Le Cid
La vie mouvementée du "Cid Campeador"
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Auteurs espagnols Editions du Long Bec Les petits éditeurs indépendants
Nous sommes en 1063... L'Espagne est déchirée par de continuelles luttes qui opposent Chrétiens et Musulmans... Souvent, aussi, le territoire est la proie de farouches guerres intestines... A la bataille de Graus, le Maure Saladin tue Ramiro, roi d'Aragon... On accuse Don Sancho -fils du roi de Castille, et également neveu de Ramiro- d'avoir organisé ce coup de main. L'écuyer de Don Sancho est le jeune Rodriguo Diaz de Bivard, que l'Histiore et la littérature immortaliseront sous le nom de "Cid Campeador". L'écuyer sait, lui, que son maître n'est pour rien dans l'assassinat du roi d'Aragon. Et ici vont alors débuter les exploits et les amours du plus grand chevalier de tous les temps : le Cid.
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Date de parution | Avril 1974 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Plutôt éloignée de la version théâtrale de Corneille, une approche plus historique de l’épopée de Rodrigo Diaz de Vivar dans cette Espagne partagée en royaumes chrétiens et maures où les alliances (et les trahisons) se font et se défont. J’avoue que je connais mal le parcours de ce personnage et que j’ai dû consulter un peu les encyclopédies en ligne pour m’en faire une idée plus précise pendant ma lecture. Et puis frustrée je suis, car je n’ai eu accès qu’à l’édition qui regroupe deux tomes seulement sur quatre. Mais ma lecture fut vraiment intéressante, le récit nous plonge bien dans cette ambiance épique de serments, de trahisons, de bravoure et de chevalerie. J’ai trouvé la première partie un peu « anecdotique », centrée sur un fait d’armes (sans doute fictif) mais elle campe bien l’atmosphère et les personnages de Rodrigue et de Don Sancho. La seconde partie de mon volume est celle que j’ai préférée. On y suit les cercles de pouvoir et les luttes fratricides pour la future succession aux trônes de Castille et d’Aragon. C’est certainement la partie qui s’approche le plus des faits historiques et… comme je l’ai dit, c’est vraiment dommage que l’éditeur n’ait pas fait suivre d’une seconde intégrale regroupant les deux tomes suivants. J’aime beaucoup aussi l’ambiance retranscrite par la partie graphique. On plonge dans cet univers grâce à ce dessin fourmillant de détails dans les décors, avec des couleurs chatoyantes, parfois saturées mais on en prend plein la vue. Il me reste donc à dégoter l’édition de l’intégrale des quatre tomes pour enfin lire la suite...
2.5 Bon ben il semblerait que je n'accroche pas trop aux séries du moyen-âge de Palacios. C'est dommage parce qu'il a un bon dessin (même si c'est parfois gâché par des couleurs un peu trop criardes à mon goût) et que cela se passe durant une période de l'Espagne que je ne connaissais pas trop. C'est peut-être que c'est pour cela que je n'ai pas trop accroché, il y a probablement des faits qui me sont passés au dessus de la tête. Il y a un peu trop de personnages, j'avais parfois un peu de difficulté à mémoriser qui est qui et au final je me fichais un peu de leur sort. Le genre de série réaliste qui ne me donne pas beaucoup d'émotions et dont le principal intérêt est la période historique qu'elle montre. Autant lire un livre d'histoire. Je mets la moyenne parce que j'aime bien le dessin et il y a malgré tout des scènes splendides (surtout de combats).
Louons les Éditions du long bec pour avoir fait paraitre cette intégrale du Cid de Palacios qui réunit les quatre tomes de l'histoire. J'ai beaucoup apprécié cette œuvre monumentale parce que d'une part elle m'a permis d'avoir un éclairage sur cette Espagne du XIème siècle dont je savais seulement qu'elle était occupée par les maures, et puis j'avais visité le palais de l’Alhambra magnifique palais. D'autre part j'ai corrigé une erreur personnelle, en fait pour moi l'histoire du Cid c'es à l'époque des mousquetaires, honte sur moi d'accord mais bon... Le moins que l'on puisse dire c'est que cette œuvre est foisonnante, tant au niveau du texte qui fait allusion à des événements peu ou pas étudiés dans nos lycées, mais également au niveau du dessin, marque de fabrique de Palacios, très chargé, trop diront certains, mais qui possède d'indéniables qualités. C'est fort, c'est puissant, la fureur des combats est bien retransmise. Sans doute un peu ardu sur le fond, cette lecture possède pourtant un souffle évident.
L'ESPAGNE DU 11e siècle, envahi par les Maures, ou différents royaumes se Livrent une guerre sans merci, parfois même en faisant appel à l'ennemi. Parmi eux, on retrouve Sancho, fils du roi de Castille, et son fidèle serviteur Rodrigo, plus connu sous le nom du Cid qui tentent de préserver les positions du royaume Castillan. Ce devait être une saga d'une vingtaine d'albums et qui n'en comptera malheureusement que quatre, Palacios n'ayant pas eu le temps nécessaire pour achever cette série. Et c'est bien dommage lorsqu'on voit la qualité du graphisme et des couleurs qui atteignent leur maturité a partir du Quatrième volet de cette série. Une série réaliste superbe fait de magnifiques scènes de batailles, mais pas dépourvue d'humour également On ne peut que féliciter les éditions du long bec pour avoir pris l'initiative de se lancer dans l'édition de cette intégrale puisque seuls les deux premiers albums avaient eut droit a une parution en France. Tous les amateurs de récits picaresque trouveront leur compte avec cette intégrale qui ravira bien sur les inconditionnels de Palacios dont je fais évidemment partie avec son style réaliste inimitable.
Appréciant le dessin de Palacios découvert avec Manos Kelly, j'ai cherché longtemps son Cid que j'ai fini par trouver chez mon bouquiniste bordelais préféré à très bon prix. Paru à l'origine dans l'hebdo espagnol Trinca, El Cid deviendra son chef-d'oeuvre incontesté, car il traite de l'Histoire de son pays. Véritable histoire de Rodrigo Diaz de Bivar, alors écuyer de l'infant Don Sancho, fils du roi de Castille, et que l'Histoire et la littérature allaient immortaliser sous le nom prestigieux de "Cid Campeador", elle conte en un récit grandiose et farouche cette lutte entre Maures et Chrétiens où va s'illustrer le célèbre chevalier. On est loin de la pièce de Corneille, ici, on sent les batailles de près, la fureur et le sang, et chaque image regorge de détails et du graphisme déja vigoureux et surchargé d'un dessinateur qui se fera connaître en France avec la série western Mac Coy. La mise en page, le dynamisme et les couleurs agressives et contrastées (qui seront plus tard la marque de fabrique de Palacios) donnent à cette Bd violente et épique une incontestable force, qu'on retrouvera dans une autre saga historique du même auteur, "Roland à Roncevaux". "Le Cid" comprend 4 épisodes parus en Espagne, dont 2 seulement ont été publiés en France, c'est injuste; le 1er le Château maudit est édité par Aventures & Voyages en 1974, tandis que les Humanos l'ont réédité avec le second épisode, le Pélerin de la mort, en un album de 104 pages dans leur Collection Noire en 1980; si vous le voyez en bouquinerie ou autre, achetez-le, car il est très rare, donc peut-être un peu cher...mais qui sait?, j'ai réussi à trouver des albums de cette collection à des prix très corrects à la librairie parisienne Rackham, pourtant pas réputée pour ses albums cheap.
Une grande histoire pour un album grand format. J'ai découvert, à sa lecture, une magnifique oeuvre baroque, rugueuse, violente, superbement bien mise en scène par le graphisme rude et surchargé de Palacios. L'Espagne d'alors, en pleine féodalité, explose dans une riche palette de couleurs particulières qui privilégient des tons violents, contrastés. L'histoire que Palacios me conte est une fantastique épopée guerrière qui fourmille de combats, d'attaques, d'amours, de trahisons, d'alliances vite rompues ; le tout dans une sorte de maelström graphique. Une histoire vraie, dont l'auteur a ici suivi la trame historique générale. Vraiment réaliste, puissant, et que je relis encore parfois avec le même plaisir. Un très rès bel album. Costaud. A noter : un second opus a été annoncé en 1980, mais jamais réalisé.
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