveille cul nu tous les matins ? Le maître des lieux à l’apparence juvénile semble être un surdoué bricoleur, un tantinet prétentieux et colérique, les machines qui sortent de son imagination semblent tout droit sorties des univers de Jules Verne. A part ça il ne se passe pas grand-chose pour être honnête, on sent le complot dans la maison et on se délecte des rêves de Coraline, de ses tenues 1900 et de ses formes. Sommes-nous ce valet un peu voyeur, ou bien cette femme de chambre complice mais qui protège tout de même un peu Coraline, ou bien ce maître des lieux individualiste qui joue avec son nouveau jouet en attendant de le casser ? Niveau dessin c’est tout simplement sublime. L’anatomie féminine ne semble pas avoir de secret pour le dessinateur, quelque soit la positon, le costume et l’angle de vue. Les machines sont également magistralement vivantes. Les décors et l’architecture relèvent de cette époque où chaque détail doit pouvoir être une œuvre d’art, aussi quand bien même les galbes de Coraline nous laisseraient de marbre, les fonds, et mobiliers forment un ensemble très riche formant un écrin à cette étrange maison. A ce stade de l’histoire il faut avouer qu’il ne s’est pas passé grand-chose : chaque nuit est prétexte à de nouveaux rêves érotiques mais on ne sait pas où on va ! Attention il faut voir ici de l’érotisme au sens sensualité et mise en situations, vous ne trouverez pas ici de scène chaude ou de dessins explicite, tout se fait avec l’imagination et la suggestion. En revanche côté dessins vous avez pris une sacrée claque ! Je ne sais si un second tome viendra ternir ou valoriser ce premier, mais je trouve en cet opus tous les ingrédients pour une histoire réelle à l’environnement envoutant et sensuel, sans que tout (et souvent n’importe quoi) soit prétexte à une sauterie générale ou à l’exposition totémique du corps féminin. A connaître car cela forme avec le premier tome de Bianca une alternative artistique à la bande dessinée érotique. Cette finesse dans ce genre est suffisamment rare pour être mentionnée et encouragée ! On attendra tout de même le second tome avant d’acheter pour vérifier que les pistes lancées dans le premier se concrétisent. (la classification en inclassable est étonnante, vous attentez la première scène explicite pour le passer en érotique !)
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