Peronnik l'idiot

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Adaptation libre d’un conte breton d’Emile Souvestre (1844)


Auteurs espagnols Bretagne Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Des chevaliers armés affluent sans cesse vers Kerglas, le castel du sorcier Rogear, pour s'emparer du bassin d’or et de la lance de diamant aux propriétés magiques. Mais aucun d'entre eux n'est jamais revenu. Peronnik décide lui aussi de tenter sa chance. Mais avant d’arriver au castel, il devra traverser le bois trompeur où toutes espèces d'enchantements seront employées pour l'effrayer et lui faire perdre sa route. Puis il rencontrera un korrigan armé d'un aiguillon de feu qui réduit en cendres tout ce qu'il touche. Ensuite, il devra cueillir la fleur qui rit, gardée par un lion dont la crinière est formée de vipères, après quoi il aura à passer le lac des dragons, à combattre l'homme noir armé d'une boule de fer et entrer dans le vallon des plaisirs sans succomber aux tentatrices. Est-ce qu’un simple d’esprit pourrait réussir là où plus de cent chevaliers ont échoué ? Peronnik, lui, ne se pose pas ce genre de questions . . .

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Peronnik l'idiot © La comédie illustrée 1997
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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08/12/2006 | Pierig
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Par Pierig
Note: 3/5
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"Peronnik l’idiot" d’Emile Souvestre a grandement inspiré cet album éponyme de De la Fuente. Si la première partie reste fidèle au conte original mot pour mot, le deuxième volet (plus court) s’en écarte totalement. La quête de cet "idiot" n’est pas sans rappeler celle des chevaliers de la table ronde pour le Graal où il est aussi question d’une lance et d’un bassin d’or. Il faut noter que Peronnik n’est pas un "idiot" comme on l’entendrait aujourd’hui. Car Peronnik est malin. Plutôt que d’user de la force, il préférera la ruse . . . Ce conte se laisse lire mais je trouve que l’auteur passe trop vite sur les épreuves que doit affronter Peronnik. Elles se succèdent sans vraiment que le lecteur n’éprouve la moindre peur à l’égard du héros. Quant à la deuxième partie, elle s’apparente davantage au conte de la "la belle au bois dormant". Bref, comme le shampoing, ce conte est du "deux en un". A lire . . .

08/12/2006 (modifier)